C'était un voyage dont on parlait depuis près d'un an, mais il nous fallait coordonner des agendas compliqués. Mais c'est maintenant chose faite. Ce voyage consistait à aller se poser à Poitiers-Biard, passer une journée au Futuroscope, faire une survol de l'Atlantique et rentrer à la maison.
Nous étions trois pour ce projet : Jean-Yves, Jean-Christian (JC) et moi-même. Sur une organisation de main de maître de notre chef de projet "titulaire", JC, (et oui, nous lui avons remis son diplôme il y a quelque temps déjà), qui nous a même prévu le premier WE radieux depuis longtemps, nous sommes partis en ce samedi matin, tôt (disent certains), très tôt (pour d'autres) sur notre fidèle monture le PA28 des Ailes Lyonnaises.
Le ciel qui s'offre à nous pour ce départ matinal valait quand même un réveil aux aurores :
Le ciel qui s'offre à nous pour ce départ matinal valait quand même un réveil aux aurores :
L'hôtel était réservé depuis quelque temps, les nav prêtes depuis un peu moins de temps, une petite réunion de coordination le vendredi soir pour faire le point et c'est le départ. Rendez-vous est donné pour 6h30 à l'aéroclub.
C'est Jean-Yves qui prend les commandes de notre machine pour la branche Lyon-Bron - Poitiers. La météo est excellente. Certes, quelques nuages subsistent, mais par rapport au ciel bâché de ces derniers mois, c'est du pur bonheur. Les contrôleurs de Bron n'ont pas encore pris la tour d'assaut, ce sera donc de l'auto-info pour le départ.
En 2h20, nous atteignons notre destination après une croisière au FL085. Quelques nuages subsistent également ici, ce qui nous fait descendre quelques nautiques avant notre TOD. L'arrivée se fait sans encombre, le terrain étant facilement repérable à l'ouest de la ville. Le cheminement est bien détaillé sur la carte VAC, et notre pilote, expert en approches, se débrouille comme un chef. Grande première pour Jean-Yves, puisque c'est son premier VFR Spécial!
Contente d'arriver, la JAscotte
Sortis de la zone sécurisée, nous nous rendons aux Opérations pour payer notre dû. L'agent d'escale nous indique même un taxi pour nous rendre à l'hôtel où nous prenons possession d'une des trois chambre pour déposer nos affaires avant de rejoindre l'entrée du parc.
Le retour se fera le lendemain après un "vol local" qui nous conduira sur le marais Poitevin, Fort Boyard et l'ile de Ré. C'est JC qui prend les commandes de notre PA28, après que nous ayons refuelé.
Nous laissons la priorité de départ au Rayanair, auquel j'avais envoyé un SMS au copilote, des fois que ce soit Marc, mais resté sans réponse. Soit ce n'était pas lui, soit, vu la très courte durée de l'escale, il n'a pas eu le temps de me répondre.
Dommage, ça aurait été rigolo de se croiser ici.
JC informe donc le contrôleur de qui nous sommes et de nos intentions : "un PA28 à la pompe, 3 POB, pour un vol à destination de St. JUNIEN, sortie SW, 2 000ft QNH". Nous recevons la clairance de roulage derrière le 737. Quelle belle machine!
Le temps est enfin magnifique. Bien longtemps que nous attendions le beau temps. Nous profitons pleinement du paysage magnifique de cette région. Ça change de la maison : c'est tout plat à perte de vue. Tantôt des champs, tantôt des marais et quelques petits villages égaillent ce paysage de carte postale.
Nous approchons de l'Atlantique. Notre JAscotte des Jeunes Ailes admire elle aussi le paysage, et parfois un peu le pilote. L'avantage de piloter dans cet écrin de verdure, c'est qu'on a bien les yeux en dehors du cockpit pour bien admirer le paysage.
Au bout de quelques minutes de vol, le contrôleur de Poitiers s'inquiète quand même un peu de notre trajectoire. JC lui avait annoncé St-Junien en destination, qui se trouve au Sud-Est de Poitiers, aux alentours de Limoges, et nous maintenons un cap au 270. Il nous rappelle donc pour confirmation de destination.
Le vol se poursuit par un survol de l'ïle de Ré, de Fort Boyard et d'une partie de la côte Atlantique jusqu'au Sud de La Rochelle où j'étais passé l'an dernier (pour ceux qui suivent! ;-) ).
C'est donc au Sud de La Rochelle que JC met le cap dans la bonne direction : 090. Notre vol nous conduira à la verticale des installations de Cognac. L'aéroport militaire n'étant pas actif, nous pouvons le survoler tout en respectant l'altitude mini imposée par le répondeur automatique.
Les deux pistes Cognac, en triangle :
En arrivant sur l'aérodrome d'Angoulême, je tente de contacter par radio un "Jeune Aile" local avec qui nous avons rendez-vous pour déjeuner à St-Junien. Il s'agit de Quentin. Vu l'heure de rendez-vous, il ne doit pas tarder de se mettre en vol, ou l'être déjà. Pas de réponse. Il n'a probablement qu'une seule radio à bord. C'est donc par SMS que nous arrivons à nous joindre. Effectivement, il se met en route. Nous arriverons à quelques minutes d'écart sur St-Junien.
Nous arrivons sur le "petit" terrain de St-Junien. La piste fait 585m pour l'atterrissage et a une légère pente. Nous révisons l'arrivée avec JC. Ça fait court, mais c'est acceptable.
Nous dégageons la piste et allons nous garer sur le parking en herbe en face des hangars quand nous entendons arriver Quentin dans son C152 pour sa reconnaissance de terrain.
Quelques minutes plus tard, nous voici réunis pour aller déjeuner. Il nous a fait la surprise d'arriver déguisé en chanteur de Mama Mia. Du grand n'importe quoi, mais on s'est bien marrés!
Après le repas, il est temps de repartir pour Bron. Nous prenons toutefois le temps de discuter avec des membres du club local, par qui nous sommes très bien accueillis. Ils en profitent pour nous parler d'un événement qui semble très sympa : Le "Legend'air en Limousin" qui se tiendra les 7 et 8 septembre prochain. Je glisse à JC, membre du groupe voyages du club, que ce serait sympa d'organiser un vol pour cette manifestation.
Nous prenons congés des membres du club local et de Quentin, et je me mets aux commandes de notre PA28. La décision est prise d'aller refueler sur Limoges, car nous n'avons que la sécurité mini dans les réservoirs et que nos indications de jauges sont défaillantes.
Arrivés sur Limoges nous nous dirigeons vers la pompe à carburant. Pas de chance, il nous faut une carte BP. Nous devrons faire appel à l'essencier pour nous ravitailler.
Je contacte les opérations par radio, car le téléphone indiqué ne semble pas fonctionner. On nous annonce l'arrivée du préposé, mais en voyant arriver le Ryanair (est-ce Marc, là aussi?), nous avons quelques doutes sur la vitesse à laquelle il va nous rejoindre. ceci est confirmé par un pilote local qui nous indique que l'essencier fait aussi bagagiste sur les vols commerciaux. Heureusement, les escales de Ryanair sont de courte durée, mais quand même.
Les pleins enfin faits, nous reprenons notre route pour Lyon. Pas grand chose d'extraordinaire en dehors du Puy de Sancy magnifiquement enneigé et un PAX planant avec les muses. Mais cette fois, soit il s'est débranché, soit il n'a pas ronflé!!!
Merci à mes compagnons de voyage pour l'excellente ambiance et les franches rigolades que nous avons partagées. Merci également pour les droits sur les photos.
A remettre... ASAP
o O o
Le retour se fera le lendemain après un "vol local" qui nous conduira sur le marais Poitevin, Fort Boyard et l'ile de Ré. C'est JC qui prend les commandes de notre PA28, après que nous ayons refuelé.
Nous laissons la priorité de départ au Rayanair, auquel j'avais envoyé un SMS au copilote, des fois que ce soit Marc, mais resté sans réponse. Soit ce n'était pas lui, soit, vu la très courte durée de l'escale, il n'a pas eu le temps de me répondre.
Dommage, ça aurait été rigolo de se croiser ici.
Marc on board?
JC informe donc le contrôleur de qui nous sommes et de nos intentions : "un PA28 à la pompe, 3 POB, pour un vol à destination de St. JUNIEN, sortie SW, 2 000ft QNH". Nous recevons la clairance de roulage derrière le 737. Quelle belle machine!
Le temps est enfin magnifique. Bien longtemps que nous attendions le beau temps. Nous profitons pleinement du paysage magnifique de cette région. Ça change de la maison : c'est tout plat à perte de vue. Tantôt des champs, tantôt des marais et quelques petits villages égaillent ce paysage de carte postale.
Nous approchons de l'Atlantique. Notre JAscotte des Jeunes Ailes admire elle aussi le paysage, et parfois un peu le pilote. L'avantage de piloter dans cet écrin de verdure, c'est qu'on a bien les yeux en dehors du cockpit pour bien admirer le paysage.
C'est bon. Le JC est bien sur la route programmée ;-)
Au bout de quelques minutes de vol, le contrôleur de Poitiers s'inquiète quand même un peu de notre trajectoire. JC lui avait annoncé St-Junien en destination, qui se trouve au Sud-Est de Poitiers, aux alentours de Limoges, et nous maintenons un cap au 270. Il nous rappelle donc pour confirmation de destination.
Le vol se poursuit par un survol de l'ïle de Ré, de Fort Boyard et d'une partie de la côte Atlantique jusqu'au Sud de La Rochelle où j'étais passé l'an dernier (pour ceux qui suivent! ;-) ).
Un peu loin pour saluer le Père Fouras!
C'est donc au Sud de La Rochelle que JC met le cap dans la bonne direction : 090. Notre vol nous conduira à la verticale des installations de Cognac. L'aéroport militaire n'étant pas actif, nous pouvons le survoler tout en respectant l'altitude mini imposée par le répondeur automatique.
Les deux pistes Cognac, en triangle :
En arrivant sur l'aérodrome d'Angoulême, je tente de contacter par radio un "Jeune Aile" local avec qui nous avons rendez-vous pour déjeuner à St-Junien. Il s'agit de Quentin. Vu l'heure de rendez-vous, il ne doit pas tarder de se mettre en vol, ou l'être déjà. Pas de réponse. Il n'a probablement qu'une seule radio à bord. C'est donc par SMS que nous arrivons à nous joindre. Effectivement, il se met en route. Nous arriverons à quelques minutes d'écart sur St-Junien.
Angoulême (LFBU)
Nous arrivons sur le "petit" terrain de St-Junien. La piste fait 585m pour l'atterrissage et a une légère pente. Nous révisons l'arrivée avec JC. Ça fait court, mais c'est acceptable.
St-Junien (LFBJ)
Nous dégageons la piste et allons nous garer sur le parking en herbe en face des hangars quand nous entendons arriver Quentin dans son C152 pour sa reconnaissance de terrain.
Quelques minutes plus tard, nous voici réunis pour aller déjeuner. Il nous a fait la surprise d'arriver déguisé en chanteur de Mama Mia. Du grand n'importe quoi, mais on s'est bien marrés!
Le C152 de la tournée Mama Mia!
Si ça, ce n'est pas du vol local!!!
Après le repas, il est temps de repartir pour Bron. Nous prenons toutefois le temps de discuter avec des membres du club local, par qui nous sommes très bien accueillis. Ils en profitent pour nous parler d'un événement qui semble très sympa : Le "Legend'air en Limousin" qui se tiendra les 7 et 8 septembre prochain. Je glisse à JC, membre du groupe voyages du club, que ce serait sympa d'organiser un vol pour cette manifestation.
Nous prenons congés des membres du club local et de Quentin, et je me mets aux commandes de notre PA28. La décision est prise d'aller refueler sur Limoges, car nous n'avons que la sécurité mini dans les réservoirs et que nos indications de jauges sont défaillantes.
Arrivés sur Limoges nous nous dirigeons vers la pompe à carburant. Pas de chance, il nous faut une carte BP. Nous devrons faire appel à l'essencier pour nous ravitailler.
Notre PA28 à la pompe
Voilà notre 1/2 heure de perdue...
Le voilà sur le départ. Ca a de la gueule quand même!
Les pleins enfin faits, nous reprenons notre route pour Lyon. Pas grand chose d'extraordinaire en dehors du Puy de Sancy magnifiquement enneigé et un PAX planant avec les muses. Mais cette fois, soit il s'est débranché, soit il n'a pas ronflé!!!
Merci à mes compagnons de voyage pour l'excellente ambiance et les franches rigolades que nous avons partagées. Merci également pour les droits sur les photos.
A remettre... ASAP
Sympa ! C'est vrai que c'est une bonne idée de survoler le fort boyard !
RépondreSupprimerBons vols !!
Fabien
Merci Fabien ;-)
SupprimerEn effet ce fut une super journée :D.
RépondreSupprimerJe dirais pour votre défense que vous avez respectée à la lettre: "sur terre le chemin le plus court est une courbe" pour faire Poitiers--St-Junien.
En effet, c'est à remettre :D.
Le chanteur de Mama mia...
MDR!
SupprimerCa t'allait bien en plus! ;-)
Tiens ... j'avais loupé cette balade !
RépondreSupprimerPoitiers ? Vous vous êtes trompé, c'est 20NM plus au Sud qu'il fallait faire escale !
Ya effectivement plein de belles choses à voir dans la région !
Dans les terrains du coin, il faut aussi faire Niort (excellent accueil) et St Pierre d'Oléron ! (avec transit par l'ile d'Aix, Fort Boyard et Chatelaillon pour rejoindre le continent ... mais faut pas passer trop près du Fort à cause des enregistrements TV)
Si vous refaites ca, je veux bien en être, soit dans votre équipage, soit vous accueillir sur place et vous servir de guide (au sol ou depuis un autre avion) ! ;)
Effectivement, la prochaine fois il faut qu'on envisage Couhé et Angoulême...
SupprimerSinon Blondinet va me tailler les oreilles en pointe!!!