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samedi 29 décembre 2012

Dernier vol de l'année pour les hiboux

Ce sera le dernier vol de l'année, et pourquoi pas le faire à plusieurs avions, et même, pourquoi ne pas le faire en VFRN.

Et bien, justement, pourquoi pas?

Dans ce genre de trip, il y a toujours des camarades de jeu qui répondent "présent"! Les avions sont réservés depuis quelques jours, mais en cette période de l'année, la majorité des pilotes du club pense plus à renouveler sa cotisation annuelle qu'à dépenser les quelques sous restant dans leurs bas de laine dans un vol de nuit. Donc pas de problème de disponibilité sur les avions.

Reste le choix de la destination. Nous avions en tête deux possibilités : NEVERS-FOURCHAMBAULT (LFQG), terrain à côté duquel on a la possibilité de diner, petite navigation sympa avec un peu de relief à passer, environ 1 heure de vol bloc-bloc. 
L'autre possibilité est AVIGNON-CAUMONT (LFMV), là aussi, il est possible de diner à proximité du terrain, le temps de vol est similaire, la navigation très facile dans la vallée du Rhône, en dehors des centrales à éviter.

Mais il y a une autre donnée importante à gérer : la météo. Et pour ce dimanche, il y a du vent, beaucoup de vent, et du Sud. L'option AVIGNON est donc rejetée. Nous nous tournons donc vers NEVERS. Mais dans la matinée, un TAF nous annonce des TCU et un plafond assez bas. Et en vol de nuit, il nous faut du plafond. L'un des pilotes propose alors de viser DOLE-TAVAUX (LFGJ) qui semble être épargné par le vent du Sud, et assez loin du front froid qui se présente depuis l'Ouest.

Nous nous donnons rendez-vous au club à 17 heures pour faire le point. Petit coup d'oeil aux cartes météo. Ce n'est pas folichon. Un front froid à l'Ouest sur NEVERS, toujours les TCU, donc pas question de partir de ce côté-là. Sur l'Est, pour DOLE, la carte Météo France nous annonce des turbulences sévères du sol au niveau 050. Décidément! Et pour couronner le tout, Lyon sera classé en IFR pour notre retour vers 23 heures.

Activation des neurones, tempête de cerveau... qu'est-ce que l'on fait? La prudence nous impose d'être prudent! Et la raison nous impose d'être raisonnable, bien sûr! Vu la vitesse d'évolution des fronts, un petit vol local nous semble tout à fait raisonnable. Ce sera donc BOURG-CEYZERIAT (LFHS). Et bien oui, c'est moins cool que ce que nous avions imaginé, mais c'est beaucoup plus sage.

C'est décidé, nous allons sur BOURG. Histoire de faire un truc sympa, nous passerons par une verticale St-Exupéry à l'aller et le retour se fera par Frans.

Les équipages sont constitués depuis la veille, où nous avions la tête froide pour vérifier la cohésion des équipages.
Le F-GXGE emportera JC comme pilote à l'aller, Yoyo comme pilote au retour, et dans le rôle du sac de sable "sympa", Baptiste, un pote de JC.
Le F-GYKQ sera mené par Olivier à l'aller et votre serviteur au retour.

Les plans de vol sont déposés, la mise en route est demandée auprès d'une de nos charmantes contrôleuses du Bronx. Alignement décollage, montée à 2 500 ft pour la verticale de St-Exupery, puis cap au 020 pour une directe sur BOURG.

On sent le contrôleur de St-Ex pas très à l'aise dans les gestion des VFR dans sa zone avec les arrivées et départs qu'il a à gérer. Il nous demande d'attendre avant de couper les axes, et une fois partis dans un 360 de retardement, nous demande de traverser au plus court et de rappeler axes dégagés. Un coup de manche à gauche pour le 360, puis un coup de manche à droite pour revenir sur les axes, et les axes sont libérés.


Pour l'autre avion, il leur demande d'aller couper au plus tôt les axes sur les seuils de piste 36 alors qu'ils sont pratiquement verticale tour. Avec les 35 kt de vent du Sud, ça semble être mission impossible. Il ne doit pas connaitre les perfos des DR400 120 hp.

Durant le vol aller, nos perfos sont plus que correctes avec près 40 kt de vent arrière. Il n'en sera certainement pas de même pour le retour.

148 kt, quand même en 120 hp

Nous arrivons sur le terrain de BOURG où JC nous a devancé. Le beau tapis lumineux est bien éclairé. On suit les évolution de JC sur la piste avant de virer en base car il devra remonter la piste pour sortir.

C'est à notre tour de nous établir en finale. Après un 180 nous regagnons le parking où l'équipage du  GE est déjà descendu de l'avion.

Après quelques minutes de bavardage, nous repartons en direction du Bronx. Malgré le vent du Sud, nous ne sommes pas trop "turbulés" dans les avions. En route vers Frans, la contrôleuse de l'approche nous active notre plan de vol. Quelle belle nuit : nous sommes contrôlés au féminin ce soir. Notre vitesse sol n'est pas très vivace avec ce vent de travers. Il me faut corriger la dérive et déduisant près de 20° sur le cap. Nous nous transformons en vrais petits crabes.

Arrivés au Bronx sans encombre, il est temps d'aller se restaurer, après être passés au club où nous rencontrons quelques amis en grande conversation...


Traces des 2 avions

mercredi 1 août 2012

Un vol suite à pari à la c...

Il s'agissait à l'origine d'un pari à la c...

Un de mes collègues de travail, Rémy, dit "l'inspecteur" ayant monté une section "arts martiaux" dans l'entreprise, plus précisément de "Taï Jitsu", me tannait depuis début septembre pour que je vienne à ses séances d'entraînement. N'étant déjà pas ce que l'on peut appeler "un grand sportif" (en fait c'est le sport que ne m'aime pas), je ne savais plus comment le faire se débarrasser de cette idée saugrenue.

Lors de discussions entre collègues, où je parlais "avion", celui-ci me disait toujours : "monter dans un petit coucou... jamais!". C'est de là que m'est venue l'idée sadique, j'en conviens, de lui proposer le deal suivant : si tu viens faire un tour d'avion, je viendrai sur ton tatami. La réponse a été tout aussi immédiate que claire : JAMAIS!

Le temps a passé quelque peu, puis il est revenu me voir en me disant que ce n'était pas son genre de ne pas relever un défi. Message enregistré. Je suis un traître, car je m'attendais bien à ce qu'il revienne sur ce terrain, et ça m'amusait de le voir revenir. Je sais, c'est bas. Mais on tous nos faiblesses!

Quelque temps plus tard, il revient à nouveau à la charge en me disant "bon, ce serait bien que ce soit toi qui fasse le premier pas" en arguant des arguments aussi fallacieux que rigolos. J'ai laissé passer le reste de la saison et je me suis pointé... à son dernier cours avant les vacances. Rien que le fait de voir, sa tête fut un ravissement! "Merde, tu es venu???? Ah ben, je suis mal!!!".

Il m'annonça qu'il allait donc, lui aussi, s'exécuter, tout en ayant pris au moins trois points de tension artérielle. Très bien, prenons une date avant que l'on oublie... La date fut choisie sur la semaine suivante pour ne pas lui laisser trop de temps à réfléchir. Du coup, deux autres collègues, ont décidé de nous accompagner pour cette escapade qui ne manquerait pas de piquant.

Et c'est comme ça que nous nous sommes retrouvés, en une magnifique soirée de juillet, dans un TB20 pour un vol sur Chambéry-Aix les Bains de jour et un retour de nuit. Ah ben, quant à faire un truc sympa, autant prévoir la totale.

L'équipe de choc!

Tout le monde fût à l'heure au rendez-vous, en dehors de Rémy, qui, soit-disant, se perdit dans un lotissement de Bron, à cause de son GPS. Heureusement que nous avons confiance en lui, sinon, nous aurions eu bien du mal à le croire... Enfin, il arriva et nous sommes allés préparer la machine.

Rémy fait aussi la prévol! Oui, oui, c'est du costaud! Inspecteur Puget...


Rémy le sourire déjà légèrement crispé! avec Xavier et Philippe.

En fait, Rémy est quelqu'un de très expressif. Et pendant que je réalisais la prévol, il continuait à faire le rigolo, tout en prenant, petit à petit, une sourire qui se crispait. Nous étions aux anges. Philippe et Xavier, lui ont bien sûr laissé la place droite pour ce vol aller. Caméra en place pour filmer l'événement, appareils photos chargés à bloc, nous mettons en route pour le départ. Jusque là, tout va bien. Je commence à expliquer le vol, et notamment le passage au-dessus des axes de St-Exupéry. C'est à partir de ce moment que les répliques "cultes" allaient arriver. "Quoi, passer entre les avions qui décollent et ceux qui atterrissent, mais t'es un malade! "...


No comment...

Nous sommes autorisés au décollage, et là, grand silence. Rémy s'est mis en position "mute" hormis un "pfff, oulala!". Décollage en 16, puis virage à gauche... peu apprécié, puis arrivée sur St-Ex où quelques liners sont en arrivée ou en départ. Mes passagers sont impressionnés que l'on puisse passer comme ça au-dessus d'un si gros aéroport.
Au-dessus de St-Ex.

Nous poursuivons notre vol vers Chmabéry, et je propose à Rémy de prendre les commandes. J'ai senti un grand moment de solitude, mais il a accepté. Le machouillage de chewing-gum s'est accéléré. Je lui donne un point à suivre au loin, qui nous conduira à la verticale du lac d'Aiguebelette, nous permettant d'entrer dans la CTR de Chambéry. Il se débrouille très bien. Nous survolons les méandres du Rhône.

Rémy aux commandes...

Arrivée vers SW au-dessus du lac d'Aiguebelette.

Arrivant sur le relief, je lui propose de reprendre les commandes car nous allons nous mettre en configuration atterrissage. Je suis autorisé à une semi-directe 36, et il m'est demandé de rappeler en finale. Je fais mon virage à gauche pour me positionner en finale. "Tu es sûr que tu dois te pencher comme ça???" Oh, oui, sinon, on va se poser à Challes les Eaux!

"Euh, Franck, j'ai été cool sur le tatami"

Pour nous aider, il y a les PAPI. Je demande à Rémy de me donner les couleurs car je ne les vois pas très bien. Il s'inquiète. Puis l'alarme de PA et vitesse faible, sans train sorti, se fait entendre. L'alarme est identifiée. Mais ça ne suffit pas à rassurer mon Copi: "Quoi, alarme identifiée... et tu ne fais rien que de l'identifier???" Ben non, puisque je sais ce que c'est... ;-)

Arrivée sur LFLB

Je fais un kiss des plus doux sur la piste. D'un coup, Rémy reprend des couleurs. Nous dégageons la piste et rejoignons le parking L2 pour stationner. Direction le restaurant situé juste à l'entrée de l'aérodrome, le Dropping zone, dans l'hôtel le Cervolan, où nous avons très bien dîné.

Il commence à se faire tard et nous devons rentrer sur Lyon. Il fait surtout nuit noire, ce qui allait plaire à mes PAX. Nous regagnons notre avion et j'en profite pour les préparer un peu à ce vol hors du commun, où la visibilité sera très réduite par cette nuit sans lune et les risques liés aux montagnes environnantes réellement présents. Nous arrivons sur le terrain et tout est éteint, les bâtiments comme la piste. Et là, les questions les plus audacieuses fusent : "Mais comment va-t-on décoller dans le noir?"

Tout en expliquant qu'il faudra que chacun prenne bien un repère sur le bord de la piste et me signaler très rapidement tout écart, je programme ma radio de secours sur la fréquence d'auto information et déclenche l'illumination de la piste. Ils sont scotchés! C'est vrai que ça a de la gueule, surtout quand on ne s'y attend pas.

Le retour se fait sans encombre avec Xavier comme Copi. Il a déjà fait du "petit coucou" et est très décontracté malgré la nuit noir. J'attends d'avoir passé le relief pour lui laisser les commandes, mais il y a un peu de turbulences vu la chaleur de la journée (plus de 35°C) sur Lyon. Nous repassons au-dessus de St-Ex où l'activité est très calme en ce milieu de nuit. C'est même l'approche qui nous gardera en fréquence pour couper les axes de piste. C'est dire! Toutes les fréquences sont regroupées.

St-Ex de nuit.

Puis je leur demande de m'aider à trouver le terrain de Bron que je n'arrive pas à localiser. Autre phrase culte de l'ami Rémy: "ah, ça, c'est très drôle". Je me positionne en finale. Bron est en auto-information. Après l'atterrissage, nous allons à la pompe refaire le plein de notre engin avant de l'accrocher au parking pour une belle nuit.

Deux bien beaux vols, pour lesquels je me sent obligé de mettre chapeau bas à Rémy pour être venu quand même et prendre vraiment sur lui le fait de monter dans un "petit coucou".
Quant aux deux autres passagers, blasés sans doute, ils s'affairaient à prendre des photos et se pencher pour voir si nous ne perdions pas Rémy.

Un grand moment de rigolade pour certains, de tension pour d'autres, mais un grand moment de camaraderie. Merci Messieurs et bravo Rémy.

mardi 26 juin 2012

Un triangle de bonheur

Voilà quelque temps que je n'avais pas volé avec Benoît et "El Commandante" (Federico) de l'ACRT. Et ça été donc un grand plaisir de recevoir le mail de Benoît, nous proposant une petite nav triangulaire avec une dernière branche en vol de nuit, qu'il m'était demandé de faire, étant le seul pilote de l'équipage à détenir l'habilitation.

Après avoir calé une date, ce qui n'est pas toujours le plus facile, le rendez-vous était pris pour ce mercredi. Petit bilan météo la veille, nous annonçant une journée agréable, mais aéronautiquement difficile, surtout pour le vol de nuit. Après concertation, nous décidons de maintenir, sachant que la dernière branche se fera très probablement de jour, aux limites de la nuit aéro, vu les minimas que nous n'auront pas, à priori.

Sur la première branche, c'est Benoît qui s'y colle. Nous partons de Bron pour une verticale St-Exupéry, puis un transit par la CTR de Chambéry-Aix les Bains avant de nous poser à Chambéry-Challes les Eaux (LFLE). J'ai souvent survolé ce terrain mais sans jamais y poser mes trois roues.


Benoît me propose de faire la radio pour le transit de St-Ex, ce que j'accepte bien volontiers. Le transit se fait sans aucun souci, comme d'habitude. Nos contrôleurs locaux sont toujours très conciliants et c'est toujours un pur bonheur de survoler ce grand aéroport et ses "petit" avions. Nous sommes autorisés à croiser les axes derrière l'A320 d'Easy Jet en finale sur la 36D. Pas de souci, on le voit bien. Pendant que nous approchons des seuils 36, nous regardons décoller un A319 d'Air France sur la 36G. C'est sûr qu'il n'a pas le même vario que nous au décollage!

Nous sommes libérés par la tour de St-Ex et je contacte l'info pour solliciter une montée à 4 000ft sur demande de mon Cap'tain. Dans un premier temps, ce sera 3 000ft approuvés, puis très rapidement 4 000ft. Notre vario n'est pas aussi comateux que nous le pensions car nous arrivons à afficher 1 000ft/min, ce qui est très honorable.

La vue est toujours aussi magnifique au-dessus de cette plaine de Morestel. Nous sommes libérés par Lyon et passons avec Chambéry avant d'arriver sur SW, le point d'entrée de la CTR. Une fois nos intentions données, nous sommes autorisés à transiter par une charmante contrôleuse. C'est toujours très agréable de se voir autorisé tout ce que nous demandons, par une voix charmante... Pardon, je m'égare.


Nous passons le relief et débutons notre descente pour rejoindre le point de sortie, SE. Nous sommes autorisés à quitter la fréquence pour contacter Challes. Je laisse Benoît reprendre la radio, c'est plus simple pour donner ses intentions d'intégration, vu l'activité planeur sur le terrain. 

Benoît annonce une verticale terrain pour reconnaissance. Un mec peu avenant nous indique sèchement que les verticales terrain sont interdites en-dessous de 3 000fr quand il y du treuillage. Benoît ne se démonte pas et indique qu'il avait bien l'intention de faire une reconnaissance "décalée" pour ne pas les gêner. Bien envoyé, Ben!

Nous rejoignons la vent arrière puis nous nous établissons en finale alors qu'un planeur vient d'être treuillé. C'est vraiment impressionnant le taux de montée qui est appliqué au planeurs : ils se trouvent presque à la verticale. Dommage, pas eu le temps de prendre des photos.

Atterrissage parfait, comme toujours, nous rejoignons le parking. Nous ne pouvons pas trainer car la météo est "juste assez" pour poursuivre notre périple. Il y a un peu de relief à passer avant notre prochaine escale et nous ne souhaitons pas nous faire enfermer. Sécurité d'abord!

Joli tunnel

C'est "El Commandante" qui s'assoit en place de Cap'tain pour cette seconde banche qui nous conduira à Oyonnax (LFLK). Il nous présente sa nav, et celle-ci est approuvée par son Copi : Benoît. Mise en route, essais moteurs, alignement, puissance et nous voilà quitter ce terrain assez particulier de Challes, mais très sympa à faire. Je reviendrai avec plaisir.

Chambéry-Aix les Bains

Notre vol se déroule comme prévu, en gardant les minimas par rapport à la base des nuages. Le vol le long du lac du Bourget est toujours très agréable, avec ces magnifiques propriétés qui bordent le lac. Nous passons juste à coté du VOR de Chambéry (CBY), à son altitude, ce qui donne une vision très particulière d'une grande table posée sur une pointe rocheuse.

Le Rhône

Lac de Nantua

Nous poursuivons en faisant une verticale du lac de Nantua, avant de mettre le cap au Nord pour rejoindre Oyonnax. Ce terrain est particulier aussi, car on perd la vue du terrain en vent arrière à cause du relief. Alors que nous nous annonçons, l'accueil est beaucoup plus agréable car un "local" nous annonce la piste en service et le vent. Presque un service d'AFIS. Federico prend l'option de faire malgré tout une intégration standard, ce qui est tout à fait normal. 

Oyonnax (LFLK)

Reconnaissance terrain, report en vent arrière, base, finale, posé. Rien à dire. Tout en douceur!

Et c'est reparti pour la course. Nous nous présentons au bureau de piste pour remplir le registre, et payer la taxe (0€), puis nous dirigeons vers le Buffalo Grill juste à côté du terrain. Ma décision n'est pas encore prise pour le retour (VFRN ou pas), mais je préfère que l'on se donne une limite de départ au cas où la météo nous imposerait un vol en configuration jour. 

Nous donnons 3/4 d'heure comme consigne au restaurant. C'est ok pour eux. Petit point météo tout au long du repas et ce sera vite confirmé, le vol de nuit sera pour un autre jour. Nous arriverons quand même aux limites de la nuit aéro, bénéficierons quand même de l'éclairage de piste, pourrons admirer le magnifique coucher de soleil, ce qui enchante mes passagers, tout comme moi.


Délai tenu par le restaurant, nous nous dirigeons vers l'avion et je m'installe aux commandes après la prévol. Le retour se fera par une directe sur NA, en contact avec l'info de Lyon qui gère l'approche de St-Ex à cette heure-ci. Il y a du monde sur la fréquence. Ca parle Français et British. C'est bon, ça me fait bosser mon British. Je demande à être libéré par Lyon pour prendre la dernière du Bronx et les contacter. Vu la puissance du vent, notre contrôleur (F) me propose un atterrissage en 16 malgré la 34 en service. J'accepte. Je dois donc rappelé établi en longue finale 16. 

Nous voyons bien la piste éclairée et le papi. Je m'aligne dessus et me laisse descendre à 500ft/min et 150km/h. L'avion est parfaitement équilibré, ce que je m'empresse de faire remarquer à mes "PAX pilotes" puisqu'ils ne m'en font pas le compliment ;-) !

Nous voilà posés et F. nous demande de rouler et quitter au parc. Nous prenons congés. 

Voilà encore un beau vol réalisé en très bonne compagnie, à défaut d'être charmante ;-), mais on ne peut pas tout avoir. Heureusement que le contrôle aérien est souvent féminin, ce qui apporte le charme au vol.

Merci à Benoît pour le joli triangle organisé!

Le triangle de Benoît

Spéciale dédicace de "papa" qui atterrit "au papi". Elle m'a bien fait marrer celle-ci. Merci les gars!

vendredi 27 avril 2012

Baptême en C172

Grâce à Aurélien, j'ai pu effectuer ce vendredi mon baptême de CESSNA 172, avion de l'aéroclub du Grand Lyon.
le F-HCFX de 180hp

C'est la première fois que je monte dans un avion de loisirs à ailes hautes, et de fait, que je suis aux commandes.

Nous avons prévu de faire un vol local, sortie NW, cap au 285 pour une verticale de Roanne (LFLO) puis une route au Nord-Est pour survoler Mâcon (p'tite pensée à Pym's) et retour sur Lyon-Bron avec une entrée probable en longue finale, puisque c'est la 16 qui est en service.

En plus, c'est notre excellent "Controlator" qui est aux commandes de la tower. Du pur bonheur.



Aurélien est très concentré sur sa prévol, pendant que j'en profite pour faire la visite de cette belle monture.

Le tableau de bord est très complet, l'avion étant certifié IFR. Le GPS semble sympa avec son écran report en couleur. 


Aurélien se met aux commandes pour le départ. Nous prenons l'ATIS et déclinons nos intentions à "Controlator", tout en nous permettant un petit salut amical sur la fréquence.

Nous sommes autorisés à rouler pour A1.


Et c'est parti pour Roanne. L'avion se comporte bien, aucune vibration, il est agréable à piloter.


Nous faisons la verticale après avoir contacté l'approche de St Yan et sa charmante contrôleuse qui nous libère quand nous sortons de sa zone en direction de Mâcon.

Verticale Mâcon, puis cap au Sud pour rentrer sur Lyon, où le vent à changé et c'est la 34 qui est en service. C'est toujours "Controlator" qui nous accueille et nous propose malgré tout une directe 16 vu la force du vent, ce que Aurélien accepte, puisque c'est lui qui fera l'arrivée.


On commence à voir la piste éclairée. Malheureusement, avec le Itruc, les photos ne sont pas géniales, la mise au point se faisant par la pare-brise, mais c'est juste pour montrer comment Aurélien tien bien son axe et son plan!


Merci pour ce très agréable vol d'initiation au C172 et ce bon moment, Aurélien, et surtout bonne reprise lundi.

lundi 13 février 2012

Une journée de pur bonheur...

J'avais prévu aujourd'hui un vol avec un nouveau membre du club, Albéric. Membre qu'il m'a été permis de connaître et d'apprécier aussi via l'association des Jeunes Ailes.

Celui-ci, connaissant peu la région, je lui avais proposé un de mes vols préférés : Bron - verticale St Ex.- travers Chambéry - posé Albertville - Remontée du lac d'Annecy - verticale Belley - Retour Lyon-Bron par la verticale St Ex.

Nous avions convenu que je faisais la branche aller sur Albertville et qu'il faisait la branche retour.

Nous nous retrouvons au club à 10h00 pour un départ prévu à 11h00. Édition du dossier météo, lecture des NOTAM route étroite, échanges sur ce que nous pensons de tout ça et il est temps d'aller mettre en route notre machine.

La mise en route est une fois de plus difficile à cause de la météo sibérique évoluant sur la région. Mais les connaissances apportées par mon compagnon de vol du jour, Albé, ont eu raison de la mécanique capricieuse de notre PA28.

Dès la demande de roulage, je donne mes intentions à notre contrôleur du matin, Christophe, qui nous négocie brillamment une montée à 4 500ft après la verticale de St Ex.

Nous sommes juste au-dessus de la couche en arrivant à 4 500ft. Nous nous dirigeons presque comme convenu sur Albertville. En fait j'avais prévu un cheminement mais le SIV nous proposant une route directe, je m'exécute, car ça m'arrange aussi. Toutefois nous maintenons notre passage par SW et SE de Chambéry.


La grisaille de la couche nous empêche de voir le lac du Bourget à la verticale de Chambéry, mais mon passager-pilote semble quand même apprécier le paysage. Nous poursuivons dans la vallée jusqu'au terrain d'Albertville. Et là, surprise, le terrain est enneigé. Aucun NOTAM ne nous l'avait indiqué. Pour ma part, pas question de se poser en roues sur un terrain enneigé et c'est aussi l'avis d'Albé.

Le relief se dessine bien au-dessus des nuages.

Ce n'est pas grave. Changement de consigne ce qui va me faire retravailler les déroutements. Nous décidons de mettre le cap sur Le Versoud. Contact difficile par radio avec Chambéry info à cause du relief, nous arrivons à la verticale du Versoud. La météo s'est dégradée et même si nous arrivons à descendre sous la couche en respectant les règles de l'air, il semble que ce sera très difficile de repartir.


Nous décidons donc d'un autre déroutement. Nous sommes à 5 500ft. Le temps est clair devant nous, mais c'est la purée de poids en dessous. Ce nouveau déroutement nous conduit à Romans (LFHE). Nous commençons à avoir faim et espérons vivement que la piste ne sera pas contaminée par la neige et que le restau sera ouvert.

Pour le premier point, tout va bien. La piste est en bon état. j'effectue une approche "peu conventionnelle" à cause du vent de travers. Les conseils d'Albé me seront bénéfiques. L'atterrissage quant à lui se passe plutôt bien malgré le vent de travers.

Pour le deuxième point, ce n'est pas la même chose. Le restaurant est fermé le lundi. Vraiment pas de chance. Nous passons au bureau de piste et en profitons pour nous faire conseiller sur un restaurant dans le coin. Nous allons au restaurant du club-house de tennis juste derrière le terrain, où nous déjeunons très bien.

La branche retour est faite par Albé, avec lequel j'apprends beaucoup. C'est du pur bonheur. Le retour se fait par une directe par BR que nous demandons au SIV. L'arrivée est approuvée et nous nous posons avec une directe 34 en utilisant l'ILS.

Merci Albé pour ce très bon moment et tout ce que j'ai pu apprendre pendant cette journée. A remettre au plus tôt.

samedi 4 février 2012

Les vols s'enchaînent!

Le beau temps enfin revenu excite fortement mon envie de voler, et ce n'est pas le froid qui réduira cette envie, même si on y réfléchit à deux fois à tirer l'avion hors du hangar avec ce vent qui nous pince les joues, seul morceau de chair qui reste à l'air libre.

Je décide donc d'aller un petit vol vers les montagnes, tour habituel via Chambéry et Albertville depuis Lyon-Bron. Pour m'accompagner, je propose le vol à Jean-Marc, futur PPL du club (enfin, tout le monde espère). Il sera en place droite pour ce vol.

C'est Jean-Luc qui nous donne la clairance pour faire la verticale sur Lyon-Saint-Exupéry. Le trafic est très calme à cette heure. Après avoir franchi les axes, nous passons avec le SIV où nous sommes accueillis par une très charmante contrôleuse qui nous autorise pour 4 500 ft dans la TMA de Lyon. Avec le vent du Nord encore présent (25 kt du 360), la montée se fait à 1 500 ft/minute. Je n'ai pas souvenir d'une telle montée avec notre 160 hp.

Arrivée sur les axes de St-Ex'

Vario à 1 600ft/min

La nature a revêtu son blanc manteau et je suis toujours émerveillé de ce que je vois. Ces quelques photos pour vous faire partager ce spectacle.

Région de Morestel


Malheureusement, nous ne pourrons pas passer la Dent du Chat à cause des nuages qui y sont accrochés. Donc changement de consigne auprès du SIV pour leur indiquer que nous remontrons vers le Nord en longeant la Dent du Chat avant de remettre la cap à l'Ouest pour rentrer sur Bron.

La dent du Chat dans ses nuages

A droite, le lac d'Aiguebelettes, point SW d'entrée sur Chambéry

Le Rhône à la sortie des Alpes


Arrêt moteur après 1h02 bloc-bloc et des images fabuleuses dans la tête.

Prochain vol demain pour la suite de ma formation HVDN (ou VFR-N) avec le tour de Lyon... enfin!

vendredi 3 février 2012

Un petit vol local... enfin!

Depuis le 1er janvier, nous n'avons pas vu le soleil une seule fois sur la région, et en ce vendredi, il semble qu'il souhaite faire une percée. Un percée, oui, mais à quel prix: un bon vent de 20 à 25kt. Jusque là, rien d'extraordinaire, sauf quand il fait -7°C où la température ressentie est vraiment bien ressentie!

Tant pis. Je décide d'aller quand même me dégourdir les ailes. La prévol ne sera pas des plus agréables, mais bien couvert ça devrait aller.

L'avion que j'avais réservé est le PA28 du club. Cet avion reste dehors par manque de place dans le hangar. 2h avant de partir, je reçois un SMS d'un pilote me disant qu'il a annulé sa réservation sur cet avion, car il est couvert de glace. Effectivement, ça doit bien modifier le profil des ailes, et chez nous, pas d'équipes pour dégivrer les avions comme cela est fait sur les liners juste avant le décollage.

Après être allé voir l'avion, qui effectivement est bien contaminé, je décide d'en récupérer un dans le hangar. Ce sera un Robin 120hp. J'ai peu de temps, je me contenterai juste d'un tour de Lyon, pour voir le paysage légèrement blanchi entre les quelques chutes de neiges et le froid glacial régnant dans la région.

Bien qu'étant correctement couvert, je suis gelé rien que d'avoir sorti l'avion et fait la prévol. Je mets en route, et comme l'avion avait volé juste avant, le chauffage ne tarde pas à être efficace.

Je suis autorisé à rouler pour la 34 (départ face au nord). Essais moteur, alignement, puissance... et décollage sur moins de 100m à cause du vent. La montée est très rapide, par contre, j'ai l'impression de ne pas avancer. Mon badin affiche 240 km/h (130 kt) et le GPS me donne 88 kt (160km/h).

Enfin, j’atteins le point de sortie de la CTR (NW) et Max, le contrôleur du moment (pilote au Ailes Lyonnaises), me demande de quitter la fréquence.

Je contourne la ZRT de Lyon et une fois le vent dans le dos, ça va beaucoup plus vite. J'ai mis presque autant de temps pour rejoindre le point de sortie de la CTR que pour le reste du tour de Lyon. Au total, 40 minutes bloc-bloc.

Voici quelques photos de ce vol sur l'Ouest Lyonnais. Le paysage était magnifique...



samedi 17 décembre 2011

Vol local et Lâché VFR Nuit...

En cette journée de samedi, la météo avait décidé de me laisser au sol. Les METAR et TAF annonçaient sur Lyon des averses de pluie, de neige..., des nuages à basse altitude, etc. Un vrai temps d'hiver.


Comme il avait neigé dans la nuit, je pensais faire un petit tour autour du Puy-de-Dôme pour voir un peu ce que ça donnait. J'avais réservé l'avion pour 14h00. Avec les informations météo, pas question d'y aller: j'annule donc la réservation.

L'après midi avançant, il y avait au-dessus de la maison une tempête de ciel bleu. C'est rageant quand même ce beau temps localisé et les nuages tour autour. Je décide donc de partir vers le terrain et je verrai sur place ce que ça donne. Ce sera probablement qu'un vol local autour de Lyon, mais en le prenant un peu large on pourra peut-être profiter des monts enneigé.

J'arrive à Bron et j'ai confirmation de la trouée météo autour de Lyon. Je rejoins la crew room pour prendre la dernière météo. Les METAR sont toujours aussi pessimistes. Tant pis, j'y vais mais sans trop m'éloigner du terrain. Les nuages ne semblent pas bouger rapidement et, à part l'arrivée d'une tempête, le retour pourra être fait rapidement.

Il faut maintenant sortir l'avion du hangar. Une fois de plus c'est le b... Pour sortir ma monture, il me faut bouger quatre avions. Heureusement, pas besoin de tous les sortir, il suffit de les ranger comme il faut!

Me voici sur le tarmac. Pré-vol habituelle, mise en route, annonce des intentions à la tour (c'est notre super contrôleur qui fait l'AFIS avec la voix de Chirac qui est au contrôle), et je rejoints le point d'arrêt de la 34. Ce sera une sortie par le Nord, verticale Villefranche-Tarare (LFHV) puis une route sur les Monts du Lyonnais qui ont commencé à revêtir leur blanc manteau.

Le spectacle est magnifique avec la pénombre apportée par les nuages.



Neige et nuages accrochés aux Mont du Lyonnais




Lyon sous un rayon de soleil



C'est joli et ça ne passait pas pour le Puy-de-Dôme

Lors du retour, je dois intégrer la vent arrière par une verticale tour avant de croiser l'axe. Le contrôleur me demande un truc que je n'avais jamais fait: Il souhaite que j'intègre le tour de piste à 2 000ft au lieu des 1 500ft habituels car un IFR est à l'arrivée et comme il est plus rapide que moi, il le fera passer en numéro 1. J'exécute donc la manœuvre en gardant le plus possible la vue de l'autre appareil, jusqu'à ce qu'il passe sous mes ailes.

C'est assez impressionnant de savoir qu'un appareil se trouve 500ft en dessous, même cap. 500ft, c'est une distance normale d'espacement, mais rare dans cette phase de vol. Le contrôle me rappelle en me demandant de rejoindre l'altitude normale du tour de piste dès que je revois l'avion, tout en assurant ma séparation. C'est sûr que je vais assurer ma séparation avec un bi-réacteur qui pourrait me cramer les moustaches (que je n'ai pas du reste!).

Retour au parking, a
près 50 minutes de vol. Dans peu, j'aurai ma leçon vol de nuit.

Gilles arrive pour cette leçon. Vu la météo, ce ne sera encore pas une navigation, mais quelques tours de piste. Tout se passe plutôt bien malgré le vent de travers de 12 à 15kt. Rappel: manche dans le vent et pied contraire! Et tout va bien.

Après 4 tours de piste, nous nous posons. Je vois Gilles qui commence à gigoter sur son siège. Je reste concentré à sortir l'avion par le taxiway A3. Comme il n'y a pas d'éclairage axial et que les phares ne sont pas d'une super puissance, il faut bien rester sur l'axe et ça demande beaucoup d'attention. Je stoppe au point d'arrêt pour annoncer la piste dégagée. Je suis autorisé à rouler au parking. Gilles prend le micro et annonce que je repars tout seul. Je n'ai rien vu arrivé, tellement concentré sur mon roulage. Bien vu Gilles!

Et c'est reparti pour un tour de piste, seul à bord. Je viens d'être lâché solo en vol de nuit. Malgré mon age, je vais finir par croire que le Père Noël existe: mon premier lâché solo avait eu lieu un certain 26 décembre 2009, le lâché solo nuit a eu lieu le 17 décembre 2011. Bon, il est un peu en avance, mais comment lui en vouloir. Encore une étape de passée. Merci Gilles.

mardi 18 octobre 2011

Survol de l'ile de La Réunion

En cette belle matinée de mardi, nous avions programmé un survol de l'île de La Réunion, grâce à Endrick, pilote local rencontré tout d'abord grâce à l'association Jeunes Ailes, puis de visu à son aéroclub. Mais ne pouvant assurer ce vol pour cause planning, c'est donc Jacques, le Président-Chef pilote qui nous fera les honneurs de cette magnifique ballade.

Nous arrivons sur le terrain de St Pierre-Pierrefonds (FMEP) à 6:45 pour préparer la machine.

St Pierre-Pierrefonds (FMEP)

Un magnifique WASSMER WA 41 de 1969, conservé magnifiquement par le Centre Réunionnais de Jeunesse Aéronautique. Jacques est déjà présent avec d'autres pilotes qui préparent également leurs machines pour le même vol que nous.

Le WASSMER WA41 - F-BPTK

Nous nous installons dans l'avion et Jacques me propose la place gauche, quel honneur! Je me mets donc aux commandes de notre monture, exécute les magnifiques check réalisées par Jacques pour les élèves, et débute le roulage pour le point d'arrêt DELTA. Jacques sera le "radio" pour ce vol car je n'ai pas les éléments pour préparer la nav, je ne connais pas les points de sortie du circuit et que sur le vol il y a pas mal de monde en auto-information.

Gaston & Jean-Fred en PAX

Nous voici alignés en milieu de piste 33, puissance, rotation, décollage. Il fait chaud et malgré les 180hp du moteur, le vario est faible: 300ft/min. Nous commençons à longer la côte tout en prenant de l'altitude, en passant au-dessus du lycée d'Endrick, nous faisons un petit battement d'aile au cas où ce brillant lycéen soit en train de regarder par le fenêtre, pour nous reporter verticale "la rivière des galets" à 4500ft, point d'entrée du cirque de Mafate. Le paysage est grandiose, majestueux. Jacques nous décrit chaque petit village, c'est un exceptionnel guide touristique.

Les cirques défilent...

Puis, toujours en montée nous arrivons sur le cirque de Salazie d'où nous distinguons très bien le piton des neiges qui culmine à 3070m. De magnifiques cascades découpent la végétation impressionnante. Puis c'est au tour du cirque de Cilaos où nous apercevons très distinctement l'église depuis laquelle nous avions débuté notre périple trois jours avant. La ville nous semble très imposante par rapport aux petits villages disséminés dans les différents cirques.

Cilaos, capitale des lentilles!

Les nuages commencent à arriver par le Nord, c'est leur heure! Il nous faut faire un 360 pour passer au dessus, et notre vario est toujours impressionnant : 200f t/min!

Petit village dans le cirque de Mafate.

Nous arrivons enfin à monter à 9500ft pour passer au-dessus du Piton de la Fournaise. Le spectacle est majestueux. Nous apercevons quelques fumerolles au fond du cratère, preuve que le volcan est encore en activité.

Le fond du cratère principal.

Retour sur la côte avec un vario négatif beaucoup plus vigoureux. Atterrissage après 1h10 de vol inoubliable. Merci Jacques pour toutes vos explications.


C'est maintenant à la deuxième partie de l'équipe de partir en vol. Tous ne sont pas rassurés, mais le vol se passe bien et ils reviennent tous enchantés de cette expérience.

Nath, Joce, Lolo et Wil