Un de mes collègues de bureau m'avait demandé l'an dernier d'organiser pour l'anniversaire de sa femme, un petit vol autour de Lyon.
Le vol n'ayant pu se faire l'an dernier pour des raisons diverses, il m'a demander la possibilité de remettre ça cette année. Le principe était, cette année, de faire un vol sympa en passant au-dessus de leur maison, puis d'aller dîner sur un terrain d'aérodrome et de rentrer de nuit.
Le souci, c'est que nous ne pouvions faire ça qu'un dimanche soir, pour cause de travail. Et le dimanche soir pour trouver un restaurant ouvert, ce n'est pas simple du tout.
Pour monter la nav, il a fallu tout d'abord récupérer les coordonnées GPS de leur maison, entre Condrieu et Pélussin, et surtout, juste à côté de la centrale nucléaire de St-Alban et sa sympathique ZIT!
Le vol sera sympa, il y a intérêt à bien surveiller le GPS pour ne pas se faire traiter comme terroriste. Quoique, la dernière fois que la centrale a été survolée, c'était par un parapentiste, et la police de l'air a envoyé un pointu. Que pourraient-ils bien m'envoyer alors que je suis en PA28???
Après ce survol, que faire??? J'avais envisagé un temps d'aller tester le nouveau restaurant de l'AD de Bourg en Bresse, mais il n'est ouvert que les vendredis et samedis soirs. Difficile de trouver quelque chose d'ouvert un dimanche, sur un terrain certifié vol de nuit.
Je propose donc que nous nous rendions au Puy-en-Velay. Là-bas, deux options : soit les restaurant qui donne directement sur la piste, le Mirage, soit le buffet de l'hôtel voisin (qui n'est pas mal du tout, du reste).
Le voyage est validé par mon collègue qui souhaite faire une surprise totale à son épouse. Je prépare donc une nav en ce sens, avec le plan de vol pour le retour, puisqu'il est prévu de nuit.
A 18:00, mes PAX se présentent à l'aéroclub. Après les présentations, nous nous dirigeons vers l'avion, tout en discutant avec Carmen, l'épouse, qui se demandait bien pourquoi son mari l'avait fait venir ici.
Après avoir parlé des avions présents sur le tarmac, et il y en a quelques uns, je me rapproche de notre monture en lui expliquant qu'il va falloir monter à bord. Là, grande surprise, mais aucune objection.
Je présente donc la machine à Carmen et Cyrille, expliquant toutes les étapes à réaliser avant la mise en route du moteur.
Présentation de l'avion
Nous détachons donc l'avion, puis j'exécute la visite pré-vol, ce qui semble impressionner ma passagère, par la rigueur et la précision des gestes.
Cyrille s'installe à l'arrière, puis je m'installe en place gauche avant que Carmen ne monte à bord. Et oui, sur le PA 28, il n'y a qu'une seule porte à droite. Une fois que chacun a réglé son siège, début de check-list vent le démarrage du moteur de 160hp. Il part au quart de tour. Merci les mécanos du club.
Nous nous sanglons puis je demande le roulage à Jean-Luc qui officie au sol en ce beau dimanche soir. Nous sommes autorisés au roulage pour la piste 34, à l'opposé de notre route, mais ce n'est pas grave... C'est le vent qui commande. Essais moteurs au point d'arrêt, contact avec la tour, alignement et c'est parti. Régime maxi, pas d'alarme, rotation. Nos roues lâchent le bitume. Mes PAX ne semblent pas tendus, je poursuis. Virage à droite, je coupe les axes et me dirige vars SA, notre point de sortie de la CTR.
Après avoir été libérés par Bron Tower, je me dirige vers Condrieu pour faire le survol de leur maison. Avec les coordonnées GPS entrées de l'I-Truc, pas trop difficile de trouver.
Après quelques ronds au-dessus du bourg, en ayant flirté avec la ZIT, je prends la direction du Puy. Nous laissons sur notre gauche le Pilat tout en faisant attention aux parapentistes qui apprécient le coin.
Une fois stabilisé, je propose les commandes à Carmen. Elle me regarde un peu surprise mais accepte bien volontiers. Après quelques explications pour la tenue du cap et de l'altitude, je lui demande de poser les mains sur le volant afin que je lâche tout. Bien-sur les quelques premières minutes nous ont permis de gagner une tour de montagnes russes, mais pas tant que ça finalement.
Notre nouveau pilote se débrouille très bien et, en plus, n'est pas trop crispée sur les commandes. Généralement, les personnes qui tiennent le manche pour la première fois, ont une fâcheuse tendance à le serrer tellement fort que leurs doigts devient tout blanc. Et bien là, ce n'est pas du tout le cas. Tout se passe très bien.
L'exercice suivant consiste à trouver le terrain. Cela ne devrait pas être trop difficile avec la piste en dur, mais avec le soleil couchant face à nous, cela s'avère pas si facile que ça. Je laisse mon pilote le trouver. Elle tente de se faire aider par son mari, mais de derrière, c'est encore plus compliqué.
Le terrain se rapproche. Je m'annonce pour une intégration standard. Le terrain n'est toujours pas trouvé par mon pilote. Je lui dit que ça va se compliquer si on ne le trouve pas. Certes on a du carburant, mais quand même...
Finalement, le terrain est localisé. Ouf. On va pouvoir aller faire une pause. Je suis crevé... je n'ai rien fait! Je propose de reprendre les commandes pour l'arrivée, ce que ne conteste nullement notre pilote en herbe. Reconnaissance terrain, le vent du Sud nous impose de nous poser en 15 malgré la 33 préférentielle. Pas de problème, nous sommes seuls dans le circuit. Mes PAX sont inquiets, je parle tout seul et personne ne me répond, mais ils me laissent faire... surtout mon collègue qui commence à me connaître. ;-)
L'avantage de se poser en 15 est que la sortie de la piste se fait pratiquement au seuil de la 33, donc pas besoin de faire demi-tour. Nous arrivons au parking après 1h04 bloc-bloc. Mes PAX sont enchantés. Comme c'est agréable de donner du plaisir comme ça. J'adore ça. J'en redemande.
Nous nous dirigeons vers le restaurant donnant sur la piste, le Mirage :
A notre arrivée, surprise: le bal musette des autochtones plus de 80 ans bat son plein dans le restaurant. Et bien, nous voilà bien. Ce n'était pas prévu au programme. Finalement la fête s'arrête quelque peu après notre arrivée. Ouf.
Après quelques Perrier tranche, et oui!, nous demandons si nous pouvons dîner. Aie! le restaurant sera fermé après le départ des derniers déambulateurs. Pas de chance. J'ai toujours le petit espoir de l'hôtel voisin mais dont le restaurant est également fermé le dimanche soir.
Nous décidons donc de rentrer sur Bron et de diner à destination. Ce ne sera que partie remise un autre soir de semaine.
Le retour se fait sensiblement par la même route. C'est toujours Carmen qui prend les commandes, et qui se débrouille toujours aussi bien. Je n'ai rien à faire que de discuter avec le SIV qui n'est pas débordé de travail, donc il me demande différents trucs durant le vol. C'est sympa.
Nous avons la chance de bénéficier de magnifiques couchers de soleil :
J'essaie de réduire un peu notre vitesse en espérant arriver sur Bron avec l'éclairage de piste, mais la soirée est tellement claire que j'ai peu d'espoir, malgré l'heure. Nous touchons les roues à 21h45, 15 minutes après le CS, et il fait toujours grand jour. Ça aussi, ce sera pour aune autre fois. Décidément...
Je coupe le moteur de la bête après 50 minutes de vol. Posé, pas cassé, pas malade. Tout va bien!
Notre pilote est enthousiaste. Elle parle de ses vols d'une façon très plaisante, et ne demande qu'à recommencer l'expérience. Moi, perso, je suis d'accord, of course!
Nous passons le repas à refaire le vol, la tenue de l'avion, et à échanger sur le plaisir partagé. Un bien bel anniversaire!
Merci à tous deux pour ce bon moment. Merci à Cyrille pour l'autorisation d'exploiter les photos.
Après avoir été libérés par Bron Tower, je me dirige vers Condrieu pour faire le survol de leur maison. Avec les coordonnées GPS entrées de l'I-Truc, pas trop difficile de trouver.
Après quelques ronds au-dessus du bourg, en ayant flirté avec la ZIT, je prends la direction du Puy. Nous laissons sur notre gauche le Pilat tout en faisant attention aux parapentistes qui apprécient le coin.
Une fois stabilisé, je propose les commandes à Carmen. Elle me regarde un peu surprise mais accepte bien volontiers. Après quelques explications pour la tenue du cap et de l'altitude, je lui demande de poser les mains sur le volant afin que je lâche tout. Bien-sur les quelques premières minutes nous ont permis de gagner une tour de montagnes russes, mais pas tant que ça finalement.
Carmen est aux commandes
Une route pas tordue du tout.
Notre nouveau pilote se débrouille très bien et, en plus, n'est pas trop crispée sur les commandes. Généralement, les personnes qui tiennent le manche pour la première fois, ont une fâcheuse tendance à le serrer tellement fort que leurs doigts devient tout blanc. Et bien là, ce n'est pas du tout le cas. Tout se passe très bien.
L'exercice suivant consiste à trouver le terrain. Cela ne devrait pas être trop difficile avec la piste en dur, mais avec le soleil couchant face à nous, cela s'avère pas si facile que ça. Je laisse mon pilote le trouver. Elle tente de se faire aider par son mari, mais de derrière, c'est encore plus compliqué.
Le terrain se rapproche. Je m'annonce pour une intégration standard. Le terrain n'est toujours pas trouvé par mon pilote. Je lui dit que ça va se compliquer si on ne le trouve pas. Certes on a du carburant, mais quand même...
Ça y'est... on voit la piste!
Finalement, le terrain est localisé. Ouf. On va pouvoir aller faire une pause. Je suis crevé... je n'ai rien fait! Je propose de reprendre les commandes pour l'arrivée, ce que ne conteste nullement notre pilote en herbe. Reconnaissance terrain, le vent du Sud nous impose de nous poser en 15 malgré la 33 préférentielle. Pas de problème, nous sommes seuls dans le circuit. Mes PAX sont inquiets, je parle tout seul et personne ne me répond, mais ils me laissent faire... surtout mon collègue qui commence à me connaître. ;-)
L'avantage de se poser en 15 est que la sortie de la piste se fait pratiquement au seuil de la 33, donc pas besoin de faire demi-tour. Nous arrivons au parking après 1h04 bloc-bloc. Mes PAX sont enchantés. Comme c'est agréable de donner du plaisir comme ça. J'adore ça. J'en redemande.
Nous nous dirigeons vers le restaurant donnant sur la piste, le Mirage :
A notre arrivée, surprise: le bal musette des autochtones plus de 80 ans bat son plein dans le restaurant. Et bien, nous voilà bien. Ce n'était pas prévu au programme. Finalement la fête s'arrête quelque peu après notre arrivée. Ouf.
Après quelques Perrier tranche, et oui!, nous demandons si nous pouvons dîner. Aie! le restaurant sera fermé après le départ des derniers déambulateurs. Pas de chance. J'ai toujours le petit espoir de l'hôtel voisin mais dont le restaurant est également fermé le dimanche soir.
Le couple du jour
Nous décidons donc de rentrer sur Bron et de diner à destination. Ce ne sera que partie remise un autre soir de semaine.
Aérogare du Puy
Ils m'ont même viré de l'avion...
Le retour se fait sensiblement par la même route. C'est toujours Carmen qui prend les commandes, et qui se débrouille toujours aussi bien. Je n'ai rien à faire que de discuter avec le SIV qui n'est pas débordé de travail, donc il me demande différents trucs durant le vol. C'est sympa.
Nous avons la chance de bénéficier de magnifiques couchers de soleil :
J'essaie de réduire un peu notre vitesse en espérant arriver sur Bron avec l'éclairage de piste, mais la soirée est tellement claire que j'ai peu d'espoir, malgré l'heure. Nous touchons les roues à 21h45, 15 minutes après le CS, et il fait toujours grand jour. Ça aussi, ce sera pour aune autre fois. Décidément...
Très courte finale 34
Je coupe le moteur de la bête après 50 minutes de vol. Posé, pas cassé, pas malade. Tout va bien!
Notre pilote est enthousiaste. Elle parle de ses vols d'une façon très plaisante, et ne demande qu'à recommencer l'expérience. Moi, perso, je suis d'accord, of course!
Nous passons le repas à refaire le vol, la tenue de l'avion, et à échanger sur le plaisir partagé. Un bien bel anniversaire!
Merci à tous deux pour ce bon moment. Merci à Cyrille pour l'autorisation d'exploiter les photos.
Un bien joli cadeau !
RépondreSupprimerMagnifiques photos au retour sur Bron ;-)
Merci Tangozulu ;-)
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