Elle voulait ramener un souvenir de Lyon à une amie. La sécurité a dit non au saucisson:
Episode cocasse, dimanche, à l’aéroport de Lyon- Saint Exupéry. En voulant faire plaisir à une amie qui se languissait de charcuterie lyonnaise, une passagère du vol Lyon-Nice s’est vue refuser le transport d’un saucisson dans son bagage à main. L’objet litigieux ne sentait pas l’ail, était une pure production du terroir lyonnais mais il n’a pu franchir les barrages de sécurité. Sylvie est cette Niçoise originaire de la cité des Gaules qui avait passé commande : « J’avais demandé à mon amie allemande de passage à Lyon, de me rapporter un saucisson à cuire d’un charcutier réputé. Je lui avais indiqué les bonnes adresses. » Bien naïve, elle n’imaginait pas les tracas causés au moment de passer les contrôles. Rangée soigneusement dans une valise, avec une innocente tranche de pâté, la spécialité lyonnaise n’a pas échappé à l’œil avisé du service de sécurité. « Il a été repéré au moment du passage de mon bagage sur le tapis, indique la passagère. On m’a dit que c’était interdit et que j’avais le choix entre deux solutions : le passer en soute dans la valise et payer un surplus de 45 euros ou le jeter. » Voilà comment un saucisson a été refoulé du vol Easy Jet EZY 4345 de 16 h 20. Et destin cruel : outre d’être privé de consommation niçoise, il a échoué dans une poubelle aéroportuaire avec les coupe-ongles, ciseaux et autres rebus de voyage. On espère que le charcutier ignorera l’outrage fait au saucisson sorti de son chaudron.
On imagine la colère et le dépit de la passagère allemande pourtant habituée des aéroports. « Je n’ai jamais vu d’affiche interdisant le transport de spécialités locales ! ». La réglementation en la matière n’est pas d’une grande souplesse. On ne rentre pas dans la cabine d’un avion avec une cannette, une bouteille d’eau ou des biscuits, sauf s’ils ont été achetés après le contrôle sécurité, dans les boutiques hors taxe. Seuls sont autorisés les liquides contenus dans des récipients de 100 ml maximum. Quant aux denrées solides, il existe des exceptions comme les aliments nutritionnels pour bébés et certaines substances médicales. Il est également interdit de transporter des objets contondants capables d’occasionner des blessures, tels que matraques et gourdins rigides ou souples. Le saucisson a-t-il été assimilé à un gourdin ? « Ils auraient pu le scanner, s’amuse notre lectrice. C’est quand même difficile de cacher une arme dedans ! » Contacté, le service de sécurité de l’aéroport devrait s’exprimer sur la question dans notre journal de demain. Il en va de la sauvegarde de la gastronomie lyonnaise...
On imagine la colère et le dépit de la passagère allemande pourtant habituée des aéroports. « Je n’ai jamais vu d’affiche interdisant le transport de spécialités locales ! ». La réglementation en la matière n’est pas d’une grande souplesse. On ne rentre pas dans la cabine d’un avion avec une cannette, une bouteille d’eau ou des biscuits, sauf s’ils ont été achetés après le contrôle sécurité, dans les boutiques hors taxe. Seuls sont autorisés les liquides contenus dans des récipients de 100 ml maximum. Quant aux denrées solides, il existe des exceptions comme les aliments nutritionnels pour bébés et certaines substances médicales. Il est également interdit de transporter des objets contondants capables d’occasionner des blessures, tels que matraques et gourdins rigides ou souples. Le saucisson a-t-il été assimilé à un gourdin ? « Ils auraient pu le scanner, s’amuse notre lectrice. C’est quand même difficile de cacher une arme dedans ! » Contacté, le service de sécurité de l’aéroport devrait s’exprimer sur la question dans notre journal de demain. Il en va de la sauvegarde de la gastronomie lyonnaise...
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