Certes, j'ai déjà survolé ces paysages extraordinaires lors de voyages vers Montpellier, entre-autres, et j'avais envie de me poser là-bas, surtout à Ruoms, mais notre chef-pilote étant contre, le plan B est donc Aubenas.
Le vol était prévu en début d'après-midi, mais vu la météo annoncée qui allait encore me jouer quelques tours, il fallait soit annuler soit trouver un avion en matinée. Coup de chance, ma nouvelle monture, le PA28 F-GRLA, est disponible dès ce matin. Je modifie donc ma réservation en conséquence. En plus, sur ce vol ne présentant pas de difficultés, je vais pouvoir travailler le glass cockpit que je ne maîtrise pas encore totalement.
Décrochage de l'avion parking (et oui, cet avion est attaché au sol), prévol habituelle, mise en route. L'ATIS indique la 34 en service, mais au premier contact avec la tour, le contrôleur me propose la 16 vu qu'il n'y a pas de vent. J'accepte bien-sûr, ce qui réduit le vol d'un tour de piste.
Me voici verticale "SA", mon point de sortie de Bron. Il n'est nul besoin de monter bien haut, 4 000 ft suffisent, mais je contacte quand même Lyon info pour avoir les infos trafic.
La météo est "convenable". Quelques nuages parsèment mon voyage, la vallée du Rhône est bizarrement hors du brouillard alors que quelques vallées sont bien encombrées.
Vu le trafic "intense", je suis autorisé à une route directe sur Aubenas dès le passage à la verticale de Vienne, tout en respectant la ZRT de la centrale nucléaire de St Alaban. De toute façon son plafond est à 3 800ft et je suis à 4 000ft.
J'augmente donc mon cap (route bleue) tout en longeant le ZRT.
Je passe le travers de l'aérodrome de St Rambert-d'Albon où il y a encore peu d'activité. Les pilotes locaux doivent être des lève-tard! J'en connais un qui fait tellement la bringue, que c'est normal! ;-)
Décrochage de l'avion parking (et oui, cet avion est attaché au sol), prévol habituelle, mise en route. L'ATIS indique la 34 en service, mais au premier contact avec la tour, le contrôleur me propose la 16 vu qu'il n'y a pas de vent. J'accepte bien-sûr, ce qui réduit le vol d'un tour de piste.
Me voici verticale "SA", mon point de sortie de Bron. Il n'est nul besoin de monter bien haut, 4 000 ft suffisent, mais je contacte quand même Lyon info pour avoir les infos trafic.
La météo est "convenable". Quelques nuages parsèment mon voyage, la vallée du Rhône est bizarrement hors du brouillard alors que quelques vallées sont bien encombrées.
La vallée du Rhône.
Vu le trafic "intense", je suis autorisé à une route directe sur Aubenas dès le passage à la verticale de Vienne, tout en respectant la ZRT de la centrale nucléaire de St Alaban. De toute façon son plafond est à 3 800ft et je suis à 4 000ft.
J'augmente donc mon cap (route bleue) tout en longeant le ZRT.
Je passe le travers de l'aérodrome de St Rambert-d'Albon où il y a encore peu d'activité. Les pilotes locaux doivent être des lève-tard! J'en connais un qui fait tellement la bringue, que c'est normal! ;-)
St Rambert-d'Albon (LFLR).
Je commence donc à attaquer le relief.
L'humidité est encore un peu accrochée. Puis, entre Privas et d'Aubenas, on peut voir le relai télé qui arrose la région:
C'est donc ensuite la vallée d'Aubenas qui s'offre à nous. Cette vallée encaissée est une des plus grande de l'Ardèche. Les autres étant très sinueuses à cause de la rivière ardèche qui les a sculptées.
L'aérodrome d'Aubenas se trouve au Sud de la ville, sur un promontoire. Il est accolé à un parc d'attraction qui doit fonctionner uniquement l'été. Je vais me pose en 36, il y un léger vent du Nord. Un ULM est au départ pendant mon intégration du tour de piste.
Voici que j'ai posé mes roues sur mon 41ème terrain. Un fois au parking, je décide de faire un petit tour des installations. Je me sent bien seul. Pas âme qui vive! Peut-être qu'ici aussi, ils se lèvent tard. Il est quand même 10h30!
Je ne traîne donc pas. Retour à la machine, rituel habituel et mise en route. Pour rejoindre le point d'arrêt "A" de la 36, je passe par le pélicandrome. C'est la zone où les avions de la Sécurité Civile peuvent venir se remplir de produit retardant en cas de feux de forêts, pour le secteur, bien-sûr.
On peut voir au sol les différents points d'arrêt des avions permettant un remplissage aisé des cuves de produit retardant.(devant mon nez, le point d'arrêt des DASH-8).
Je pense que la vie de cet aérodrome ne tient plus qu'à un fil, celui de la Sécurité Civile. Comme quoi, les soldats du feu ne sauvent pas que des personnes!
Comme le vent me sera un peu favorable au retour, je décide de faire un petit détour par les gorges de l'Ardèche. Ce serait dommage de passer ici sans prendre le temps de contempler ces paysages grandioses.
Le retour se fait en longeant la vallée du Rhône où la brume bâche un peu le paysage. Les montagnes au fond semblent bien accrochées par les nuages.
Pour changer un peu, je demande à rentrer par la balise "BR" dans l'axe de piste de Bron. C'est relativement possible en WE où l'activité IFR est plus calme. Je suis autorisé à poursuivre. Le contrôleur me demande de rappeler en début de vent arrière de la piste 16, c'est à dire à l'inverse de mon arrivée. Il me faudra donc faire le tour de piste évité ce matin.
Finalement, arrivé sur "BR", le contrôleur me propose une directe 34, mais en maintenant ma vitesse car il a une arrivée IFR en 16 dans les 4 minutes. J'accepte l'option et maintiens jusqu'au dernier moment ma vitesse pour ne pas gêner l'IFR. Ils sont super cools, nos contrôleurs à Bron.
Arrêt moteur à la pompe après 2h02 de vol aller-retour.
L'aérodrome d'Aubenas se trouve au Sud de la ville, sur un promontoire. Il est accolé à un parc d'attraction qui doit fonctionner uniquement l'été. Je vais me pose en 36, il y un léger vent du Nord. Un ULM est au départ pendant mon intégration du tour de piste.
Le PA-28 au pied de la tour.
Voici que j'ai posé mes roues sur mon 41ème terrain. Un fois au parking, je décide de faire un petit tour des installations. Je me sent bien seul. Pas âme qui vive! Peut-être qu'ici aussi, ils se lèvent tard. Il est quand même 10h30!
Je ne traîne donc pas. Retour à la machine, rituel habituel et mise en route. Pour rejoindre le point d'arrêt "A" de la 36, je passe par le pélicandrome. C'est la zone où les avions de la Sécurité Civile peuvent venir se remplir de produit retardant en cas de feux de forêts, pour le secteur, bien-sûr.
Le pélicandrome.
On peut voir au sol les différents points d'arrêt des avions permettant un remplissage aisé des cuves de produit retardant.(devant mon nez, le point d'arrêt des DASH-8).
Un DASH-8 de la Sécurité Civile Française. (c) SécuritéCivile
Des fois, ça déborde! On peut voir sur la droite la terre rougie par le produit!
Je pense que la vie de cet aérodrome ne tient plus qu'à un fil, celui de la Sécurité Civile. Comme quoi, les soldats du feu ne sauvent pas que des personnes!
Comme le vent me sera un peu favorable au retour, je décide de faire un petit détour par les gorges de l'Ardèche. Ce serait dommage de passer ici sans prendre le temps de contempler ces paysages grandioses.
N'est-ce pas beau?
Petit village que je n'ai pas pu identifier sur ma carte au 1:500.00°. Si quelqu’un a une idée...
Travers de Valence.
Le retour se fait en longeant la vallée du Rhône où la brume bâche un peu le paysage. Les montagnes au fond semblent bien accrochées par les nuages.
Pour changer un peu, je demande à rentrer par la balise "BR" dans l'axe de piste de Bron. C'est relativement possible en WE où l'activité IFR est plus calme. Je suis autorisé à poursuivre. Le contrôleur me demande de rappeler en début de vent arrière de la piste 16, c'est à dire à l'inverse de mon arrivée. Il me faudra donc faire le tour de piste évité ce matin.
Finalement, arrivé sur "BR", le contrôleur me propose une directe 34, mais en maintenant ma vitesse car il a une arrivée IFR en 16 dans les 4 minutes. J'accepte l'option et maintiens jusqu'au dernier moment ma vitesse pour ne pas gêner l'IFR. Ils sont super cools, nos contrôleurs à Bron.
Arrêt moteur à la pompe après 2h02 de vol aller-retour.
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