lundi 26 mars 2012

La formation KUM continue...

La formation sur le KUM, notre TB20 de 250hp, se poursuit avec Gilles comme instructeur. Le maniement des instruments de gestion du pas variable de l'hélice, les procédures de rentrée/sortie du train et les différents régimes moteurs sont maintenant maîtrisés. Il reste à travailler les atterrissages qui sont encore un peu durs.

Mais ces vols me permettent également de partager un moment sympa avec les membres du club que j'apprécie particulièrement. En effet, j'essaie à chaque fois de proposer une place de sac de sable dans l'avion.

Cet avion n'étant accessible qu'aux pilotes ayant déjà loggé 200h de vol sur leur carnet, ça leur permet de découvrir une belle machine, certes plus toute neuve, mais qui change énormément des autres avions du club, Robin ou PA 28.

La semaine dernière, Albéric nous avait accompagné, m'offrant en retour une super vidéo du vol, avec montage et musique, du travail de pro! Dimanche, c'est Dominique qui nous accompagnait et qui m'a lui aussi envoyé des photos super sympas immortalisant ce moment, ainsi qu'une vidéo du décollage (ci-dessous). Et ce soir, c'est à nouveau Albéric, qui, y prenant de plus en plus de plaisir, nous a rejoint en PAX. Merci aussi Albéric pour le cadeau après le vol.

Je trouve vraiment sympa de pouvoir faire partager ce plaisir entre pilotes et des échanges qui en découlent.

Check-list avant mise en route.

Concentré lors du roulage.

Gilles en train de s 'endormir pendant les essais moteur.

Le radar météo, les voyants de train et le de-icing de l'hélice

Le steward me signale que la cabine est prête!

Alors, c'est parti! Décollage!



Merci encore, Dominique, pour ces images.

samedi 24 mars 2012

Voyage club sur Cannevi !

En ce magnifique samedi, l'Aéroclub Renault Trucks a organisé un voyage avec les trois avions pour Calvi. Le voyage se fait à 10 pilotes qui se répartissent les 4 branches du voyages:
- 1ère branche : Bron - Gap
- 2nde branche : Gap - Calvi
- 3ème branche : Calvi - Carpentras
- 4ème branche : Carpentras - Bron

Je suis très heureux de la répartition des branches car je dois effectuer les 1ère et 3ème, sur des aérodromes où je ne suis encore jamais allé (Gap et Carpentras). Cela fera donc 2 aérodromes supplémentaires à mon tableau de chasse, soit 51.

Le rendez-vous est donné à 7h00 au club pour une mise en route à 7h30. Chose agréable, tout le monde est à l'heure et même en avance. Un de nos pilotes, Federico a même eu la gentillesse de passer par la boulangerie pour quelques mignardises, histoire de nous faire refaire nos devis de masse et centrage. Merci Federico!

Federico est mon COPI pour la 1ère branche. Prévol, mise en route, contact avec la tour en auto-info, roulage, alignement, décollage. Rien de plus classique. J'avais prévu une sortie par SA, mais vu l'activité "intense" de la CTR à cette heure-ci, tous les pilotes décident de faire une sortie par BR pour gagner quelques nautiques.

Arrivés verticale BR, je contacte l'approche de Saint-Exupéry pour une clairance au FL075. Nous avons du relief à passer et une légère brume recouvrant la région. Ce niveau nous permettra d'avoir une magnifique vue de notre fond de carte postale. Nous ne nous y sommes pas trompés. Je suis toujours aussi émerveillé de ces décors majestueux, de cette nature magnifique qui s'offre à nous.

De plus, comme nous sommes avec le 108hp, la montée se fait avec un vario comateux à 300ft/min, ce qui nous laisse bien le temps d'observer le paysage. Merci les croissants de Federico! ;-)

Nous passons le Vercors et ses reliefs accidentés, Villars-de-Lans et ses pistes de ski avant d'arriver sur notre terrain de destination Gap.

Comme proposé par notre chef pilote lors de la répartition des vols, je fais mon intégration par le Sud. Le terrain est en auto-info avec information de parachutage, et donc interdiction de reconnaissance à la verticale terrain, et aucune information de vent.

Les autres avions du club indiquent qu'ils intègrent en semi-directe la 21, puisque c'est la préférentielle au décollage cause vent dominant. Je me reporte en vent arrière, ce qui me permet d'avoir une vue du terrain et de son environnement, pour rejoindre la 21, comme mes camarades de jeu.

Trace du vol Bron - Gap

Gap dispose d'une belle piste de 965m (715m en landing pour la 21) et il y a sur le terrain une intense activité parachutisme et vol à voile, en plus des avions et hélicos.

Gap TWR et l'EC145 du SAF

Nous rejoignons les deux autres avions à la station pour refueller notre monture, puis ce sera à notre tour de prendre un petit café et changer de pilote pour la branche suivante.

Nos montures sur le parking

Original: un poste handicapé sur le parking avion!

Le bar-restaurant sur le terrain est au premier étage du bâtiment ce qui nous donne une vue imprenable sur les installations depuis la terrasse. Il fait bon, 18-19°C et c'est vraiment agréable.

Après cette pause sympathique, il est temps de reprendre notre route pour la traversée maritime qui nous conduira sur Calvi, avec comme but final: "Chez Doumé".

C'est Jean-Pierre qui sera mon Captain durant ce vol. C'est la première fois que je vole avec lui. Nous mettons le cap au Sud-Est pour rejoindre les VOR DGN, puis LUC et enfin STP avant de nous jeter sur la grande bleue. Nous sommes au FL075. Il nous faut impérativement éviter la "R138" de Canjuers qui part du sol et qui n'a pas de plafond, parce qu'à cet endroit nos militaires s'entrainent à la guerre, et ils tirent pour de vrai.

Le SIV de Nice nous rappelle cet impératif car nous avions tendance à nous en rapprocher dangereusement. Puis, une information nous arrive sur la fréquence: l'"AD", avion du chef pilote et notre guide spirituel du jour, se déroute sur Cannes. Petite réflexion rapide en cabine: as-t-il un problème ? Bizarre, aucun de ses messages ne nous le laisse penser et ça fait un peu loin pour un déroutement technique, surtout qu'il y a des terrains plus proches. Est-ce un PAX malade? Là aussi, un peu loin. Ne serait-ce pas un oubli des gilets de sauvetage???

En effet, personne n'a évoqué la mise en place des gilets dans les avions lors du briefing avant le départ. Humm. Ça se pourrait bien! Rapide inspection en cabine, ... effectivement pas de gilet!
Donc, traversée impossible sans cette sécurité indispensable. Tout comme les deux autres avions, nous nous déroutons donc sur Cannes, que je ne connais pas non plus. Un terrain de plus!

Bon exercice de déroutement. Ça faisait quelque temps que je n'en n'avait pas fait, et bien que je ne sois pas PF, je m'amuse à faire l'exercice. Allez, petite révision rapide, mise en service des neurones de secours, recherche des informations enregistrées lors de l'apprentissage et déploiement du T.R.A.C.E.R.:
- un Top : on note l'heure et un point significatif pour nous retrouver
- une Route : quel cap à suivre sans prendre en compte la dérive
- les Altitudes de sécurité : bon, là on est au FL075, donc peu de risque de rencontrer du relief
- le Cap : là, il faut prendre en compte la dérive donnée par le vent
- l'Estimée : à quelle heure devrions-nous arriver
- les Radios et Radio-nav disponibles : nous sommes en contact avec Nice Info, la prochaine sera l'ATIS puis la TWR de Cannes.

Je récupère pour mon Captain la carte VAC dans la classeur du SIA. Je lui lis les infos essentielles pour lui faciliter la charge de travail. On se rend compte que c'est pratique d'être à deux pilotes dans ces cas-là. On se rend compte aussi, que finalement les pilotes professionnels sont presque toujours à deux et que pour eux, c'est donc d'une simplicité enfantine, en plus, ils sont contrôlés en permanence. (private joke pour mes amis Pros. Pardon!).

Tout en effectuant notre descente nous arrivons sur la baie de St Raphaël qui est simplement magnifique. Nous survolons l'ancien aérodrome de Fréjus, laissé à l'abandon après sa fermeture, par un politique incompétent qui avait des envies de bétonnage intensif. Quelle misère!

Au-dessus de la baie de Fréjus.

Il nous faut continuer à descendre, car le transit se fait à 1 000 ft à partir de l'entrée par DR, puis SW et enfin SA, avant de rejoindre la vent-arrière de la 17. Le terrain de Cannes (LFMD) est intéressant car il y a deux pistes en croix.

L'aérodrome de Cannes

Les deux pistes de Cannes

Cannes TWR

Nous sommes autorisés atterrissage sur la 17 et rejoignons nos camarades de jeu à la pompe pour refaire le plein. Petit briefing, où nous avons confirmation que les gilets sont bien rangés... sur le bureau du club! Calvi, tu ne nous verras pas aujourd'hui!

Trace du vol Gap - Cannes

Je suis impressionné par les avions présents sur le tarmac. Bien que nous n'ayons pas le droit de nous en approcher réellement, nous ne sommes qu'à quelques mètres de ceux-ci. Que c'est bon la vie de pilote!

C'est joli, ça. Ça irait bien sur mon avion!

Il de temps de nous restaurer et de réfléchir à un plan B. Notre guide nous propose un transit côtier de Cannes au delta du Rhône avant de rejoindre notre prochaine étape Carpentras. Les négociations se font autour d'un bon repas dans un restaurant proche de l'aérodrome.

Belle tablée!

Salle VIP. Petit, quand même!

Après le passage du poste inspection filtrage (PIF) que nous subissons comme tout passager et tout pilote, avec toutefois un peu moins de rigueur que pour les passagers, nous regagnons à pied nos avions, en longeant à nouveaux ces Falcon, Piaggio, Embraer et autres machines que je n'aurai jamais l'occasion de piloter.

Le PIF

Le parking. Rien à voir avec celui de l'aéroclub!

Le Piaggio.

Dernier briefing et je me mets aux commandes pour ce survol côtier qui me met déjà l'eau à la bouche. Finalement, nous n'irons pas jusqu'au Rhône, mais mettrons le cap au Nord à La Ciotat. C'est Jean-Luc qui sera mon COPI sur cette branche.

L'équipe Top Gun rejoignant les avions.

Nous décollons face à la mer, après autorisation donnée par une charmante contrôleuse, puis nous montons à 1 500ft. Le paysage est magnifique. J'en prends plein les yeux. Un vrai gosse émerveillé. Nous repassons la baie de St-Raphaël, puis longeons la baie de Saint-Tropez où quelques petites barques sont stationnées dans le port, nous longeons Cap Nègre, le Lavandou, puis les îles du Levant, de Port-Cros et de Porquerolles que je connais bien pour y venir souvent en plongée, mais que je n'ai jamais survolé.

Les îles.

Nous sommes en contact radio avec les militaires de Toulon. On sent la phraséo stricte du militaire, qui va jusqu'à nous demander notre autonomie carburant. Il me faut éviter la zone "P 63" de l'île du Levant et la "R 60" du Fort de Brégançon (des fois qu'un président soit en caleçon sur sa terrasse!!!).

Le Fort de Brégançon

Nous continuons par la presqu’île de Giens, où nous voyons, au Nord, la base aéronavale de Hyères (LFTH), nous contournons la "P 62" de Toulon et Saint-Mandrier, et faisons route sur La Ciotat avant de mettre le cap plain Nord pour rejoindre Carpentras, notre prochaine escale.

L'"AD" nous double. Facile avec 55hp de plus!

Les militaires me libèrent et je prends contact avec Provence Info. Encore une charmante contrôleuse, n'est-ce pas Federico? ;) Nous évitons les zones de Marseille puis cap au 315 pour la fin de notre périple. L'arrivée sur Carpentras se fait sans encombre.

Me voici en finale sur la 17 de Carpentras.

Pile-poil sur le plan!

Trace du vol Cannes - Carpentras

Une légère brume nous rend la recherche du terrain peu aisée, mais le GPS nous aide pas mal. Il y a deux planeurs dans le secteur que j'essaie (et j'y arrive) d'éviter. Intégration standard puis vent-arrière pour la 31 préférentielle, et direction la pompe. J'en suis à me demander si ce n'était pas un voyage touristique de découverte des pompes à essence des terrains! Enfin, on les aura quand même toutes faites.

Dernière branche qui nous ramènera à la maison. C'est Jean-Luc le Captain. Nous rejoignons la vallée du Rhône. Il demande au SIV le FL075 et atteignant le FL055, je lui propose de ne pas monter plus haut. Ça n'a que peu d'intérêt vu le relief dans la vallée, nous ne subissons pas trop le vent du Nord et ça ménagera notre monture qui a toujours un vario toujours comateux vu la chaleur extérieure.

Jean-Luc nous négocie une arrivée par BR qui nous est acceptée et c'est donc par une longue finale, comme les liners, que nous arrivons sur Bron. Passage sur la fréquence GND (bonjour Christophe) et arrêt moteur face au hangar.

Trace du vol Carpentras - Bron

Notre avion aura effectué près de 5:30 de vol, et pour ma part je logue 1:15 et 1:35, et finalement trois nouveaux terrains découverts.

Vol complet

En conclusion, belle journée, excellente ambiance, vols très agréables. A refaire!
A sortir de notre mémoire: l'oubli des gilets de sauvetage et pour ma part, l'oubli de l'appareil photo!

Crédit photos : Antoine P. et F.P.
Merci Antoine.

dimanche 18 mars 2012

Visite de Bron TWR

Vu la météo qui nous a cloué au sol, j'ai proposé à mes camarades de vol pour Mende d'aller faire une petite visite de la tour du Bronx. C'est Jean-Luc qui nous a accueilli, comme d'habitude, de façon très sympathique.


Vu la météo, il n'y avait pas énormément de trafic, mais nous avons pu voir de belles machines se poser et venir se garer au pied de la tour.


Le parking N (commercial) est bien vide.


Jean-Luc dans ses explications très claires.


Un magnifique Gulfstream.


Belle allure quand même!
Embraer 135 d'Air France by Régional passant devant le Gulfstream.



Fairchild Métro III


Cesna 560 Citation Encore

Encore cette sacrée météo!

A l'origine, le programme du jour était :


Et puis, une fois de plus, dame météo s'en est chargée, et après une semaine magnifique, sans aucun nuage, elle nous offre ça pour la journée :

A 06:00 UTC :
Et à 09:00 UTC :

Comme il y avait quand même trois avions réservés pour Mende, nous allons essayer de faire un petit vol local avec ceux qui ne sont pas restés sous la couette.

Mais c'est loin d'être gagné : les METAR et TAF ne sont pas brillants.

samedi 17 mars 2012

Début de formation sur TB20

J'ai commencé cet AM ma formation sur notre SOCATA TB20. Une machine de 250 hp qui me permettra d’acquérir les variantes "train rentrant" (RU : retractable undercarriage) et "hélice à pas variable" (VP : variable pitch).


C'est toujours avec mon instructeur favori que je suis cette formation. On ne change pas une équipe qui gagne! J'avais proposé à l'ami Albé de venir faire ce premier tour avec nous, et ça tombait plutôt bien car il n'était jamais monté dans un TB20.

La météo était "idéale" pour cette première leçon de prise en main. L'ATIS "J" de 16:00 Z nous donne un vent du 210 pour 17 kt avec rafales de 25 kt.

Je mets en route et Gilles contact la TWR pour la clairance de roulage... qui nous est refusée. En effet, le candidat-président ou président-candidat, je ne sais pas comment il faut dire (et en fait, je m'en f...) était en meeting au parc des exposition mitoyen au terrain et il revenait justement à son avion en passant, avec son cortège, en traversant carrément les pistes. Donc aérodrome mis en stand-by quelques minutes.

Une fois le cortège dirigé par le COS passé, nous sommes autorisé à rouler tout en laissant bien-sur passer son Falcon de candidat (dans lequel il se trouve) suivi de son Falcon de Président qui le suit de près. Et donc, nouvel arrêt au pied de la tour.

Nous sommes autorisé au décollage en 16 depuis A2, puis virage à gauche pour rejoindre NA, zone dans laquelle nous évoluerons entre 2 500 et 4 000 ft après autorisation de l'approche de St Ex, puisque nous sommes dans leur zone. Finalement, le vent est beaucoup plus calme à ces niveaux et nous ne sommes pas trop secoués, en dehors des évolutions que j'applique à la machine.

Le PA 28 sur lequel j'ai été lâché, il n'y a pas si longtemps, me donnait déjà l'impression d'être aux commandes d'un vrai avion, mais là, quand on pousse la manette des gaz, on se dit que la formation sur DR400 120 hp est bien loin. Quand on pousse la commende des gaz, ça le fait bien! Surtout dans ces conditions de vent.

Et c'est donc des exercices de montée, de descente et de mise en croisière, avec réglage de la PA (pression d'admission), du FF (fuel flow) et du régime moteur (RPM) qu'il faut en permanence corriger dans ce type d'exercice.

Il semble que malgré toutes ces manœuvres, mes passagers ne sont pas malades. C'est plutôt encourageant.

Ma première impression est que les commandes semblent beaucoup plus dures que sur les autres avions que j'ai déjà piloté, et une chose est sûre, c'est que ça va très vite.

La prochaine leçon va arriver très vite et il me faut bien connaître les réglages des différents régimes de vol pour acquérir des automatismes à ce niveau-là. Le reste en sera plus facile.

mardi 13 mars 2012

Personnages vulgaires, passez votre chemin!

Depuis quelques temps, certaines personnes tentent avec acharnement de poster des commentaires dégradants, dévalorisants, voire insultants pour les pilotes et leur communauté, et ce, sous l'étiquette "anonyme".

Tout d'abord, quel courage!
Ensuite, ce site est fait pour des gens biens, qui ont pour passion l'aéronautique et/ou qui ont envie de "donner envie" aux autres.

Il peut m'être fait le procès d'articles plus ou moins sérieux, mais je ne laisserai en aucune manière passer ce genre de propos.

Alors, à vous "anonymes vulgaires", ne perdez pas votre temps et passez votre chemin. Vous n'êtes pas les bienvenus ici et vos propos sont totalement à l'opposé de la qualité des lecteurs visitant ce blog.

Mon plus profond mépris n'a d'égal que votre vulgarité.

samedi 10 mars 2012

PNC dans nos avions

Quel dommage qu'il n'y ai pas la place d'emmener des hôtesses (PNC) dans nos avions...


A partir de quelle taille d'avion, embarque-t-on du personnel de bord? Beech 200?

Je suis sûr qu'un certain pilote de mes connaissances y serait favorable. N'est-ce pas Excellence? ;-)

samedi 3 mars 2012

Envol de JA pour Pontarlier

En ce magnifique samedi, nous avions décidé de faire un petit vol entre "JA" avec Olivier et Yoyo. Après une longue négociation, c'est le terrain de Pontarlier (LFSP) qui est visé.

La navigation sera intéressante car nous allons longer les espaces de Genève. Les décors devraient être magnifiques car nous allons alterner plaine, avec les Dombes, un peu de montagne (4 600ft) et au fond de la carte postale, la chaîne des Alpes. Il doit y avoir pire comme décors!

Sur la rivière d'Ain

Comme la destination est tombée à 18h00 vendredi soir, je suis obligé de me lever tôt pour préparer la navigation (6h00! comme tous les jours ;)). Le rendez-vous est pris pour 10h30 à l'aéroclub.

Préparation du dossier météo: nous aurons quelques nuages sur le trajet, mais aucun problème à la navigation. Préparation du dossier de vol: question poids: pas de problème à l'aller. Il faudra toutefois veiller à ne pas sur-compenser le délestage carburant par le repas que nous allons prendre!

Notre avion arrive du Mont-Blanc, le pilote nous indique que la météo est bonne, mais un peu laiteuse dans les basses couches. Aucun problème, j'avais décidé de naviguer au FL075, soit 2 300m. Au-delà, notre monture a un peu de mal à grimper.

Pré-vol, installation dans l'avion, pour l'aller Olivier sera mon Copi.

Premier contact avec la tour où Christophe officie aujourd'hui, et je demande directement le FL075 pour avoir une clairance directe de l'approche de Lyon. Christophe nous rappelle pendant le roulage pour me donner le code transpondeur donné par St Ex, mais nous ne sommes pas autorisés dans un premier temps à monter au niveau demandé, du moins pas avant d'avoir passé les axes d'arrivée de St Ex.

Décollage en 16, virage gauche, montée dans l'axe, pour rejoindre NA puis on bascule sur la fréquence de Lyon info.

Bourg en vue

Nous sommes autorisés 4 000ft dans la TMA après croisement des axes, puis à notre arrivée au travers de Bourg, Lyon nous autorise 6 500ft et nous demande de passer avec Genève pour plus haut. Je suis déçu, le contrôleur de Genève n'a pas l'accent suisse.

Genève nous autorise, enfin, le niveau demandé et nous demande de rappeler travers St Claude (?). Qu'y-a-t'il donc à St Claude? On a bien notre petite idée, mais ça ne peut pas être ça.... Le reste du vol se fait on-top. C'est magnifique. Vers le bas, on ne voit rien mais la chaîne des Alpes nous offre un magnifique environnement.

Avec le Mont-Blanc dans le fond

Il fait froid dans le Jura

Les lacs sont même gelés

En vue de Pontarlier, nous délaissons le contrôle de Genève pour une arrivée standard dans un ciel totalement dégagé.

Pontarlier en vue (LFSP)

La piste est belle avec ses 1 000m de bitume. Il y a juste "un peu" de neige glacée sur un petit tiers côté gauche et sur toute la longueur. Il faudra donc faire attention à ça, quitte à se décaler légèrement sur le côté droit: il y a un peu de place sur les 30m de large.

La Pontarlier glacée n'est pas un dessert! C'est la piste.

Les hangars de LFSP

Nous garons la bête au parking et nous nous rendons dans le bâtiment mitoyen pour nous acquitter de la taxe. Surprise: il n'y a pas de taxe à Pontarlier. Excellente nouvelle.

Merci Yoyo pour le coup de main! ;)

No taxe

Quel terrain n'a pas son Fuga Magister???

Mission importante maintenant: trouver de quoi nous restaurer. Le terrain est en bord de la zone commerciale de Pontarlier. Plusieurs choix s'offrent à nous: un Buffalo grill, un Campanile et un Vomit-ill (pardon, un Mac-do).

Là encore, grosse négociation (!). Ce sera le Buffalo. Nous sommes bien tentés par une bonne pièce de bœuf. Pour éviter de marcher le long de la route à grande circulation, nous faisons le tour par la zone commerciale. En fait, nous avons fait la ballade digestive avant le repas. Et alors, on fait comme on veut!

Le Buffalo, la route et le terrain!

Il y a un peu de monde, mais nous arrivons à avoir une table assez rapidement. Notre serveur déguisé en cow-boy "piéton" vient nous apporter la carte. Le choix est vite fait.

Ça traîne!

Nous regagnons l'avion en longeant d'un côté la piste d'atterrissage et de l'autre la grande route. C'est assez sympa comme ballade, surtout en digestif, parce que les champs à côté de ceux où nous marchons servent à épandre le lisier. Bonjour les odeurs!

A notre arrivée sur le terrain, Dragon 25 fait une entrée bruyante pour venir chercher des pompiers spéléo. Le H se trouve juste à côté du parking avion, nous ne sommes donc qu'à une dizaine de mètres de l'EC145.

Arrivée de Dragon 25

Les pompiers embarquent et l'hélico s'en va, pour revenir moins de 10 minutes après. Mission annulée.


Pendant la pré-vol, mes camarades de jeu en profitent pour aller visiter les hangars où sont stationnées quelques belles machines dont un biplan Stampe en magnifique état.

Le Stampe

Ça, ça ne doit pas voler, même avec son aile déployée!

C'est l'heure du départ. Yoyo s'est installé en place droite. Alignement, puissance, décollage et nous revoilà dans les airs. Le retour se fera au FL065. Je reprends contact avec Genève qui nous autorise tout en restant éloignés de leur espace de classe C. Bizarrement, le contrôleur nous demande de rappeler travers St Claude. Il y a vraiment quelque chose là-bas pour qu'ils nous demandent tous de rappeler à ce point-là. Peut-être pensent-ils que nous allons nous y arrêter! OK, elle est très mauvaise, celle-là. Pardon.

Même dans le lac, le niveau est bas ;)Au centre

Le vol de retour se fait sensiblement sur le même tracé.


Après St Claude, Genève nous demande de repasser avec Lyon pour la suite du voyage. Je contacte Lyon qui m'indique que je suis n°4 pour parler à la radio, et qu'en attendant qu'elle me rappelle, je ne dois pas pénétrer ses espaces. Je suis en classe G, je débute donc ma descente pour une arrivée en dessous de ses espaces. Finalement, la contrôleuse nous ayant oublié, je la rappelle pour lui dire que nous n'aurons pas besoin de ses services (dommage, elle avait une voix charmante) car nous sommes proches de Bron et que je vais les contacter directement.

C'est toujours Christophe qui nous accueille et nous propose une intégration en longue vent arrière pour la 34, tout en faisant attention au Dragon 69 qui se rend par notre travers droit, sur Neuro-cardio.

Nous arrivons au parking après 2h20 bloc-bloc, après un voyage très sympa et une journée très agréable. Comme disent nos "excellents" politiques: "Bon bilan!"

Merci pour cette belle journée. Merci Yoyo pour les photos!