dimanche 31 mars 2013

Un ami, ça peut être surprenant...

Pour planter le décors, il y a quelques jours, le calendrier m'a doté d'une année de plus au compteur. Bien sûr la famille m'a manifesté son affection ou son amour, et l'ensemble de mes amis m'a aidé dans cette épreuve, soit par des appels soit par des messages. C'est toujours très agréable, bien sûr et ça fait chaud au cœur. Un grand merci à tous.

Mais samedi soir, en reprenant ma voiture au club, où j'étais passé en vue de la préparation d'un voyage prochain, j'ai trouvé accroché sous l'essuie glace du pare-brise, un sac en plastique contenant une enveloppe. Surprise!!! Voyant la marque sur le sac plastique, j'ai tout de suite compris de qui il s'agissait, mais je m'attendais à une "connerie" de plus, car nous avons l'habitude de nous "taquiner" avec ce personnage...

Sur l'enveloppe se trouvait les traditionnelles formules d'anniversaire, même si certaines étaient dans un langage, disons "original", mais ça m'a déjà bien fait rire. A l'ouverture de l'enveloppe, quelle surprise : une safety card totalement personnalisée et plastifiée, avec mon logo "Air Franck" (créé par un de mes neveux, il a quelque temps).

J'ai trouvé ça super sympa, vraiment, et très original comme cadeau, d'autant que je suis collectionneur de ces fameuses safety cards.

Mais la luminosité de cette heure tardive ne m'a pas permis de regarder en détail, l'ensemble des messages de sécurité inscrits sur cette carte. En plus, je reprenais ma voiture, donc aucune nécessité de lire le document. Ce n'est que dimanche, au petit matin, que je retrouve sur mon bureau ce document posé à côté de mon PC. Et là, quelle surprise. Tout y est, bien sûr, en terme de sécurité, mais avec des messages TRÈS  personnalisés. Va falloir que je fasse attention à ce que je raconte... Comme dans la nature : "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". 

J'ai donc voulu partagé avec vous, fidèles lecteurs, cette safety card, et par la même, encore en remercier son auteur pour ce très amical cadeau, et surtout cette pièce unique de ma collection. Un ami, ça peut être surprenant, et c'est cher! 

Merci l'Ami!




dimanche 24 mars 2013

Aérodej de Roanne... Mais si, ça passait!

Ce matin, nous avions rendez-vous avec Thomas et un de ces amis pour nous rendre à l'aérodej de Roanne (LFLO). Le même vol était prévu dans mon autre aéroclub, sur Bron, ce qui devait faire quatre avions depuis le BRONX.


Depuis hier soir, nous scrutions le ciel et analysions les bulletins météo. Il n'y avait rien d'encourageant, mais autant l'avion par tempête de ciel bleu est très agréable, c'est aussi sympa de faire des vols un peu techniques dans des conditions météo dégradées, sans se mettre en danger. Nous décidons donc de faire un point téléphonique ce matin à 7h00 pour prendre la plus sage des décisions.

Comme prévu, point météo au réveil. Ce n'est toujours pas bien bon, mais comme d'habitude, c'est le départ qui pose problème depuis Lyon, alors que les METAR et TAF ne sont pas si mauvais du côté de Roanne. Nous décidons de faire le point sur le terrain, avec tous les éléments en main, afin de voir si c'est jouable quitte à reporter un peu le départ.

Dossier météo en main, lecture des cartes, étude des images radar... et ce n'est pas encourageant. Que faire? L'ATIS "B" de Bron nous donne du VFR Spécial : une visi de 4 800m, FEW010 BKN043 OVC072. Chose rigolote, l'ATIS en anglais donne les mêmes hauteurs de nuages mais en mètres. Dur dur le dimanche matin, les gars! ;-)

Le Nord de Lyon est complètement bouché, comme d'habitude sur le Val de Saône et les Dombes. Nous envisageons donc un départ par le Sud. Nous irons rejoindre St-Etienne pour contourner les massifs s'ils sont accrochés et remontrons la vallée de la Loire. D'un commun accord, nous décidons de tenter le départ, et reviendrons au-cas où la météo ne nous laisse pas passer.

Avant de partir, je jette un oeil du côté de l'autre aéroclub, ça semble ne pas bouger beaucoup. Pourtant, un certain nombre de voitures sont stationnées devant. Nous faisons le plein de l'avion et c'est Thomas qui prend la place de gauche pour l'aller. Nous sommes autorisés à rouler pour le point d'arrêt A4. pas de chance, c'est la 34 qui est en service alors que nous partons vers le Sud. Ce n'est pas grave, ça nous donnera une bonne estimation de la visibilité horizontale et du niveau réel des nuages.

Nous sommes autorisés décollage, Thomas met en puissance et nous voilà partis. Nous passons les 1 500 ft du tour de piste toujours pas de FEW. C'est vers 2 400 ft en éloignement du Bronx que nous rencontrons les premiers nuages. Nous sommes libérés par la tour de Bron à SA. Le contrôleur nous demande la réalité des nuages que nous lui transmettons. La couverture nuageuse OVC est bien au-dessus des nous et nous sommes bien en SCT en dessous, mais nous voyons très souvent le sol. J'en profite pour faire une photo et l'envoyer au "G.O" du groupe "voyages" qui a réussi à se lever pour qu'il transmette l'info aux équipages de l'autre club, afin qu'ils disposent de la réalité en l'air si jamais ils n'ont pas déjà abandonné.

Au départ de Bron... 

On approche SA... vive le "on top" en sandwich!

Nous n'entendons pas grand monde sur la fréquence du SIV Lyon comme sur celle de Clermont. Nous devons être les seules tranches de jambon dans ce sandwich nuageux. Et puis, d'un coup, la radio crépite sur Clermont Info. C'est un autre DR400 qui vient de St-Yan et souhaite rejoindre Roanne pour l'Aérodej. A priori, nous serons donc au-moins deux avions à déguster les croissants de la boutique aéro. Je craints beaucoup pour la bouée qui va encore prendre cher!

Nous faisons tout le vol on top et sous plafond entre 4 800 et 5 000 ft. Le plafond est à au-moins 6 000ft. De temps en temps, une tache de bleu nous apparait. C'est magnifique et surtout inhabituel comme décors. Nous arrivons vers Roanne et quittons Clermont info en leur donnant les conditions météo du moment pour les autres éventuels aventuriers.


Ca se dégage à l'arrivée de Roanne


L'AFIS de Roanne est à son poste. il nous annonce la 20 en service, et comme nous arrivons pas le Sud, nous intégrons directement la vent arrière main droite. L'autre avion que nous avions entendu sur la fréquence vient de se poser.

Après un atterrissage tout en douceur, nous sommes dirigés vers la parking par des placeurs, qui ont même la gentillesse de nous reculer sur l'emplacement de parking alors que nous sommes encore à bord. Comme les gros avions, nous avons droit au push-back. Extraordinaire. Quel organisation!

Après avoir salué nos hôtes et échangé quelques mots sympathiques, nous sommes dirigés vers le buffet, où nous sommes accueillis par la Présidente de l'aéroclub local : 

Si vous passez par-là, allez les saluer. Ils sont très accueillants.

L'accueil est chaleureux. Petit café, brioche Roannaise excellente (trop excellente), fruits frais, jus d'orange et contacts très sympa par un grand nombre de présents. Ici, les gens viennent vers les autres pour discuter... C'est certain, on n'est plus sur Bron!

Nous en profitons pour faire la connaissance d'un des journalistes d'Info-Pilote, également rédacteur en chef adjoint de "Carnets de vol", le magazine aéronautique de France 3. Très sympa ce premier contact, et après avoir discuté de ce que nous faisons dans les aéroclubs où je vole, et notamment du Groupe "Voyages" et de l'association Jeunes Ailes, il me propose que nous échangions nos coordonnées, pour de futurs contacts, voire articles dans le magazine Fédéral.

Il est temps pour nous de retourner affronter les éléments, non sans avoir participé à la photo de groupe. Peut-être que ce sera ma deuxième apparition dans cette revue...

Après la prévol habituelle et un point météo, qui est quand même "LE" sujet du moment, je me mets aux commandes de notre monture, et contacte l'AFIS, toujours à son poste. La piste en service est maintenant la 02, donc une fois de plus, dans le sens inverse de notre route, car nous partirons encore vers le Sud, mes monts du Lyonnais étant encore accrochés.

Après avoir pris congé et remercié nos hôtes, je contacte l'info de Clermont. La météo est toujours la même qu'à l'aller. Nous arrivons à monter à 5 500 ft, au-dessus d'un champ de nuages magnifique. Ayant un peu l'habitude de faire du "on top", je n'avais jamais vu ce paysage blanc et totalement lisse. D'habitude, les nuages ressemblent à des boules de coton, alors que là, c'est plus un champ de neige.

C'est le jambon qui prend la photo depuis l'intérieur du sandwich

Au loin, nous voyons des trouées laissant apparaitre le sol, nous pourrons donc descendre, mais la hauteur du boyau dans lequel nous évoluons n'est pas super important : nous avons environ 1 000 ft d'évolutions entre le bas et le haut. Par contre, la visi horizontale est parfaite, nous avons largement la vue à plus de 10km.

Tout en effectuant de petits slaloms pour éviter les nuages et rester en condition VMC, nous rentrons sur Lyon. A notre arrivée, mes premières trouées nous laissant apparaitre le sol sont au-dessus de la vallée du Gier, ce qui est parfait. Nous descendions avec un taux légèrement au-dessus de la normale afin de rejoindre notre altitude d'entrée dans la TMA. Lyon Info nous libère et nous demande de passer sur la tour de Bron. Il n'y a aucun trafic, même pas d'IFR en fréquence. Serions-nous les seuls à voler? Ca semble être la cas. Il est vrai que l'ATIS annonce du BKN à 2 000 ft, ce qui n'incite pas à sortir ses ailes.

Nous voilà rentrés et bien rentrés. C'est un vol que je n'aurai probablement pas fait seul, car monopolisant pas mal les ressources intellectuelles, mais qui permet de travailler les vols un peu techniques et envisager les possibilités de déroutement. Vol intéressant en terme d'expérience.

Merci à Thomas et à Lionel pour ce bon moment.

mardi 19 mars 2013

Aéroski 2013 des Jeunes Ailes


Voilà un an que nous attendions ça : l'Aéroski des Jeunes Ailes. 14 mois d'attente, plus exactement.

L'an dernier, c'était le dernier WE de janvier où nous nous étions retrouvés à Megève pour un programme fort intéressant : un tour en avion chaussé de ses skis pour aller faire des touch and go sur les glaciers, et un peu de ski, accessoirement. D'autres activités pouvant être réalisées, il suffit de rajouter un "p" quelque part et certains comprendrons. Malheureusement, dame météo s'était fait le malin plaisir de nous clouer au sol (une fois de plus) et tout le WE s'était finalement soldé par du ski dans des conditions pas super agréables. Heureusement, l'organisation, le groupe et l'ambiance avaient permis de passer un excellent WE.
Tout ceci était décrit ICI.

C'est donc en ce WE des 16 et 17 mars qu'un certain nombre d'entre nous a retenté l'expérience de l'Aéroski, toujours à Megève. Les conditions météo semblaient être de la partie, au-moins pour le samedi, ce qui devait nous permettre de réaliser une expérience extraordinaire : nous poser sur les glaciers de la vallée de Chamonix.

C'est donc le vendredi soir que toute l'équipe se retrouve dans notre lieu de résidence, autour d'une bonne raclette, servie par "Hervé". Les "anciens" font connaissance avec les "nouveaux" venus, et cette année ils sont au nombre de trois : Michèle, Valentin et Yoann. Tout de suite le courant semble bien passer, peut-être que la raclette et le vin blanc de Savoie y ont contribué, toujours est-il que cette première soirée a été l'occasion de nombreux éclats de rire. Et ça ne s'est pas vraiment arrêté durant tout le WE.

Après un repas "léger", les heures de rendez-vous sont prises pour le lendemain matin : heure de réveil, rendez-vous du petit déjeuner, perception du casse-croute de midi (important pour certains, semble-t-il), arrivée au terrain pour sortir les avions....
Le premier point était assez polémique : pour certains, trop tôt, pour d'autres... la journée commençait encore plus tôt...

Justement, voilà le paysage vu vers les 7h00 du mat'

Après une bonne nuit passée avec le sommeil du juste, nous nous retrouvons au petit déjeuner, accueillis par "Hervé. Hervé est devenu l'emblème charismatique de ce WE depuis l'an dernier. Un Aéroski sans Hervé, ne serait plus un Aéroski. Il manquerait forcément quelque chose. 

Nous arrivons tant bien que mal à lui expliquer ce que nous prendrons au petit déjeuner, et finalement, chacun a pu bénéficier de sa boisson préférée. En écrivant ça, j'en entends déjà certains très légèrement moqueurs (mais vraiment très légèrement) dire "boisson préférée, certes, mais que au petit déjeuner, parce que dans la journée, c'en est bien d'autres". Enfin, laissons passer les sarcasmes!

Il est temps de partir pour le terrain où notre Président doit nous attendre. A notre arrivée, les portes des hangars sont déjà ouvertes et les avions en train de sortir. Après avoir salué les membres "émérites" de la plateforme : le Chef pilote, le responsable et bien-sur Chaton (!), nous aidons à disposer nos montures sur le parking de l'aérodrome. Enfin, l'un d'entre nous n'ayant malheureusement pas trouvé la sortie des ses poches, n'a pu en extraire ses mains et nous aider dans la manipulation des avions, à son grand regret, bien sur. Mais la discrétion et l'amitié m'en ont fait oublié le prénom.

Petit briefing avec le chef pilote qui organise les tours d'avions. Nous sommes six à voler et nous aurons finalement deux avions à disposition au lieu d'un. Nous partirons à deux par avion avec un instructeur.
Premier équipage, nous laissons les honneurs aux nouveaux de la dream team, Michèle et Valentin. Avec Pierre, nous constituerons le deuxième équipage, et comme pour garder les meilleurs pour la fin, le dernier vol sera assuré par Arnaud et Yoann. Mais le fait d'être dans la catégorie des meilleurs implique des sacrifices, il leur faudra attendre notre retour... dans 2 heures.

Nous voici partis dans notre Mousquetaire immatriculé F-PMGV, où je me mets aux commandes. je n'ai volé qu'une fois sur cet avion et pour un vol de... 10 minutes, en septembre dernier (vol sur Saint Roch Mayeres). Il me faut donc me remettre dans l'avion et trouver mes marques. Vu la température extérieure, nous le laissons chauffer doucement ce qui me permet de refaire connaissance avec la bête.

Ce sera donc l'"India 2" qui partira en premier avec Michèle, Valentin et Jacques.

Nous suivons difficilement car l'avion est moins puissant. Nous survolons la vallée de Chamonix et arrivons au-dessus du glacier du Tour, qui sera notre première étape. Il y a un monde fou qui tourne autour, ce qui fait que l'"India 2" renonce alors que nous persévérons.

Pym's m'explique la façon de se présenter, de reconnaître le terrain, d'apprécier l'aérologie, de déterminer les points de visée et de toucher... Tout un programme. Les paysages sont magnifiques et il faut quand même se concentrer sur ce qu'il va falloir faire dans quelques instants... atterrir!

La reconnaissance se fait en trois étapes : haute, moyenne et basse hauteur. Il faut également surveiller les autres avions et voir comment ça réagit au moment où ils touchent le sol. Nous longeons les massifs, nos ailes ne passent pas loin (pour moi) mais Pym's est très confiant. Je fais mon premier circuit dans le cirque offert par la montagne. Craignant d'être juste, je décide de faire d'un pic rocheux et je me fais engueuler par l'instructeur car je viens de me mettre en infraction : le fait d'avoir le tour de ce "petit" cailloux, je me retrouve en Suisse... sans plan de vol! Quelle honte! Bon, c'est vrai que les avions ne sont pas équipés de transpondeur, donc...

Je reviens pour un autre passage de reconnaissance à plus basse altitude. C'est de plus en plus près du massif, de plus en plus impressionnant... Troisième tour pour le passage à basse hauteur. Pym's me demande d'évaluer l'altitude du terrain. Je ne me goure pas trop, ça me rassure. Je procède donc à un éloignement pour m'aligner. Voilà la finale qui arrive. c'est très impressionnant.

Notre arrivée sur le glacier du Tour (et la très légère incursion en Suisse)

Le toucher est très doux, la neige doit bien amortir. Ce qui est déstabilisant, c'est que l'on doit maintenir du moteur en atterrissant, ce que l'on ne fait pas en temps normal. Malgré la puissance, l'épaisseur de neige étant si importante que nous nous trouvés bloqués juste avant de tourner pour se remettre dans la descente. Malgré la puissance du moteur, notre monture ne veut rien savoir. Nous voilà bien plantés! Mais avec Pym's, il y a toujours une solution.

Il demande à notre passager de descendre de l'avion pour aller nous aider à tourner en poussant l'aile pendant que nous donnerons de la puissance moteur, puis nous décollerons et reviendrons le chercher au prochain tour! Quelle chance j'ai d'être aux commandes. Pierre descend donc et nous aide à nous réaligner pour partir. Il doit quand même pousser fort, et l'effort à fournir à 11 500ft n'est pas anodin, ni la récupération, du reste.

Nous voilà donc partis, avec Pierre resté sur le glacier, planté au milieu de nulle part, à regarder passer les avions. Dommage qu'il n'y en ait eu aucun entre notre décollage et notre atterrissage. Ça aurait certainement surpris les équipages de voir un mec planté là tout seul. Bon, comme on l'apprécie bien, nous sommes quand même retournés le chercher. Grand bien nous en a pris, car il en avait profité pour filmer mon retour :

 Merci Pierre pour cette vidéo prise au péril de ta vie!!!

Le petit "Tour" de récupération

Posés sur le glacier d'Argentière

Nous quittons le glacier du Tour pour celui d'Argentière

 Après un changement de pilote sur le glacier, c'est donc Pierre qui prend les commandes avec le Président à ses côtés. Je profite encore plus du paysage, je suis émerveillé (comme toujours, me direz vous) par un tel spectacle.








L'esprit de Pym's protégeant ses Jeunes Ailes!





Tiens, la JAscotte se repose sur le cône d'hélice...



Départ du glacier du Tour pour le Talèfre


Quelques posés sur le Talèfre avant un retour sur le Tour, puis à Megève

Merci Walli, pour ce montage des meilleurs moments:



Le lendemain fut plus reposant vu la météo pourrie nous rappelant l'année précédente, ou nous faisant payer le fait de ne pas avoir ramené l'ensemble de la bonne équipe que nous étions.

Vive l'équipe 2013. Merci pour l'ambiance, mais ce serait sympa de vous trouver une autre tête de turc pour l'an prochain, si vous voyez ce que je veux dire... ;-)

lundi 4 mars 2013

Enfin un vol sur les Alpes...

Vu la météo actuelle sur la région Lyonnaise, cela faisait plusieurs WE que j'étais obligé de remettre ce vol sur ce magnifique relief enneigé. Une des dernières que je suis venu, c'était pour aller me poser à Megève afin de repousser l'échéance de fin de validité de mon autorisation de site sur Mégève, c'était le 31 octobre 2012. Mais il n'y avait encore pas de neige (ou pas trop) sur le relief.

Depuis pas mal de temps, il y a une couche impossible à franchir au-dessus de la région, mais aujourd'hui le temps semble faire preuve de clémence à l'encontre des modestes pilotes que nous sommes.

Malheureusement, il ne reste pas grand chose comme avions de disponible. Notre Robin 160cv n'est pas encore revenu de sa GV à Darois pour cause de météo et l'avion de remplacement que nous avions, un Ecoflyer, est reparti vendredi pour d'autres horizons. Je réserve donc un Robin de 120cv et ne pourrai donc emporter qu'un seul PAX pour ce vol.

Nous voilà donc parti pour un vol qui nous conduit au-dessus de St-Exupery, puis au Nord de Chambéry pour mettre le cap sur La Clusaz et la vallée de Chamonix. Une fois passé les plaines lyonnaises, le temps est magnifique.

Voilà la grisaille passée...

Le massif du Mont-Blanc s'offre à nous

Les skieurs doivent s'en mettre plein les jambes et plein les yeux de cette tempête de ciel bleu. Et nous, nous sommes ici, quelques centaines de pieds au-dessus de le leur tête.

Notre belle station de La Clusaz

Le massif de l'Aiguille et le col de Balme

Petit contact téléphonique avec ma soeur pour lui faire coucou depuis les 9 500 pieds où nous sommes. Sur la piste, on a dû la prendre pour une folle à faire coucou à l'avion. Bon, ça, on le tient de famille, on s'y est fait.

 Tracé sur La Clusaz

Nous poursuivons sur Chamonix. Il va falloir ouvrir l'oeil, vu la météo, il va y avoir du trafic dans le coin. Ma passagère a les yeux grands ouverts devant tant d'émerveillement.

Le Mont-Blanc, majestueux

Le glacier d'Argentière

La Vallée Blanche et le glacier du Tacul

L'Aiguille du Midi et son relai hertzien

Le Mont-Blanc tout au fond

Les glaciers sont couverts de neige, et il y a du monde sur la Vallée Blanche. J'espère que nous aurons le même temps dans un mois pour la faire.

Trace contre le Mont-Blanc
 
Nous passons au-dessus de Megève, histoire de faire également un petit coucou aux amis sur place. Mais la piste est contaminée, donc impossible de se poser. Espérons que ça fondra avant le 1er mai, sinon : et Hop! (comme dirait Lionel Guerin)*, la qualif de site, envolée!!!

Altiport de Megève : Hello Pym's, Salut Chaton!


 
Sur le retour, la météo est n'est pas super bonne. Toujours cette couche de brume au-dessus du Lyonnais. Mais c'est pas grave. On s'en est mis plein les yeux pendant deux belles heures.

* citation empruntée à mon ami Albéric (j'espère que les droits ne seront pas trop exorbitants) ;-)