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dimanche 22 juillet 2012

Escapade chez les British...

Voilà un WE que j'attendais avec impatience : aller faire un petit tour du côté des îles anglo-normandes, et ce, pour plusieurs raisons.

Sans ordre particulier, ça devait être un vol sympa, mais long (environ 380 NM), traverser toute la France, survoler les châteaux de la Loire... Un vol qui ne pouvait que laisser des souvenirs extraordinaires. Ensuite, vu l'équipe alignée au départ, ce ne pouvait être qu'un séjour mémorable : Christian, Gilles, JC et votre serviteur... Une équipe comme ça, en période de JO, ça vous rafle toutes les médailles! Enfin, aller m'essayer au British chez les British allait être un bon test pour vérifier mon niveau. Bon, sur ce point, je ne m'entendrai pas longtemps!

Le voyage se faisait à deux avions : le "j'écume" (ceux qui suivent ces lignes comprendront), avec aux commandes du char céleste les sieurs Gilles à l'aller et Christian au retour, et le PA28 "Lima-Alpha" pour JC et moi. Le WE à donc commencé il y a quelques jours par la validation de la route avec JC. Vu l'autonomie de l'avion, vu le temps de vol à réaliser et surtout vu l'autonomie de notre monture et la quantité de kérosène nécessaire en cas de déroutement à l'arrivée sur les îles, nous décidons de faire deux branches : Lyon-Bron -> Amboise et Amboise -> Aldernay.

Pourquoi Amboise, et bien on peut y reffueller avec la carte Total, et c'est à peu près à mi chemin. La route est approuvée. Nous l'affinons juste pour bien passer au-dessus de quelques châteaux de la Loire, notamment Chenonceau, Amboise et Chaumont au départ, puis au-dessus du Mont St. Michel au retour. JC prépare les premières branches et je me colle aux secondes.

Rendez- vous est pris la veille du départ à l'aéroclub pour faire le point avec l'équipage de l'autre avion : météo, heure de départ, heure d'arrivée... Et là, grosse claque dans le gueule par nos deux pilotes pros et super expérimentés : "Eh, les jeunes, votre refuelling à Amboise, c'est bien, mais les British sont hors Schengen, et il faut passer par un aérodrome douanier!!!" Aaaah, m... Pas vu arriver celle-là! Bon, on recommence tout! Après de nombreuses tergiversations, il est décidé de faire la pause au Mans. Certes, les branches ne sont plus du tout équilibrées, mais entre l'aller et le retour, ça reviendra au même.

Petit tour sur la carte VAC pour vérifier les horaires des douanes. Super: il faut prévenir la veille avant 16:00! Il nous reste 15 minutes!!! Coup de téléphone en urgence. La charmante personne nous indique que tout doit se faire par mail et qu'elle nous envoie l'imprimé. Plus que 10 minutes pour le remplir et le renvoyer... Ouf, c'est passé et on a même la confirmation de la réception! Trop fort ce JC.

A la grande joie de JC, je passe le récupérer chez lui à 05:30, horaire qu'il affectionne particulièrement. Comme il va faire la première branche, j'ai intérêt à le garder éveiller sinon... Nous arrivons au club, préparons nos dossier de vol (météo, NOTAM,...) puis regagnons l'avion attaché sur le tarmac. JC avait pris la peine de faire les pleins la vaille au soir, étant le dernier à voler sur l"avion. A cette heure-ci, peu d'activité sur le "Bronx". La tour n'est toujours pas éclairée. Nos amis contrôleurs arrivent plus tard.

JC fait sa prévol consciencieusement, comme à son habitude, mais à un rythme légèrement plus lent... C'est dur à cette heure-ci! A 06:40 "local", mise en route de notre monture qui démarre au quart de tour. JC est Cap'tain et je m'occuperai de la radio, histoire de ne pas m'endormir non plus. J'annonce nos intentions sur la fréquence tour, et pour une fois, nous n'aurons aucune réponse. C'est triste finalement.
Il est 06:40, et le soleil commence à se montrer.


Alignement, puissance, décollage... tout se passe bien. Un léger voile nuageux recouvre le Bronx, mais il est très haut. Sur notre route, nous en aurons probablement deux et nous naviguerons en tranche de jambon, c'est à dire nous entre deux épaisseurs de nuages. Après décollage, je contacte l'approche de Lyon pour nous faire identifier et demander à monter au FL065, ce qui nous est accordé immédiatement. Aucun trafic sur St Exupéry à cette heure.


Le vol jusqu'au Mans (LFRM) se déroule sans encombre, avec peu de monde sur les fréquences SIV. Nous nous posons quand même pas mal de question sur l'aéroport douanier. Y aura-t-il bien des douaniers à notre arrivée? Ce serait quand même une expérience originale que de se faire contrôler, et bizarrement, l'image du film "Le corniaud" dans lequel Bourvil se fait désosser sa voiture m'arrive à l'esprit, et bizarrement encore, cela m'amuse beaucoup moins.

Nous profitons de notre vol pour aller survoler les châteaux de la Loire. Ce n'est quand même pas la porte à côté, et il faut donc en profiter.

Nous commençons par le magnifique château de Chambord :



Puis ce sera celui de Chaumont :



Et nous terminons par Chenonceau :




A quelques nautiques du terrain, nous répétons notre arrivée : piste préférentielle, longueur de piste, côté du tour de piste... D'après nos données météo, le vent est nul, ce qui nous est confirmé par la manche à air, mais bizarrement les autochtones ne respectent pas la piste préférentielle (la 02) et se posent ou décollent de la 20. Vu le trafic, pas exceptionnel mais quand même, nous nous intégrons comme eux pour une vent arrière 20. La vent arrière passe juste au-dessus du circuit automobile, la base se fait presque au-dessus de la ville. Ici, les riverains doivent être différents de chez nous.

Les pistes voitures/moto et avions de Le Mans (LFRM)

Trace GPS Branche 1

Nous nous posons après 02:56 de vol et rejoignons la soute à carburant. Nous passons juste à cotée d'un "petit" Falcon 7X". Une bien belle machine qui nous permet de rêver un peu. En plus, sa livrée lui donne une ptit côté "Rapetou" avec son bandeau sur les yeux. Je l'aurai bien ramené pour l'ami Albé, mais il n'avait pas le plein et je ne me voyais pas le tirer discrètement jusqu'à la soute à essence...


Magnifique 7X

Nous en profitons pour nous dégourdir les jambes et nous restaurer un peu, vu que le petit déjeuner commence à être loin, tout en admirant ce bel oiseau. Le circuit automobile fait un bruit assourdissant. Nous déposons notre plan de vol pour l'étape suivante : passage de frontière et survol maritime. Comme nous l'avions prévu, pas trace d'un képi sur le terrain. La douane doit être occupée par ailleurs...

Nous enfilons nos magnifiques gilets de sauvetage utra-light pour le reste du vol.


Je me mets aux commandes et donc, JC sera mon radio pour cette branche. Les paysages sont magnifiques. Aucun relief n'est à craindre et nous attaquons la plaine du Cotentin sereinement en contact avec Brest info dans les écouteurs.
L'océan, enfin...

Arrivés à la hauteur de Heauville, nous empruntons le cheminement obligatoire jusqu'à Alderney. Brest Info nous fait passer avec l'approche de Jersey, puis celle de Guernesey, qui nous demande surveillez un trafic à nos 9h30!!! Oui, oui! Nous pensons avoir été "baladés" par le contrôleur vu l'accent, et pourtant, le JC, il se débrouille bien!

Alderney en vue.


Nous contactons enfin la TWR d'Alderney qui nous propose une base main gauche pour la 26. Je me positionne bien sur l'axe de piste et mon glide est validé par les deux "PAPI" situés du côté gauche de la piste.


Je roule au parking en herbe. Nous voici sur le sol British. Il y a déjà quelques avions stationnés sur le parking, et un appareil vient se positionner à côté de nous. 

Un Extra 400, cheers. Merci à Benoît pour l'info.

Puis c'est au tour d'un avion assurant la ligne avec la GB qui arrive et décharge ses 6 PAX. Enfin, le F-GKUM est annoncé sur la fréquence TWR. Nous le voyons atterrir et venir se garer non loin de nous. The team is complete! Nous allons pouvoir conquérir l'île.


Trace GPS Branche 2

Après ces deux jours assez chargés, au cours duquel la bonne humeur a été la ligne directrice, il nous faut nous rentrer sur Lyon. La première branche nous fera passer par le mont St. Michel, puis escale au Mans pour changement de pilote. JC, est notre "king of the first leg". Je ferai donc la seconde. 

 Un léger breakfast pour bien débuter la journée...

 Adieu, Alderney, ou plutôt... au revoir. Je reviendrai!

 La centrale de Flamanville.

 Quelques parcs à huitres...

Le Mont St-Michel

Au cours du périple, peu de choses à raconter, en dehors de quelques anecdotes avec le SIV de Limoges qui a passé un savon monumental à pilote qui s'était annoncé mais qui ne veillait pas la fréquence, et à autre à qui il a été "gentiment" dit de mettre à jour ses cartes car les fréquences pouvaient changer!

Autre anecdote rigolote, pour les pilotes locaux, passez à la verticale de Romorantin (LFYR), une surprise vous attends sur la 23R. Malheureusement, la photo ne donne rien depuis le FL055, mais à l'oeil nu, c'est...original!

Trace GPS vol retour complet

Ce périple aura fait faire 08:33 de vol à notre avion et un peu plus de 06:00 au KUM. J'enrichis, quant à moi, mon carnet de vol de 03:56 et de deux nouveaux terrains.

JC : le seul à mettre un tee-shirt marqué "UE " en "UK" ;-)

Merci à l'équipe de joyeux malades qui m'ont accompagné dans ce WE délires. C'était vraiment bon.

vendredi 1 juin 2012

Visite de ROBIN NEW AIRCRAFT

En ce vendredi, le Président de mon aéroclub m'a proposé de partir avec quelques membres du CA pour visiter l'usine de fabrication des ROBIN DR400, à Dijon Darois.

Bien que c'était déjà une petite semaine avec le lundi de Pentecôte, il a fallu négocier pour avoir en plus le vendredi et la semaine n'a pas été de tour repos... Mais quand on aime, on ne compte pas.

Nous avions donc rendez-vous à 9h30 au club pour un départ à 5 membres du conseils d'administration et moi-même. Je ne sais pas comment le choix des avions s'est déroulé, toujours est-il que nous sommes partis avec les deux seuls avions de la flotte qui ne sont pas des ROBIN. Provocation, humour... je n'ai pas osé poser la question. Surement simplement : avions disponibles!

Jean-Yves fera la branche aller sur le PA 28 F-GRLA avec notre Chef pilote et notre Président à bord. Le surnom de JY sera maintenant "transporteur de beau linge"! Quand on pilote l'avion Présidentiel, c'est que l'on a atteint un niveau de responsabilité hors du commun. Respect, JY.

Bon je n'ai pas à me plaindre : nous transportons dans le TB20 le Secrétaire Général, Jean-Christian, et Christian autre membre éminent de notre aéroclub. Ce sera Christian le Cap'tain de la branche aller et je serais en charge du retour.

Monsieur le Secrétaire Général!

La mise en route est faite vers 10h15. C'est l'ami Jean-Luc qui est à la tour et qui nous donne les clairances de départ. Nous partons en premier, car plus rapides. 250hp contre 160, effectivement ça va se sentir sur la route. La route prévue par Christian est Bron - Châlon - Beaune - Dijon-Darois. C'est assez simple :  cap au 355 et on se laisse faire. En plus, le TB20 dispose d'un PA (pilote automatique). Il n'y a donc pas grand chose à faire à part surveille l'extérieur et veiller la radio.

Nous arrivons sur le terrain de Dijon-Darois qui présente une petite particularité : une fois posé, si vous vous rendez cher ROBIN, vous devez traverser une route nationale! Et oui, en avion, on traverse la nationale (RN71) pour laquelle ce ne sont pas les avions qui sont prioritaires. Et il y en a du trafic. Il s'agit d'ouvrir l'oeil et de bien vérifier les distances nous séparant des avions qui roulent jusqu'à 70km/h.



Coup d'oeil à gauche, coup d'oeil à droite et on traverse. En cas de souci, pas question de mettre un coup de klaxon, très peu d'avions en sont équipés!

L'équipe ROBIN a organisé un parking de fortune sur le côté du taxiway. Mais ce n'est pas le top et nous plantons notre TB20. Nous décidons de sortir de cette mauvaise passe et de nous mettre sur le terrain en dur devant les ex-bâtiments de la CEAPR. Nous y serons beaucoup mieux.

Mauvaise idée.

Là, on sera bien mieux.

Un groupe est en train de rentrer dans les ateliers et nous nous raccrochons à eux. La visite commence par l'atelier menuiserie dans lequel sont construits les structures de ces avions : le châssis, les ailes, le plan horizontal.

Naissance d'un DR400...

...et de sa voilure

Les différents bois qui composent l'avion

L'atelier entoilage

Préparation pour la peinture

L'atelier de métallurgie :

Pots d'échappement, bâtis moteur, trains d'atterrissage...

Les tableaux de bord

Les réservoirs d'essence

L'atelier de montage : Les avions arrivent sur une zone de montage et chaque ouvrier arrive avec ses kits pour monter les différentes pièces dans un ordre bien défini, bien-sûr :
Ca commence à avoir de la gueule...

En voici un fini. L'hélice trois pales, ça le fait bien.

Joli tableau de bord!

Une option possible

Les commandes d'ailerons

Je recommande à tous d'aller faire cette visite. Les ateliers sont ouverts tous les vendredis du mois de juin. L'accueil est très sympa. Après la visite, un barbecue est offert.

Il est temps de rentrer pour nous après avoir pris congé de nos hôtes, sans avoir convaincu notre Président de signer le chèque...

Ma route de retour, vraiment très simple : cap au 180. Et 58' de plus au carnet de vol. Et oui, ça va vite avec 250hp.

Merci Gérard pour cette invitation et merci aux participants cette journée très agréable et cette bonne humeur. Denis, une fois de plus, tu nous as bien fait marrer! Merci.

Désolé, mais je n'arrive pas à m'en empêcher! Ca me fait trop marrer le repos du "guerrier".

Les responsabilités pèsent parfois lourdement sur un Secrétaire Général.

lundi 28 mai 2012

Découverte de l'IFR

Encore une bien belle journée aéronautique sur un WE qui a démarré bien mal sur le plan météo... une fois de plus.

Ce WE, il y avait deux évènements organisés à l'aéroclub des Ailes Lyonnaises. Il y avait tout d'abord le vol sur Villefranche de Rouergues, samedi, avec repas sur le terrain au restaurant "Le Saint-Exupéry", qui avait été reporté suite à une météo pourrie en avril. Bon, je vais vite passer sur ce vol, car il a été... reporté une fois de plus... cause météo pourrie!

Le deuxième évènement était un vol de découverte du monde de l'IFR, le vol uniquement aux instruments. C'était le groupe "Voyages" des Ailes lyonnaises qui organisait cette opération, groupe composé de l'ami Albéric et de votre serviteur, et qui s'était entouré d'éminents spécialistes du sujet : Christian, Gilles et Paul.

Le vol de ce dimanche a été précédé d'un cours théorique de grande qualité, mardi dernier, préparé par Christian, présenté par lui-même et Paul, et tous les documents associés préparés par Albéric. Pour cette fois, je n'ai pas fait grand chose, ce qui me permet de leur rendre hommage ici pour tout le travail fourni.


Traces GPS du vol.

Donc, après ces deux heures trente de cours, nous devions nous retrouver à l'aéroclub sur un planning défini pour permettre aux dix pilotes retenus d'effectuer ce vol aux instruments. Les vols se sont effectués sur le TB20-250 et sur le PA28-160, avec nos deux instructeurs qualifiés IFR : Gilles et Paul.

La check-list : une affaire sérieuse demandant de la concentration.

La première mise en route a été demandée à 8h30 pour les deux avions.Nnotre périple devais nous amener à St-Etienne, pour une remise de gaz et retour sur Lyon-Bron. J'étais du premier voyage, avec Gilles dans le TB20, et nous avions à bord en sac de sable, Jean-Yves, notre informaticien préféré, et néanmoins excellent camarade de voyage.


Nous mettons donc en route, pour un départ EB2P, avec une montée dans l'axe 34 pour 4,4 NM, puis virage à gauche pour rejoindre EB, le NDB d'entrée de St-Etienne-Bouthéon. Le TB20 monte très bien et je vire à gauche au-dessus de la ZRT de Lyon, où nous, VFR, nous ne sommes pas autorisés à pénétrer en-dessous de 5 000ft, alors que nous ne sommes ici qu'à 3 500ft. Mais comme on peut le voir sur la carte ci-dessus: aucune allusion à cette ZRT.

Passage au-dessus de Lyon.

Nous commençons à rencontrer les nuages. Quel pied! Enfin, du vrai vol sans visibilité. Mais je me rends compte que là, il faut vraiment "piloter" l'avion. Tous les repères visuels et sensoriels ont disparu, presque instantanément. Le moindre regard à l'extérieur et l'avion, même bien équilibré, à une tendance certaine à s'incliner, sans que le cerveau ne détecte quoi que ce soit. C'est impressionnant. Je ne pensais vraiment pas à perdre mes sensations aussi vite. 





Je me remets immédiatement à regarder mon horizon et le cap que je dois suivre pour suivre la route. La majeure partie du vol se fait sans visibilité. Il me faut impérativement garder ces repères instrumentaux.

Nous faisons notre arrivée sur EB et intégrons le circuit. Nous procédons à une arrivée sur l'ILS 18 et faisons une remise de gaz à 1 490ft, altitude donnée par la carte d'approche, puis mettons le cap sur  MURRO 4, après avoir passé le NDB BO, pour un retour sur Lyon-Bron, via VNE et BR.


Nous sommes encore bien dans les nuages. Il faut surveiller le taux de montée et surtout l'inclinaison de l'avion. On a vite fait de dépasser les 15° sans s'en rendre compte, et ça peut aller très vite.
Je suis aux anges. Je ne sais pas si c'est le cas de Jean-Yves à l'arrière car on ne l'entend pas beaucoup. Je le questionne et il nous répond que tout est ok. Dans tous les cas, on poursuit. Gilles veille au grain et me délivre ses conseils avisés. 


Il y a un gros travail à effectuer sur les moyens radio, dont Gilles se charge avec brio. Je pense que tout ce travail, quand on est dans un avion monopilote, engendre une charge de travail énorme. Nos amis pilotes de ligne ou d'affaire, sont généralement deux, dont l'un pilote et l'autre s'occupe de la radio. En plus, la route est généralement programmée dans le FMS ce qui rend la tâche moins ardue. Là, seul, il faut s'occuper de la machine et de la radio-nav, et on a vite fait d'être dépassé, surtout sur un vol si court.

Nous poursuivons notre retour par le VOR de VNE, puis BR avant une longue finale pour la 34 de Bron. Je coupe le moteur après 1h01 d'un vol passionnant et riche d'expériences. J'espère bien en refaire dans ces conditions, ou juste en PAX, voire en Copi avec Albé.

En tous cas, cette journée a été intense, que ce soit en apprentissage durant le vol, en nouvelles rencontres très sympas avec des membres du club ou en remerciements des différents pilotes qui ont pu bénéficier de cette journée exceptionnelle. 

Ça fait plaisir d'organiser ce genre d'évènements et de voir le plaisir non dissimulé des participants.

Une partie de l'équipe d'organisation.

Je profite donc de ces lignes pour remercier encore une fois tous ceux qui ont contribué grandement à ce qu'elle soit une réussite : Gérard, notre Président, Albéric, Christian, Gilles et Paul ainsi que tous ceux qui y ont apporté leur bonne humeur.

Un des moments forts de la journée!

A très bientôt pour de nouvelles aventures...