C’est donc samedi matin, à 9h (certains jeunes ont du mal à se lever !), que nous nous retrouvons au club pour un départ vers le Grand Sud. La météo n’est pas géniale : le plafond est bas (1500ft), il nous est donc impossible de partir pour l’instant.
Direction l’avion pour une préparation minutieuse, avec lavage du pare-brise, installation des bagages à bord (merci skylogistic !), pré-vol minutieuse du Commandant JC pendant que le plafond se lève, vraiment à son rythme.
Petit point météo vers 10 heures pour vérifier que ça passe dans la vallée du Rhône. Ce n’est pas la route que nous avions prévue au départ car nous pensions être plus directs, mais faute de mieux, il nous faut nous adapter.
Nous prenons la décision de partir avec l’option vallée du Rhône. Le dossier météo étudié avec la plus grande minutie nous indique que nous sortirons des nuages entre Valence et Montélimar. Nous voici donc en route pour un vol en « radada » au-dessus de l’autoroute. Il va nous falloir ouvrir l’œil pour ne pas percuter un hélico Gendarmerie en surveillance autoroutière.
L’autoroute des vacances est déjà très chargée et la circulation se fait en accordéon à perte de vue. Combien de temps vont mettre toutes ces personnes pour rejoindre leur lieu de villégiature ? Avec le vent que nous avons dans le dos, notre arrivée estimée à Montpellier-Candillargues (LFNG) est prévue après 1h15 de vol.
Arrivés travers Valence-Chabeuil, nous informons le contrôle que nous allons monter au FL055 (1 700m). Le plafond sur Valence étant à 1 100 ft, le contrôleur s’inquiète un peu de nos intentions. Bien-sûr monsieur le contrôleur que nous n’allons pas rentrer dans la couche. Quelle idée ! Nous avons une magnifique trouée bleue au-dessus de nous et nous allons en profiter pour partir « on-top », d’autan qu’un hélico bleu nous est signalé dans le secteur.
Une fois de plus ce moment est magique. Tout en respectant les règles de l’air, nous sommes entourés de nuages et notre montée se fait en effectuant un 360 pour ne pas avoir à trop se rapprocher des nuages. Nous arrivons sur une mer de coton. C’est très beau ce plancher immaculé de blanc et cet horizon d’un bleu pur.
Nous pouvons maintenant mettre le cap plus à l’ouest pour rejoindre notre destination. Nous surfons sur les nuages, avec la distance de sécurité qui va bien, bien-sûr, et petit à petit ceux-ci se dissipent. Notre étude météo était bonne. La fin du voyage se fait sans nuage. Nous passons travers d’Aubenas (LFHO) puis de Ruoms (LFHF), le long des magnifiques gorges de l’Ardèche. Un petit coucou à la maman de l’ami Jean-Phi avant de poursuivre notre route.
Ruoms est un terrain où nombre d’entre nous au club souhaiteraient être lâchés pour bénéficier du camping en bordure d’Ardèche et de sa piscine pour des petits WE sympathiques, mais notre Chef-pilote ne l’entends pas de cette oreille. Dommage !
Nous poursuivons notre route sur Montpellier et commençons à entrer dans des zones où il s’agit de bien maîtriser la radio. Le secteur est compliqué et l’ensemble des traits bleus sur la carte ne rassurent pas.
Mais grâce à un service du contrôle efficace nous nous rapprochons petit à petit de l’apéritif… pardon, de notre destination ! Malgré tout, la charmante contrôleuse a compris que nous allions sur Montpellier-Méditerranée et nous demande la piste que nous souhaitons, puisqu’il y en a deux parallèles. Ça doit être très sympa de se poser sur cet aérodrome, mais la taxe d’atterrissage a tendance à nous en éloigner. Nous resterons donc sur notre objectif : Montpellier-Candillargues, « petit » aérodrome disposant d’une piste de 900 mètres (quand même), situé en bordure des étangs.
Montpellier-Candillargues (LFNG)
A notre arrivée, un biplan fait des tours de piste. JC nous fait une intégration parfaite du circuit d’aérodrome (comme toujours) et nous rejoignons le parking sur lequel nous attends Gilles, en grande tenue de vacancier. Il nous tarde d’adopter la même vu la température.
Nous nous dirigeons vers le restaurant organisé par Gilles où nous sommes accueillis par un verre de sangria. Ca commence bien, cette petite virée. N’est-ce pas JC ?
Un cliché rare!
Après un bon repas, Gilles nous emmène faire un tour sur son « somptueux bâtiment », un bateau à moteur de 8m de long, le long de la côte et dans le port de Palavas, pour rejoindre le canal du midi.
Retour en mer où nous en profitons pour une très très petite baignade, l’eau devant être à 16°C. Le bateau file à vive allure en mer. Nous prenons à tour de rôle les commandes. JC a failli passer à l’eau en voulant faire ces quelques photos.
Après une soirée fort sympathique, nous avions décidé de faire un vol local ce dimanche matin avec Édouard aux commandes de l’avion, lui qui fût résident local il y a peu de temps et où il avait appris à piloter. C’est très sympa d’avoir ce genre de visite touristique avec guide accompagnateur. Nous souhaitons faire ce vol tous les quatre dans l’avion. Devis de masse et centrage effectué et avec les niveaux de carburant dans la machine, ça passe.
Gilles, instructeur, passe au pilote une dernière consigne : si l’avion n’a pas atteint la vitesse de rotation au niveau de la manche à air, il faudra effectuer un arrêt-décollage. Commandant Édouard acquiesce.
Nous empruntons le taxiway indiqué sur la carte d'aérodrome:
Sur la carte VAC, il est précisé de ne pas l'emprunter après de fortes pluies... ah bon! En rejoignant le seuil de piste, nous longeons des avions servant à la lutte anti-moustique, avec leurs drôles d'habitacle:
Décollage en 32, puis virage à droite pour une vue magnifique sur La Grande Motte, même si la ville a une architecture très particulière:
puis Le Grau du Roi:
Nous survolons ensuite les marais salants qui prennent avec l'évaporation de l'eau, une magnifique couleur rouge:
Derrière les marais salants, la magnifique ville d'Aigues-Mortes.
Nous repartons vers le Sud-Ouest, et passons à la verticale de Montpellier Méditerranée (LFMT):
Nous arrivons ensuite sur Palavas-les-Flots et son restaurant panoramique, que nous avions visité la veille par la mer:
Nous poursuivons notre route en direction de Frontignan que je connaissais plus pour son excellent vin plutôt que sa raffinerie de pétrole (chacun ses repères!).
Les stockages de la raffinerie sur la gauche
et les vignobles.
En dehors de ça, la ville semble agréable avec d'un côté la mer et de l'autre, le Bassin de Thau dans lequel se trouve les parcs à huitres:
Retour à Candillargues pour un déjeuner léger avant de reprendre la route du retour.
Je suis au commandes avec Édouard en copi. Malheureusement, pas de photos de cette branche, mais le vol s'est magnifiquement passé avec un passage au-dessus des gorges de l'Ardèche toujours aussi encombrées de kayak.
Le vol se faisant au FL55, nous avons une magnifique vue grâce à une visibilité excellente.
Merci messieurs pour cet excellent WE.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire