Direction l'avion, après une contrôle au PARIF par un agent de sécurité. C'est Jean-Christian qui se met aux commandes. Pré-vol, mise en route, autorisation de décollage et nous voilà partis à l'aventure.
Faux départ. La météo nous nargue. Nous essayons toutes les sorties possibles, même celles vers le Nord alors que notre route va au Sud-Ouest. Rien à faire, ça ne passe pas. Par prudence, nous décidons de retourner à Rodez et attendre que dame météo veuille bien nous être clémente.
Il nous faut annuler la voiture de location, puisque le comptoir de Pau ferme à 14h30 et le restaurant car nous n'y serons jamais pour déjeuner.
Il est l'heure de se restaurer car nous ça nous a mis en appétit. Malheureusement! Nous allons goûter à la restauration d'aéroport de Rodez. Un grand moment pour un lyonnais pure souche. Un grand malheur, même.
Il n'y a pas de restaurant sur l'aéroport. Il n'y a même rien du tout sur l'aéroport. Il n'y a même personne dans l’aéroport. Une fois le Ryanair parti, le personnel s'est volatilisé.
Nous découvrons au fond de l'aérogare une machine à boisson et une autre avec des trucs se disant être des aliments. Il y a des sandwiches SNCF, des sortes de gâteaux sous cellophane, des pizzas et des pasta box à micro-onder... Beurk!
Prenant notre courage à deux mains - et c'est loin de suffire - Jean-Yves prend une pizza micro-onde, Jean-Christian s'essaie au sandwich SNCF, et pour ma part, je tente la pasta box micro-ondes.
Prenant notre courage à deux mains - et c'est loin de suffire - Jean-Yves prend une pizza micro-onde, Jean-Christian s'essaie au sandwich SNCF, et pour ma part, je tente la pasta box micro-ondes.
Jean-Christian s'est lancé, n'écoutant que son courage... ou son ventre, peut-être! Jean-Yves est pris d'un rire nerveux après avoir constaté à quoi ressemblait sa pizza en sortie du micro-onde.
Quand à moi, avec mon plat de pasta box micro-ondé, il n'y a aucune photo. Aucun appareil n'a accepté de prendre ma tronche en train d'ingurgiter ces bouts de caoutchouc... mais on a pu immortaliser ce qu'il y avait dans la box:
C'est appétissant, non? Et dire que ça nous met le caoutchouc soit-disant comestible à 35€ le kilo!
Et là, mes copains, ils se foutent bien de moi! Les bougres!
Tout ça n'ayant pas apaisé notre faim, JC et moi tentons la pizza. Autre grand moment. D'autant que nous sommes tous les trois à penser à la même chose: si la météo ne s'arrange pas, nous sommes ci pour la nuit.... misère!
Tout ça n'ayant pas apaisé notre faim, JC et moi tentons la pizza. Autre grand moment. D'autant que nous sommes tous les trois à penser à la même chose: si la météo ne s'arrange pas, nous sommes ci pour la nuit.... misère!
Mais notre JC national s'enfile cette chose avec un courage exceptionnel:
J'ose espérer que la nourriture locale vaut quand même beaucoup mieux.
Bien, après ce repas gargantuesque, il nous faut penser au retour... non, non, on ne cherche pas à fuir cet endroit! Enfin, si... un peu!
Retour à la "crew room", consultation des IPhone et décision de départ car du ciel bleu apparait.
Nous repassons le PARIF et regagnons l'avion. C'est encore JC qui s'y colle. Il a tellement peur que l'on traîne ici qu'il préfère prendre les commandes!
Effectivement, ça se dégage et nous pouvons reprendre notre route pour arriver sur PAU-PYRÉNÉES après 50 minutes de vol en radada. Toujours au-dessus des 500ft sol, mais rarement bien plus haut.
Nous sommes autorisés pour une semi-directe sur la piste 31. C'est nickel. Le taxiway de sortie nous mène directement au parking G de l'aviation générale. Attention aux consignes spéciales d'arrivée, que je relis pour JC.
Bien, après ce repas gargantuesque, il nous faut penser au retour... non, non, on ne cherche pas à fuir cet endroit! Enfin, si... un peu!
Retour à la "crew room", consultation des IPhone et décision de départ car du ciel bleu apparait.
Nous repassons le PARIF et regagnons l'avion. C'est encore JC qui s'y colle. Il a tellement peur que l'on traîne ici qu'il préfère prendre les commandes!
Effectivement, ça se dégage et nous pouvons reprendre notre route pour arriver sur PAU-PYRÉNÉES après 50 minutes de vol en radada. Toujours au-dessus des 500ft sol, mais rarement bien plus haut.
Nous sommes autorisés pour une semi-directe sur la piste 31. C'est nickel. Le taxiway de sortie nous mène directement au parking G de l'aviation générale. Attention aux consignes spéciales d'arrivée, que je relis pour JC.
Nous voici enfin dans cet aérodrome civilisé, que je connais si bien grâce à mes voyages professionnels, mais où je ne suis venu qu'en PAX. Là, je suis en place avant et j'adore ça.
Direction le parking G de l'aviation générale où nous nous parkons à côté d'un autre DR400 en transit. Après avoir récupéré nos bagages, nous nous dirigeons vers la sotie. Il nous faut trouver une voiture de location ou un taxi pour aller à l'hôtel. Il y a encore les comptoir Europcar et Hertz d'ouverts. Tout va bien. Nous nous rendons ensuite au bureau information pour le paiement de la taxe: 20€ pour 1 atterrissage et le parking 24h.
Une fois dans la voiture, direction l'ultime étape de ce voyage:
situé dans le charmant village de Maslacq où nous sommes attendus à l'Auberge Maugouber pour une ÉNORME salade maison! En fait, nous étions attendus pour midi, et ce soir nous devions allez diner à St Jean de Luz. Ce n'est pas grave, nous la mangerons ce soir cette ENORME salade.
Et ça, c'est vraiment la récompense de 5h de vol. Et quelle récompense.
Cette petite mise en bouche s'accompagne d'un fromage de brebis à la confiture de cerise maison.... et d'énormes profiteroles au chocolat! C'est quand même autre chose que la souffrance que nous avons imposé à nos corps d'athlète ce midi! Le tour, arrosé d'un excellent Madiran. Que du bonheur!
Je vous invite, fidèles lecteurs, à vous rendre à cette adresse si vous passez dans la région. L'accueil y est de la même qualité que la table.
Une petite promenade digestive s'impose avant d'aller retrouver les bras de Morphée. Nous en profitons pour faire une reconnaissance du terrain privé de Maslacq.
C'est vrai que le panneau indicateur et la manche à air sont un peu fatigués, mais la piste de 600 mètres et en excellent état.
Vous pouvez même pousser le vice à vous poser sur le terrain privé de Maslacq (LF6427), toutes les coordonnées se trouvent sur Navigeo. Mais là, vu le magnifique temps de ces derniers jours, le terrain est un peu détrempé pour que nous puissions nous y poser, et de toute façon, nous n'en n’avions pas fait la demande à notre chef pilote préféré.
La nuit va nous faire du bien, et nous repartons demain pour d'autres aventures, mais les plans de vol seront certainement modifiés, à cause de cette sacrée météo.
Et ça, c'est vraiment la récompense de 5h de vol. Et quelle récompense.
Cette petite mise en bouche s'accompagne d'un fromage de brebis à la confiture de cerise maison.... et d'énormes profiteroles au chocolat! C'est quand même autre chose que la souffrance que nous avons imposé à nos corps d'athlète ce midi! Le tour, arrosé d'un excellent Madiran. Que du bonheur!
Je vous invite, fidèles lecteurs, à vous rendre à cette adresse si vous passez dans la région. L'accueil y est de la même qualité que la table.
Une petite promenade digestive s'impose avant d'aller retrouver les bras de Morphée. Nous en profitons pour faire une reconnaissance du terrain privé de Maslacq.
C'est vrai que le panneau indicateur et la manche à air sont un peu fatigués, mais la piste de 600 mètres et en excellent état.
Vous pouvez même pousser le vice à vous poser sur le terrain privé de Maslacq (LF6427), toutes les coordonnées se trouvent sur Navigeo. Mais là, vu le magnifique temps de ces derniers jours, le terrain est un peu détrempé pour que nous puissions nous y poser, et de toute façon, nous n'en n’avions pas fait la demande à notre chef pilote préféré.
La nuit va nous faire du bien, et nous repartons demain pour d'autres aventures, mais les plans de vol seront certainement modifiés, à cause de cette sacrée météo.
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