De l'Airbus A330 âgé de onze ans racheté à Air Caraïbes, il ne restait plus que la tôle et les moteurs. À l'intérieur, tout a été balayé, et entièrement réinventé pour que notre président et sa suite puissent rejoindre le bout du monde dans un univers VIP sécurisé et confortable.
Cet appareil déjà surnommé le « Air Sarko One » en référence au Air Force One d'Obama et de ses prédécesseurs, a presque tout copié de son illustre cousin.
La suite présidentielle est équipée d'un lit « double king size » (2 mètres sur deux) d'une jolie salle d'eau avec douche, d'un bureau et salon de détente permettra au président et à madame d'arriver à destination frais et dispos comme s'ils sortaient de l'Élysée. Un centre médical avec mini-salle d'opération est aménagé dans un coin de l'avion. A l'arrière de l'appareil - là où les turbulences sont les plus ressenties - une soixantaine de sièges passagers sont dressés pour les ministres, conseillers, grands patrons et… journalistes accrédités.
Une équipée prestigieuse qui restera branchée avec le sol grâce à un matériel de télécommunication sécurisé pour des transmissions cryptées nécessaires à la confidentialité des débats et aux éventuels échanges de codes liés à la dissuasion nucléaire.
Côté dissuasion toujours, et même si on ne nous dit pas tout, un dispositif de leurres antimissiles a été bricolé sous les ailes. Rien de surprenant.
Coût de l'engin présidentiel ? Un peu moins de 180 millions d'euros et 20 000 euros en moyenne l'heure de vol. Les crédits alloués au ministère de la Défense pour l'achat et la rénovation ont été votés en 2009 à l'Assemblée nationale.
Reste que ce nouvel appareil remplacera dit-on deux autres Airbus A319, moyens courriers insuffisants en autonomie pour rallier toutes les grandes capitales du monde.
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