lundi 29 août 2011

Pas cools les PNT!

Voici deux vols effectués avec la compagnie aérienne française:
Sur un vol A/R sur la Crète, j'ai demandé à aller au poste de pilotage. A l'aller, même pas de réponse de la part de l'équipage... Oubli de l'hôtesse à demander au pilote? Snobisme du Commandant?...

Au retour, il m'a été répondu que ce n'était pas possible la nuit???
Aurais-je dérangé un doux dodo de notre équipage mixte de PNT? D'autan, que la consigne des ceintures n'a jamais été éteinte alors que le vol s'est déroulé sans aucune turbulence. Etaient-ils trop occupés???

Ce n'est pas cool!

Mesdames et Messieurs les PNT, rappelez-vous quand vous n'étiez que des Petits Pilotes de Loisirs et que vous rêviez d'aller voir les pilotes dans leur beau bureau. Merci

samedi 13 août 2011

Un vol à faire avec Papa...

Ce samedi devait être le plus beau jour du WE et je devais faire un baptême de planeur avec avec le "jeune" Brian. Mais après de longues explications aussi techniques que fallacieuses (ça ressemblerai presque aux explications d'une connaissance commune, pardon Brian, mais c'était trop tentant! ;), nous allons percevoir un avion pour faire un vol sur Albertville (LFKA).

Après un survol des axes de Lyon-St Exupéry (LFLL) où l'activité est tout à fait habituelle pour un samedi après-midi,
nous faisons route sur Morestel (LFHI) où il faut ouvrir l’œil à cause de l'activité vol à voile. Là, Brian est dans son élément. Là-aussi, il tente de m'expliquer qu'effectivement ça vole, mais que ce n'est pas super comme vol! (Et la marmotte, elle met...)

Comme je ne suis pas rancunier, je laisse les commandes à Brian ce qui me permettra de faire quelques photos du travers de Chambéry-Aix (LFLB), que j'aime tant comme vous le savez, fidèles lecteurs.

Le plongeoir de Chambéry sur le Lac.

Nous avons une vue magnifique sur le Mont-Blanc qui s'est couvert de son chapeau.

Nous transitons ensuite au-dessus de l'aérodrome de Challes-les-Eaux (LFLE) où là-aussi, l'activité planeur et parapente est très intense. C'est assez joli ces petites taches multicolores au-dessus des forêts, mais vigilance!

Nous entrons ensuite dans la vallée de l'Isère qui va nous conduire à Albertville. L'aérodrome est facile à trouver, juste après le péage autoroutier. A la radio, peu d'activité sur la fréquence poubelle, ce qui change de la vallée du Rhône où l'on choppe plein de terrains, mais il y a quelques avions sur le parking en herbe.

Nous nous posons sur la 23 avec une petite turbulence en seuil de piste et rejoignons le parking. Nous sommes suivis lors de la remontée de piste par un avion qui va s'aligner et décoller de la 23.

Nous pensions aller nous rafraîchir au bar du terrain, mais pas de chance, il est fermé du 8 au 15 août! Dommage.

Après nous être dégourdis un peu les jambes et visité quelques hangars dans lesquels se trouvent de très belles machines, principalement des ULM avions et ULM hélicos, ainsi que quelques autogires, nous décidons de repartir. Oui, mais par où?

Nous avons quatre options:
- retour par la même route, en inverse. Sympa, mais sans plus.
- retour en remontant la vallée pour rejoindre le lac d'Annecy par le Sud,
- retour par le Sud le long de la vallée de l'Isère avec une verticale de Grenoble-Le Versoud (LFLG)
- faire un petit passage par l'Alpe d'Huez où se tient la Fête de l'Air, superbe meeting aérien de montagne. Nous aurions pu saluer également l'ami Julien R. qui vit des moments difficiles. Mais comme aucun de nous n'est qualifié montagne, il nous faut y renoncer.

Après quelques instants très courts d'hésitation, nous décidons de suivre la 2ème option.

Après la prévol et la mise en route, nous remontons la 23, alignement et décollage. Virage à droite et cap au Nord pour reprendre la vallée dans le bon sens. Nos 108cv ne nous donne pas un taux de montée extraordinaire, mais tout va bien. Nous contournons Albertville pour respecter les règles de survol des agglomérations, faisons une verticale d'Ugine et poursuivons notre vol dans la vallée.

Petit à petit le lac d'Annecy s'offre à nous. Comme dit Brian, au départ on dirait une piscine puis le las s'étale magnifiquement. Encore de nombreux parapentistes sur notre route. Il faut ouvrir l’œil, les deux, voire nos quatre.

Lac d'Annecy - arrivée par le Sud

Petit à petit, il se découvre...


Annecy au Nord du lac

Quelques bateaux...

et beaucoup de parapentistes!

Je radote, mais c'est superbe. je n'avais jamais vu le lac de ce côté-là, à 4 000 ft. Quelle chance ont les pilotes locaux de pouvoir survoler cette carte postale à chaque vol.

Après avoir quitté Annecy, nous repassons par le lac du Bourget par le Nord:

Au fond, la piste de Chambéry-Aix (LFLB)

Au point de sortie NL.

Pour accéder à Belley (LFKY), nous suivons le Rhône:


Après nous en être mis plein les yeux, nous rejoignons Belley (LFKY), Morestel (LFHI), St-Exupery et Lyon-Bron.

Quel magnifique vol. La prochaine fois, je t'emmènerai faire ce vol, Papa. Tu pourras voir ces montagnes que tu aimes tant.

vendredi 12 août 2011

Petit vol local avec un plongeur...

Après cette longue semaine de travail, j'avais besoin de me ressourcer et surtout de me dégourdir les ailes, d'autant que je n'ai pas volé depuis 15 jours.

Quelques temps avant le départ, un "ancien" plongeur de mon club s'étant connecté à Facebook pour commenter un message que je lui avais envoyé, je l'ai contacté pour faire un petit vol local. Cela faisait pas mal de temps que je ne l'avais vu et c'était donc sympa de se revoir... dans les airs, nous qui avions l'habitude de nous rencontrer... sous l'eau.


Nous nous sommes donc retrouvés à Lyon-Bron pour faire le traditionnel vol local au Nord de Lyon: départ sur les Dombes, toujours aussi magnifiques, contournement de Bourg en Bresse où les effluves de poulets de Bresse en train de mijoter dans la crème accompagnée de morilles viennent nous chatouiller les babines, puis cap à l'Ouest pour une verticale de Belleville sur Saône, descente de la Saône et retour sur Lyon Bron, un petit vol de 55 minutes dans notre DR400-108hp.


Comme je suis un grand fainéant, comme d'habitude après le décollage et m'être fait libéré par le contrôle de Bron, je laisse le manche à mon copilote. Il est aux anges. Il pilote un avion. Il n'en revient pas.

Tristan aux commandes

Et il se débrouille très bien, le bougre. Tenue de cap parfaite, quelques libertés sur le niveau, mais globalement, c'est bien. Finalement, t'es quand même doué, Tristan!


lundi 1 août 2011

Recherche de soleil sur la côte

Au pire moment de l’année sur la route, nous avions décidé avec Jean-Christian et Édouard, sur invitation de Gilles, de faire un petit WE sur la côte méditerranéenne à Carnon.

C’est donc samedi matin, à 9h (certains jeunes ont du mal à se lever !), que nous nous retrouvons au club pour un départ vers le Grand Sud. La météo n’est pas géniale : le plafond est bas (1500ft), il nous est donc impossible de partir pour l’instant.

Direction l’avion pour une préparation minutieuse, avec lavage du pare-brise, installation des bagages à bord (merci skylogistic !), pré-vol minutieuse du Commandant JC pendant que le plafond se lève, vraiment à son rythme.

Petit point météo vers 10 heures pour vérifier que ça passe dans la vallée du Rhône. Ce n’est pas la route que nous avions prévue au départ car nous pensions être plus directs, mais faute de mieux, il nous faut nous adapter.

Nous prenons la décision de partir avec l’option vallée du Rhône. Le dossier météo étudié avec la plus grande minutie nous indique que nous sortirons des nuages entre Valence et Montélimar. Nous voici donc en route pour un vol en « radada » au-dessus de l’autoroute. Il va nous falloir ouvrir l’œil pour ne pas percuter un hélico Gendarmerie en surveillance autoroutière.

L’autoroute des vacances est déjà très chargée et la circulation se fait en accordéon à perte de vue. Combien de temps vont mettre toutes ces personnes pour rejoindre leur lieu de villégiature ? Avec le vent que nous avons dans le dos, notre arrivée estimée à Montpellier-Candillargues (LFNG) est prévue après 1h15 de vol.

Arrivés travers Valence-Chabeuil, nous informons le contrôle que nous allons monter au FL055 (1 700m). Le plafond sur Valence étant à 1 100 ft, le contrôleur s’inquiète un peu de nos intentions. Bien-sûr monsieur le contrôleur que nous n’allons pas rentrer dans la couche. Quelle idée ! Nous avons une magnifique trouée bleue au-dessus de nous et nous allons en profiter pour partir « on-top », d’autan qu’un hélico bleu nous est signalé dans le secteur.

Une fois de plus ce moment est magique. Tout en respectant les règles de l’air, nous sommes entourés de nuages et notre montée se fait en effectuant un 360 pour ne pas avoir à trop se rapprocher des nuages. Nous arrivons sur une mer de coton. C’est très beau ce plancher immaculé de blanc et cet horizon d’un bleu pur.

Nous pouvons maintenant mettre le cap plus à l’ouest pour rejoindre notre destination. Nous surfons sur les nuages, avec la distance de sécurité qui va bien, bien-sûr, et petit à petit ceux-ci se dissipent. Notre étude météo était bonne. La fin du voyage se fait sans nuage. Nous passons travers d’Aubenas (LFHO) puis de Ruoms (LFHF), le long des magnifiques gorges de l’Ardèche. Un petit coucou à la maman de l’ami Jean-Phi avant de poursuivre notre route.

Ruoms est un terrain où nombre d’entre nous au club souhaiteraient être lâchés pour bénéficier du camping en bordure d’Ardèche et de sa piscine pour des petits WE sympathiques, mais notre Chef-pilote ne l’entends pas de cette oreille. Dommage !

Nous poursuivons notre route sur Montpellier et commençons à entrer dans des zones où il s’agit de bien maîtriser la radio. Le secteur est compliqué et l’ensemble des traits bleus sur la carte ne rassurent pas.

Mais grâce à un service du contrôle efficace nous nous rapprochons petit à petit de l’apéritif… pardon, de notre destination ! Malgré tout, la charmante contrôleuse a compris que nous allions sur Montpellier-Méditerranée et nous demande la piste que nous souhaitons, puisqu’il y en a deux parallèles. Ça doit être très sympa de se poser sur cet aérodrome, mais la taxe d’atterrissage a tendance à nous en éloigner. Nous resterons donc sur notre objectif : Montpellier-Candillargues, « petit » aérodrome disposant d’une piste de 900 mètres (quand même), situé en bordure des étangs.

Montpellier-Candillargues (LFNG)

A notre arrivée, un biplan fait des tours de piste. JC nous fait une intégration parfaite du circuit d’aérodrome (comme toujours) et nous rejoignons le parking sur lequel nous attends Gilles, en grande tenue de vacancier. Il nous tarde d’adopter la même vu la température.

Nous nous dirigeons vers le restaurant organisé par Gilles où nous sommes accueillis par un verre de sangria. Ca commence bien, cette petite virée. N’est-ce pas JC ?

Un cliché rare!

Après un bon repas, Gilles nous emmène faire un tour sur son « somptueux bâtiment », un bateau à moteur de 8m de long, le long de la côte et dans le port de Palavas, pour rejoindre le canal du midi.

Retour en mer où nous en profitons pour une très très petite baignade, l’eau devant être à 16°C. Le bateau file à vive allure en mer. Nous prenons à tour de rôle les commandes. JC a failli passer à l’eau en voulant faire ces quelques photos.

Après une soirée fort sympathique, nous avions décidé de faire un vol local ce dimanche matin avec Édouard aux commandes de l’avion, lui qui fût résident local il y a peu de temps et où il avait appris à piloter. C’est très sympa d’avoir ce genre de visite touristique avec guide accompagnateur. Nous souhaitons faire ce vol tous les quatre dans l’avion. Devis de masse et centrage effectué et avec les niveaux de carburant dans la machine, ça passe.

Gilles, instructeur, passe au pilote une dernière consigne : si l’avion n’a pas atteint la vitesse de rotation au niveau de la manche à air, il faudra effectuer un arrêt-décollage. Commandant Édouard acquiesce.

Nous empruntons le taxiway indiqué sur la carte d'aérodrome:

Sur la carte VAC, il est précisé de ne pas l'emprunter après de fortes pluies... ah bon! En rejoignant le seuil de piste, nous longeons des avions servant à la lutte anti-moustique, avec leurs drôles d'habitacle:

Décollage en 32, puis virage à droite pour une vue magnifique sur La Grande Motte, même si la ville a une architecture très particulière:

puis Le Grau du Roi:

Nous survolons ensuite les marais salants qui prennent avec l'évaporation de l'eau, une magnifique couleur rouge:

Derrière les marais salants, la magnifique ville d'Aigues-Mortes.

Nous repartons vers le Sud-Ouest, et passons à la verticale de Montpellier Méditerranée (LFMT):

Nous arrivons ensuite sur Palavas-les-Flots et son restaurant panoramique, que nous avions visité la veille par la mer:

Nous poursuivons notre route en direction de Frontignan que je connaissais plus pour son excellent vin plutôt que sa raffinerie de pétrole (chacun ses repères!).

Les stockages de la raffinerie sur la gauche

et les vignobles.

En dehors de ça, la ville semble agréable avec d'un côté la mer et de l'autre, le Bassin de Thau dans lequel se trouve les parcs à huitres:


Retour à Candillargues pour un déjeuner léger avant de reprendre la route du retour.

Je suis au commandes avec Édouard en copi. Malheureusement, pas de photos de cette branche, mais le vol s'est magnifiquement passé avec un passage au-dessus des gorges de l'Ardèche toujours aussi encombrées de kayak.

Le vol se faisant au FL55, nous avons une magnifique vue grâce à une visibilité excellente.


Merci messieurs pour cet excellent WE.