Ma vie avec le "PPL-A", mes voyages depuis les aéroports de LYON-BRON (LFLY) et SAN DIEGO (KMYF), mes rencontres aéronautiques merveilleuses ainsi que des informations insolites sur le monde de l'aviation.
samedi 28 mai 2011
mercredi 18 mai 2011
Sur les traces de "La grande vadrouille"...
C'est sur cet aérodrome qu'a été tournée la dernière séquence de la "Grande Vadrouille" où nos acolytes échappent aux allemands par la voie des airs, dans des planeurs en carton-pâte.

Après avoir pris la météo avec la carte EUROC qui nous annonçais des cumulonimbus sur toute la France, après avoir visualisé les images radar pour voir l'évolution des masses nuageuses, après avoir levé le nez pour voir ce qu'il en était réellement... nous décidons de partir quand même. Si la météo sur notre route se dégrade, nous resterons prudents et ferons demi-tour.
Bien nous en a pris de partir quand même. Quelques nuages mais vraiment rien d'inquiétant à l'aller comme au retour.

Pour une fois sur Lyon, la visi horizontale est bonne:

Mon copi, Jean-Marc, est à la radio.

Le trajet à faire n'est pas très compliqué, mais nous n'avons pas trop d'aide à la radionavigation, en dehors de quelques VOR que nous utilisons en butée pour valider notre position en plus des points de repère au sol.
Nous survolons quelques parcs éoliens:

Ce village s'appelle Cayrès et se situe à 10 nautiques au Nord du lac de Langogne.

A côté du village se trouve un de ces lacs caractéristiques du massif central: tout rond!


Nous prenons contact avec la tour après avoir été libéré par Montpellier info. Il n'y a personne à la tour, nous faisons donc notre auto information. Il n'y a aucune activité sur le terrain non plus.
Après une verticale terrain pour voir la manche à air qui nous donnera la piste en service, Jean-Marc passe le message que nous nous reportons en vent arrière de la piste 31.

En nous reportant en vent arrière, nous survolons la jolie ville de Mende qui se trouve à 691m (2 300ft) d'altitude alors que le terrain est à 3 400ft (1 036m). On voit bien que le terrain est perché sur un monticule, ce que l'on peut également voir dans la séquence finale du film "La Grande Vadrouille".
Nous faisons connaissance de l'agent AFIS qui a débuté sa carrière sur Lyon-Bron. Le monde est petit! Nous discutons quelques instants. Il nous apprend qu'il fait en un mois le même nombre de mouvements d'avions que Bron chaque jour! Ah, ce n'est pas le même rythme, visiblement!
Puis nous montons au restaurant, but ultime de notre voyage! Il a fait chaud dans l'avion, nous avons besoin de restaurer l'équipage!

Le repas nous est servi et nous ne sommes pas déçus. La cuisine est de qualité et les parts sont tour à fait honnêtes. Nous prenons le café au salon qui donne sur la piste. Effectivement, peu de mouvements! Il y a bien un planeur qui revient de vol et qui rentre au parking aidé de sont petit moteur embarqué. Nous assistons au rangement de l'appareil après lui avoir mis toutes ses protections et les roues de vélo sous les ailes permettant de le rentrer au hangar.
Ça aura été l'attraction du jour!
Avant de repartir, nous demandons à la patronne du restaurant où nous pouvons consulter la météo en l'absence de l'agent à la tour. Elle nous propose très gentillement d'y accéder par son ordinateur personnel. Nous laissons quand même son fils terminer sa partie de jeu car nous ne sommes pas du tout pressés.
En résumé: accueil sympa, repas très agréable, convivialité, un adresse à retenir.
Nous regagnons l'avion et un petit grain nous demande de rester sur ce bel aérodrome. Il nous faut quand même rentrer.
La pré-vol est affectée réglementairement, ce n'est pas cette ondée "rafraîchissante" qui va nous détourner de la sécurité. Et c'est parti.
C'est toujours la 31 qui est en service. Bien que l'AFIS ne prenne son service un peu plus tard, étant présent dans la tour, il nous donne les paramètres de départ. Sympa!
Nous nous assurons avant notre départ qu'il n'y a ni automitrailleuse ni Allemands "qui louche" en bord de piste. Nous pénétrons alors la 31 et la remontons. Au bout, après la boite rouge et blanche, c'est le vide!

Le retour se fait sans encombre, malgré un orage en arrivant sur ST CHAMOND, mais la visi est bonne. Une petite douche sur l'avion ce qui le lave à notre place à l'arrivée!


Et puis c'est un retour sur nos installations après 3h24 de vol. Encore un vol super sympa, des paysages magnifiques et je suis une fois de plus émerveillé comme un gamin pour son premier vol. (Il va falloir que je pense à grandir!!! Finalement, NON!).
A tous ceux qui lisent ces lignes, je suis preneur de bonnes adresse de restaurants pour des idées de sortie dominicales. Merci d'avance. Et si en plus on peut s'y retrouver, ce sera avec plaisir.
dimanche 15 mai 2011
Suite du WE...


Il n'en savait rien, enfin c'est ce que je croyais, mais il a bien joué le jeu malgré les quelques indiscrétions qu'il avait capté entre sa grand-mère et sa mère.
La météo d'hier soir n'étant pas fameuse, il fallait faire le point ce matin pour savoir où nous pouvons aller sans risque d'être bloqué loin de Lyon.
Au petit matin je fais donc mon point météo. Cela semble acceptable, mais il ne faudra pas traîner. Nous partons donc rapidement pour Bron, récupérer la machine sur laquelle nous nous promènerons ce matin.

Quelques nuages pour décorer le paysage...
Sortie par NA, nous nous dirigeons vers Bourg. Le temps est agréable, il y a encore peu de vent et l'avion est bien stable. Je propose à mon passager de prendre les commandes.

Et il se débrouille pas mal du tout. La tenue du cap et de l'altitude sont très correctes pour une première fois. Nous survolons donc les terrains de Bourg, de Mâcon, de Villefranche Tarare, qu'il trouve à chaque fois, avec le peu d'indications que je lui donne.

Toto très décontracté!
Nous arrivons verticale tour avec la même difficulté pour demander à croiser les axes et m'intégrer en vent arrière. Bravo aux contrôleurs de Bron qui maîtrisent parfaitement la situation et savent donner les clairances à grande vitesse. C'est rassurant et très agréable. Merci Messieurs. (Messieurs, car aujourd'hui il n'y avait que des hommes, mais les contrôleuses de Bron sont tout aussi efficaces, avec en plus une voix charmante.
C'est donc un grand tour de Lyon d'une heure et vingt minutes qui semble avoir fait plaisir à mon pilote. Et encore une belle journée de passée.
Encore un WE aéronautique intense...
Ce premier contact avec Yves a été très sympa. Après la pré-vol d'usage, j'ai effectué l'amphi cabine pour me familiariser avec ce nouveau tableau de bord, légèrement différents de ceux que je pilote habituellement.
L'avion est un peu plus vieux que celui que nous avons aux Ailes, mais il est en parfait état. Après une reconnaissance des différents instruments et positions de tous les interrupteurs, je met en route. Dans ce club, le "compteur" tourne une fois que l'avion passe le point d'arrêt de la piste. Ceci permet de faire chauffer doucement le moteur pendant que l'on prend les infos de la tour sur la fréquence dédiée, et permet également à Yves de me présenter les particularités de cet avion.
Nous allons effectuer quelques tours de piste pour prendre bien en main la machine, et nous terminons par un encadrement.
Tout se passe bien, et je suis lâché. Il me faudra quand même faire encore des tours de piste pour bien m'habituer à ce nouveau tableau de bord. Mon cheminement visuel pour repérer tous les paramètres utiles au vol diffère légèrement des autres Robin que j'ai déjà piloté.
2ème étape du WE: nous devions nous retrouver avec Richard samedi matin pour préparer les Rallye des Ailes qui se déroulera les 18 et 19 juin. Mais la météo est loin d'être clémente et pas question d'aller sur FEURS pour effectuer notre reconnaissance du terrain et rencontrer le Président du club qui doit nous accueillir. Vu que j'ai du temps libre, je regarde si ma nouvelle monture est disponible pour quelque tours de piste.
C'est libre. Je bloque donc l'avion pour une heure et me rends dans les locaux du club pour prendre la pochette avion. Je reste un peu de temps dans la cabine pour bien me familiariser à ce nouvel environnement, puis, je mets en route et me dirige vers le point d'arrêt après avoir pris l'ATIS. J'en profite pour emmener Richard avec qui je devais préparer le Rallye.
La tour nous fait attendre près de vingt minutes au point d'arrêt à cause des arrivées en cours, que ce soit des VFR ou des IFR, prioritaires. Heureusement que le compteur ne démarre qu'une fois le point d'arrêt passé...
Nous sommes autorisés au décollage et ce ne sera qu'un toucher et qu'un atterrissage que je pourrai effectuer vu le temps qui me reste sur la réservation. En fait un vol de vingt minutes qui m'aura quand même permis de me familiarisé avec le tableau de bord de cette machine. J'espère en profiter plus longtemps la prochaine fois.
Le temps est de plus en plus pourri et je prends une bonne douche en faisait le plein de carburant et en repoussant l'avion dans le hangar. Ce n'est pas grave, ce sont aussi les aléas de l'aviation de tourisme. Petite séance d'essuyage de l'avion avant de mettre les protections. Il faut que l'avion soit bien sec pour éviter que ça moisisse dans les housses.
Cette journée de samedi se termine dans un "bouchon" de Lyon où j'ai réuni quelques unes des personnes que j'apprécie au club, pour une soirée en bonne camaraderie. Je pense que l'objectif est atteint, mes convives semblant apprécier la soirée tout comme le restaurant. J'en suis heureux.
La suite de ce WE a lieu en ce dimanche matin...
dimanche 8 mai 2011
Petit vol dominical...
dimanche 1 mai 2011
Grenoble Le Versoud
Changement de Copi pour ce vol, c'est avec Jean-Marc que nous partons vers les montagnes. "Jeune" BB (Brevet de Base) en préparation du PPL, il faut qu'il travaille un peu sa radio. Il assurera donc les relations avec le contrôle aérien et pour bien le faire travailler, nous contacterons même le SIV de Lyon.


Les nuages que nous voyons au loin ne gâchent en rien la magnifique vue du lac de Paladru sous notre aile gauche.


Virage à 90° sur la gauche pour rejoindre notre destination.

Nous sommes bordés par les montagnes d'où, sur celles à notre gauche, de nombreux parapentistes se jettent dans le vide. Là aussi, attention danger!

Jean-Marc prends l'ATIS pour connaître les paramètres d'arrivée, puis contacte la tour pour signaler notre arrivée.
Comme il nous est demandé de nous reporter en vent arrière pour la piste 04, nous allons pouvoir descendre au taux standard. Il nous faut perdre 3 100ft (1 000m), soit 6 minutes de descente. Nous remontons donc la vallée tout en laissant descendre tranquillement notre avion.
Nous aurions été autorisés à une semi-directe, le taux de descente aurait été beaucoup plus important, et là, bonjour les oreilles.
La descente nous conduit à nous reporter en vent arrière et nous sommes autorisés à nous poser en 04 en dur, en étant n°1. Il y a en fait deux pistes : 1 en herbe et 1 en dur. Celle en herbe sert pour les planeurs.
Direction le parking, situé pile en face du Bar. C'est sympa pour les personnes qui viennent à l'aérodrome pour voir des avions: ils sont exposés devant leurs yeux, seulement à quelques mètres.
1ère mission, trouver l'agent de la CCI pour payer la taxe d'atterrissage. Nous nous rendons à son bureau. IL n'y a personne. Nous trouvons un interphone, mais personne ne répond. Il y a un petit panneau indiquant qu'en cas d'absence, il faut se rendre à la station service, ce que nous faisons.
Arrivés à la station: personne! Là aussi: un interphone auquel personne ne répond, et un petit panneau indiquant: "qu'en cas d'absence, se rendre au bureau"!!! Ils sont fous ces romains!
Nous allons nous placer dans un endroit stratégique: le bar. Il se trouve entre les 2 points où l'on est sensé trouver l'agent de la CCI. Il devrait donc passer devant nous, dans un sens ou dans l'autre. Et bien, non! il n'est jamais passé. Avant de repartir, nous refaisons le trajet... au cas où.
Le retour se fait dans les mêmes conditions qu'à l'aller. Jean-Marc travaille sa radio et moi mes caps. C'est relativement simple car je me suis installé tranquillement sur la radiale du VOR de la Tour du Pin. Trop facile, même pas besoin du GPS.
A notre arrivée, plein de carburant et passage des consignes aux deux pilotes suivants, les amis Jean-Christian et Jean-Yves, qui eux ont la chance de faire leur vol en charmante compagnie: l'épouse de Jean-Yves.
Même au hub de St Exupéry, les avions d'Air France n'ont pas la même cadence!