mercredi 18 mai 2011

Sur les traces de "La grande vadrouille"...

En ce beau dimanche, j'avais décidé avec un pote d'aller faire un restau sur l'aérodrome de Mende (LFNB).


C'est sur cet aérodrome qu'a été tournée la dernière séquence de la "Grande Vadrouille" où nos acolytes échappent aux allemands par la voie des airs, dans des planeurs en carton-pâte.

Nous y voici donc, tout juste 45 ans après ces Grands du cinéma, Bourvil et de Funès. Vous nous avez tant fait rire Messieurs, nous avons une pensée pour vous.

Après avoir pris la météo avec la carte EUROC qui nous annonçais des cumulonimbus sur toute la France, après avoir visualisé les images radar pour voir l'évolution des masses nuageuses, après avoir levé le nez pour voir ce qu'il en était réellement... nous décidons de partir quand même. Si la météo sur notre route se dégrade, nous resterons prudents et ferons demi-tour.

Bien nous en a pris de partir quand même. Quelques nuages mais vraiment rien d'inquiétant à l'aller comme au retour.


Départ vers 10h00 de Bron, cap sur l'aérodrome de ST CHAMOND pour contourner le Pilat, nous demandons l'autorisation de monter au niveau 65 (FL65 = 6 500ft = 2 000m) car il y a de relief à passer et nous pourrons économiser du carburant. Certes, ça ne réduira pas l'heure de vol, mais ça allégera les charges de l'aéroclub, et c'est bon pour le moteur.

Pour une fois sur Lyon, la visi horizontale est bonne:


Mon copi, Jean-Marc, est à la radio.


Il faut qu'il travaille ce machin-là pour son PPL, et il n'aime pas ça. J'espère que ce ne sera pas pris par le club pour de l'instruction "sauvage", c'est juste de l’entraînement "en condition".

Le trajet à faire n'est pas très compliqué, mais nous n'avons pas trop d'aide à la radionavigation, en dehors de quelques VOR que nous utilisons en butée pour valider notre position en plus des points de repère au sol.

Nous survolons quelques parcs éoliens:


Jean-Marc souhaitait passer au-dessus d'un petit village où il allait étant petit pour travailler aux champs pendant ces vacances. Ça nous déroute légèrement mais nous avons largement le temps.
Ce village s'appelle Cayrès et se situe à 10 nautiques au Nord du lac de Langogne.


A côté du village se trouve un de ces lacs caractéristiques du massif central: tout rond!


Nous arrivons sur l'aérodrome de Mende (LFNB) qui est facile à apercevoir. Les bords de piste ayant été refaits récemment, la piste noire se distingue bien au milieu des talus couleur terre.


Nous prenons contact avec la tour après avoir été libéré par Montpellier info. Il n'y a personne à la tour, nous faisons donc notre auto information. Il n'y a aucune activité sur le terrain non plus.

Après une verticale terrain pour voir la manche à air qui nous donnera la piste en service, Jean-Marc passe le message que nous nous reportons en vent arrière de la piste 31.


A ce moment-là, l'AFIS nous indique sa prise de fonction dans la tour. Nous aurons donc une aide non négligeable pour l'atterrissage: les conditions réelles de vent.

En nous reportant en vent arrière, nous survolons la jolie ville de Mende qui se trouve à 691m (2 300ft) d'altitude alors que le terrain est à 3 400ft (1 036m). On voit bien que le terrain est perché sur un monticule, ce que l'on peut également voir dans la séquence finale du film "La Grande Vadrouille".

Mende vu d'en haut
Mende encore vu d'en haut

L'aérodrome est là-haut!


Impossible de perdre le terrain même en éloignement. Comme dit plus haut, on le repère facilement:

Vent arrière 31 main gauche.

Après l'atterrissage, nous montons à la tour pour régler la taxe d'atterrissage qui est de 5,00€. Ce n'est pas cher pour une si belle piste, les services d'un AFIS et une possible arrivée aux instruments.

Nous faisons connaissance de l'agent AFIS qui a débuté sa carrière sur Lyon-Bron. Le monde est petit! Nous discutons quelques instants. Il nous apprend qu'il fait en un mois le même nombre de mouvements d'avions que Bron chaque jour! Ah, ce n'est pas le même rythme, visiblement!

Puis nous montons au restaurant, but ultime de notre voyage! Il a fait chaud dans l'avion, nous avons besoin de restaurer l'équipage!


L'accueil est très sympa. Nous discutons quelques instant avec la patronne qui nous propose une carte bien garnie et des prix tout à fait raisonnables.

Le repas nous est servi et nous ne sommes pas déçus. La cuisine est de qualité et les parts sont tour à fait honnêtes. Nous prenons le café au salon qui donne sur la piste. Effectivement, peu de mouvements! Il y a bien un planeur qui revient de vol et qui rentre au parking aidé de sont petit moteur embarqué. Nous assistons au rangement de l'appareil après lui avoir mis toutes ses protections et les roues de vélo sous les ailes permettant de le rentrer au hangar.

Ça aura été l'attraction du jour!

Avant de repartir, nous demandons à la patronne du restaurant où nous pouvons consulter la météo en l'absence de l'agent à la tour. Elle nous propose très gentillement d'y accéder par son ordinateur personnel. Nous laissons quand même son fils terminer sa partie de jeu car nous ne sommes pas du tout pressés.

En résumé: accueil sympa, repas très agréable, convivialité, un adresse à retenir.

Nous regagnons l'avion et un petit grain nous demande de rester sur ce bel aérodrome. Il nous faut quand même rentrer.

La pré-vol est affectée réglementairement, ce n'est pas cette ondée "rafraîchissante" qui va nous détourner de la sécurité. Et c'est parti.

C'est toujours la 31 qui est en service. Bien que l'AFIS ne prenne son service un peu plus tard, étant présent dans la tour, il nous donne les paramètres de départ. Sympa!

Nous nous assurons avant notre départ qu'il n'y a ni automitrailleuse ni Allemands "qui louche" en bord de piste. Nous pénétrons alors la 31 et la remontons. Au bout, après la boite rouge et blanche, c'est le vide!


Décollage pour lequel il faut assurer un bon taux de monter à cause des arbres en bout de piste. Au cas-où, il y a une percée sur la droite. Nous sortons du circuit et saluons l'AFIS avant de quitter sa fréquence. Le prochain contact se fera avec CLERMONT Info à l'arrivée sur le verticale du terrain de LANGOGNE (LFHL).

Le retour se fait sans encombre, malgré un orage en arrivant sur ST CHAMOND, mais la visi est bonne. Une petite douche sur l'avion ce qui le lave à notre place à l'arrivée!


Il y a par contre un beau mur d'eau sur notre travers gauche que j'évite car la visi semble très mauvaise si on passe dedans :


Vu que nous avons encore l'avion quelque temps, je décide de travailler un déroutement pour aller prendre un café sur Villefranche-Tarare (LFHV). Petit exercice que j'ai fait de nombreuses fois avant l'examen. Ça fait de bien de retravailler certaines choses, une fois le diplôme en main.

Et puis c'est un retour sur nos installations après 3h24 de vol. Encore un vol super sympa, des paysages magnifiques et je suis une fois de plus émerveillé comme un gamin pour son premier vol. (Il va falloir que je pense à grandir!!! Finalement, NON!).

A tous ceux qui lisent ces lignes, je suis preneur de bonnes adresse de restaurants pour des idées de sortie dominicales. Merci d'avance. Et si en plus on peut s'y retrouver, ce sera avec plaisir.

dimanche 15 mai 2011

Suite du WE...

Après cette soirée animée et légèrement chargée en cholestérol, je devais me lever tôt pour préparer une petite nav qui devait me permettre d'emmener Thomas dans les airs, pour ses 13 ans.


Il n'en savait rien, enfin c'est ce que je croyais, mais il a bien joué le jeu malgré les quelques indiscrétions qu'il avait capté entre sa grand-mère et sa mère.

La météo d'hier soir n'étant pas fameuse, il fallait faire le point ce matin pour savoir où nous pouvons aller sans risque d'être bloqué loin de Lyon.

Il est très sérieux, le Toto!

Au petit matin je fais donc mon point météo. Cela semble acceptable, mais il ne faudra pas traîner. Nous partons donc rapidement pour Bron, récupérer la machine sur laquelle nous nous promènerons ce matin.

Quelques nuages pour décorer le paysage...

Le temps semble ne pas se dégrader pour l'instant, mais les montagnes ont accroché quelques nuages. Nous n'irons donc pas à proximité des Alpes, et nous resterons sur le terrain de jeu que je connais bien autour de Lyon.

Sortie par NA, nous nous dirigeons vers Bourg. Le temps est agréable, il y a encore peu de vent et l'avion est bien stable. Je propose à mon passager de prendre les commandes.

Sur le coup, il n'en croit pas ses oreilles et n'ose pas. Puis après lui avoir expliqué ce qu'il avait à faire, cap et altitude, et où bien regarder pour garder ces paramètres, il prend le manche en main.



Et il se débrouille pas mal du tout. La tenue du cap et de l'altitude sont très correctes pour une première fois. Nous survolons donc les terrains de Bourg, de Mâcon, de Villefranche Tarare, qu'il trouve à chaque fois, avec le peu d'indications que je lui donne.

Bourg Ceyzriat (LFHS)

Mâcon Charnay (LFLM)

Toto très décontracté!

Nous survolons ensuite sa maison à Lachassagne avant de faire une verticale de Brindas puis de rentrer sur Bron où le trafic est très intense. Il m'est très difficile de passer mes message entre les départs et les arrivées. Il faut quand même que j'arrive à pénétrer dans la CTR. Je suis autorisé jusqu'à la verticale tour et le contrôle m'indique de nombreux appareils dans mon secteur en sens opposé. Il faut ouvrir l’œil. Là aussi, Toto m'aide bien!

Nous arrivons verticale tour avec la même difficulté pour demander à croiser les axes et m'intégrer en vent arrière. Bravo aux contrôleurs de Bron qui maîtrisent parfaitement la situation et savent donner les clairances à grande vitesse. C'est rassurant et très agréable. Merci Messieurs. (Messieurs, car aujourd'hui il n'y avait que des hommes, mais les contrôleuses de Bron sont tout aussi efficaces, avec en plus une voix charmante.

C'est donc un grand tour de Lyon d'une heure et vingt minutes qui semble avoir fait plaisir à mon pilote. Et encore une belle journée de passée.

Encore un WE aéronautique intense...

Ce WE a commencé par un rendez-vous avec le chef pilote du nouveau club où je me suis inscrit la semaine dernière. Je devais me faire lâcher sur leur Robin 160cv.

Ce premier contact avec Yves a été très sympa. Après la pré-vol d'usage, j'ai effectué l'amphi cabine pour me familiariser avec ce nouveau tableau de bord, légèrement différents de ceux que je pilote habituellement.

L'avion est un peu plus vieux que celui que nous avons aux Ailes, mais il est en parfait état. Après une reconnaissance des différents instruments et positions de tous les interrupteurs, je met en route. Dans ce club, le "compteur" tourne une fois que l'avion passe le point d'arrêt de la piste. Ceci permet de faire chauffer doucement le moteur pendant que l'on prend les infos de la tour sur la fréquence dédiée, et permet également à Yves de me présenter les particularités de cet avion.

Nous allons effectuer quelques tours de piste pour prendre bien en main la machine, et nous terminons par un encadrement.

Tout se passe bien, et je suis lâché. Il me faudra quand même faire encore des tours de piste pour bien m'habituer à ce nouveau tableau de bord. Mon cheminement visuel pour repérer tous les paramètres utiles au vol diffère légèrement des autres Robin que j'ai déjà piloté.

2ème étape du WE: nous devions nous retrouver avec Richard samedi matin pour préparer les Rallye des Ailes qui se déroulera les 18 et 19 juin. Mais la météo est loin d'être clémente et pas question d'aller sur FEURS pour effectuer notre reconnaissance du terrain et rencontrer le Président du club qui doit nous accueillir. Vu que j'ai du temps libre, je regarde si ma nouvelle monture est disponible pour quelque tours de piste.

C'est libre. Je bloque donc l'avion pour une heure et me rends dans les locaux du club pour prendre la pochette avion. Je reste un peu de temps dans la cabine pour bien me familiariser à ce nouvel environnement, puis, je mets en route et me dirige vers le point d'arrêt après avoir pris l'ATIS. J'en profite pour emmener Richard avec qui je devais préparer le Rallye.

La tour nous fait attendre près de vingt minutes au point d'arrêt à cause des arrivées en cours, que ce soit des VFR ou des IFR, prioritaires. Heureusement que le compteur ne démarre qu'une fois le point d'arrêt passé...

Nous sommes autorisés au décollage et ce ne sera qu'un toucher et qu'un atterrissage que je pourrai effectuer vu le temps qui me reste sur la réservation. En fait un vol de vingt minutes qui m'aura quand même permis de me familiarisé avec le tableau de bord de cette machine. J'espère en profiter plus longtemps la prochaine fois.

Le temps est de plus en plus pourri et je prends une bonne douche en faisait le plein de carburant et en repoussant l'avion dans le hangar. Ce n'est pas grave, ce sont aussi les aléas de l'aviation de tourisme. Petite séance d'essuyage de l'avion avant de mettre les protections. Il faut que l'avion soit bien sec pour éviter que ça moisisse dans les housses.

Cette journée de samedi se termine dans un "bouchon" de Lyon où j'ai réuni quelques unes des personnes que j'apprécie au club, pour une soirée en bonne camaraderie. Je pense que l'objectif est atteint, mes convives semblant apprécier la soirée tout comme le restaurant. J'en suis heureux.

La suite de ce WE a lieu en ce dimanche matin...

dimanche 8 mai 2011

Petit vol dominical...

Après le fort vent qui nous a cloué au sol, hier, il était normal de faire une petite balade ce matin. C'est donc en compagnie de deux PAX que j'ai effectué ce vol dominical.

Il s'agissait en fait d'un collègue de bureau et de son fils (qui m'a nettoyé mon PC vérolé) avec qui nous sommes partis pour un local autour de Lyon. Nous mettons tout d'abord le cap sur Bourg après un survol des Dombes, magnifiques paysages faits d'étangs, qui autrefois étaient gorgés de grenouilles, et de terres plates à perte de vue.


Après cela, route à l'Ouest pour une verticale Mâcon, et au Sud, tout en suivant la Saône, nous regagnons Villefranche-Tarare.

Après que le jeune pilote ait trouvé la piste de Villefranche, nous mettons le cap sur Brindas, où mes PAX ont leur maison en bout de piste. Il y a une inhabituelle activité sur le terrain. Quelques avions sont en tour de piste. Nous ne trainons pas et après quelques photos, nous rentrons sur Bron.

Petit vol local, donc, d'1h22 sous un ciel magnifique, quelque peu nuageux histoire de mettre quelques touches blanches dans un ciel immaculé de bleu. Mes PAX ont semblé satisfaits de leur vol. Que du bonheur, donc!


Photos à suivre!

dimanche 1 mai 2011

Grenoble Le Versoud

En ce samedi, direction l'aérodrome de Grenoble Le Versoud. C'est un vol qui était initialement prévu jeudi dernier, mais dame météo en avait décidé autrement.

Changement de Copi pour ce vol, c'est avec Jean-Marc que nous partons vers les montagnes. "Jeune" BB (Brevet de Base) en préparation du PPL, il faut qu'il travaille un peu sa radio. Il assurera donc les relations avec le contrôle aérien et pour bien le faire travailler, nous contacterons même le SIV de Lyon.

Notre route nous fait passer à la verticale de St Exupery, puis route au Sud-Est pour passer verticale de l'aérodrome de la Tour du Pin, verticale du VOR LTP, et enfin, entrée par la vallée de Grenoble pour remontée celle nous conduisant au Versoud.


Donc la première branche nous fait survoler les pistes de St Exupéry et ses petits avions radio commandés:


Et là, le tout petit CRJ qui se pose sur la 18R:


Nous passons à la verticale du terrain de la Tour du Pin où une zone vélivole est active. Et il y en a de partout de ces belles machines bien effilées que l'on perd vite de vue suivant l'angle où elles se présentent à nous. Par sécurité, je mets mes phares en service pour passer cette zone. Nous poursuivons notre route sur le VOR.

Les nuages que nous voyons au loin ne gâchent en rien la magnifique vue du lac de Paladru sous notre aile gauche.


Il faut également faire attention car c'est un des points de sortie de l'aérodrome de Grenoble Isère. Nous sommes en contact avec le SIV, mais quand même. La règle du vol à vue reste quand même "voir et être vu".

Nous passons à la verticale de Voiron et découvrons Grenoble bien enclavé dans sa vallée. La visibilité horizontale n'est pas top. Le survol de Grenoble est interdit en dessous de 4 000ft (1 200m). Nous nous présentons donc à 4 500ft (1 400m).


La vue de cette vallée en "Y" est magnifique. Nous passons au-dessus de l'hôpital de La Tronche, le grand centre hospitalier de Grenoble.

Virage à 90° sur la gauche pour rejoindre notre destination.


Nous sommes bordés par les montagnes d'où, sur celles à notre gauche, de nombreux parapentistes se jettent dans le vide. Là aussi, attention danger!


Jean-Marc prends l'ATIS pour connaître les paramètres d'arrivée, puis contacte la tour pour signaler notre arrivée.

LFLG - Grenoble Le Versoud

Comme il nous est demandé de nous reporter en vent arrière pour la piste 04, nous allons pouvoir descendre au taux standard. Il nous faut perdre 3 100ft (1 000m), soit 6 minutes de descente. Nous remontons donc la vallée tout en laissant descendre tranquillement notre avion.
Nous aurions été autorisés à une semi-directe, le taux de descente aurait été beaucoup plus important, et là, bonjour les oreilles.

Il y a encore un peu de neige sur les montagnes qui ont accroché quelques nuages.

La descente nous conduit à nous reporter en vent arrière et nous sommes autorisés à nous poser en 04 en dur, en étant n°1. Il y a en fait deux pistes : 1 en herbe et 1 en dur. Celle en herbe sert pour les planeurs.

Vent arrière de la 04 avec Grenoble au fond de la vallée.

En très courte finale 04.

Direction le parking, situé pile en face du Bar. C'est sympa pour les personnes qui viennent à l'aérodrome pour voir des avions: ils sont exposés devant leurs yeux, seulement à quelques mètres.

Le parking à droite, le bar à gauche.

Vue depuis la terrasse du bar.

1ère mission, trouver l'agent de la CCI pour payer la taxe d'atterrissage. Nous nous rendons à son bureau. IL n'y a personne. Nous trouvons un interphone, mais personne ne répond. Il y a un petit panneau indiquant qu'en cas d'absence, il faut se rendre à la station service, ce que nous faisons.

Arrivés à la station: personne! Là aussi: un interphone auquel personne ne répond, et un petit panneau indiquant: "qu'en cas d'absence, se rendre au bureau"!!! Ils sont fous ces romains!

Nous allons nous placer dans un endroit stratégique: le bar. Il se trouve entre les 2 points où l'on est sensé trouver l'agent de la CCI. Il devrait donc passer devant nous, dans un sens ou dans l'autre. Et bien, non! il n'est jamais passé. Avant de repartir, nous refaisons le trajet... au cas où.

Notre monture dans un bel écrin.

Le retour se fait dans les mêmes conditions qu'à l'aller. Jean-Marc travaille sa radio et moi mes caps. C'est relativement simple car je me suis installé tranquillement sur la radiale du VOR de la Tour du Pin. Trop facile, même pas besoin du GPS.

Au revoir Grenoble (derrière notre aile gauche).

A notre arrivée, plein de carburant et passage des consignes aux deux pilotes suivants, les amis Jean-Christian et Jean-Yves, qui eux ont la chance de faire leur vol en charmante compagnie: l'épouse de Jean-Yves.

Même au hub de St Exupéry, les avions d'Air France n'ont pas la même cadence!