samedi 7 août 2010

Fin de formation...

Pour finir la formation, nous avons fait aujourd'hui quelques exercices particuliers:
- atterrissage sur un aérodrome à l'aérologie particulière (ST CHAMOND)
- déroutement sur le trajet de retour (sur VIENNE)
- remises de gaz...
Malheureusement la météo était excellente! C'est bizarre, mais en ce moment je souhaite qu'elle ne soit pas bonne pour pouvoir faire l'exercice de vol sans visibilité. C'est quand même pas de chance: cet hiver il fallait du beau temps et c'était pourri, maintenant il faut du mauvais temps, et il fait top beau...
Demain, je fais mon vol en A380 sur Londres.
Il y aura donc un post spécial ici.
A suivre...
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jeudi 5 août 2010

Description de vol extraordinaire...

Je vous conseille d'aller voir sur le forum des pilotes privés le compte-rendu d'un vol entre Avignon et les Alpes, avec une halte sur Annecy, réalisé par un pilote qui ne peut être qu'un passionné.

Son récit donne envie, ses photos magnifiques et ses films de toute beauté.

J'ai hâte de me payer des vols de cette classe...

Voici le lien pour trouver ce récit:
Massif Mont-Blanc - Escale Annecy

J'ai également ajouté son site dans mes "sites amis" : F-BMPL.
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mercredi 4 août 2010

Test pratique du PPL...

Tous les papiers sont faits...

Il reste à se mettre d'accord avec un testeur sur la date du test, envoyer le dossier à l'administration et passer le test.

Vu la période, ce n'est pas simple de contacter quelqu'un, et il faut au moins 10 jours entre la date de réception du dossier par l'administration et la date du test. J'espère que le testeur proposé par mon instructeur va lire rapidement son mail pour que nous puissions définir la date. J'ai bien son n° de portable, mais pas question de le déranger s'il est en vacances.

A suivre, donc...
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samedi 31 juillet 2010

Révisions PPL...

Après avoir été "planté" ce matin par mon instructeur... une fois de plus... j'ai réussi à trouver un autre instructeur qui a accepté de me faire une leçon de révision. Qu'il en soit ici remercié, ce que j'ai déjà fait directement.

Nous avons pu retravailler les virages à 45°, le vol à vitesse réduite (110 km/h), les virages à basse vitesse et un encadrement.

Je me rends compte qu'il y a encore du chemin avant l'examen. La révision de tous ces vols ou virages particuliers est nécessaire.

Je pense que c'est une bonne chose de changer d'instructeur de temps en temps. Ça permet d'avoir un regard différent et de voir où l'on peut progresser. Le problème est que je n'ai pas de livret de progression rempli et chaque nouvel instructeur me le demande. Aujourd'hui, je sais au moins ce que je dois travailler pour d'autres vols solo. Notamment, le ré-aligement de gyro avant décollage, ce que je ne faisais jamais, mais je ne le savais pas...

En plus, nous avons eu une discussion très intéressante à l'aéroclub, après ma leçon et en compagnie d'autres instructeurs, sur une navigation que j'envisageais sur Annemasse.

Cette semaine, il va falloir que je rencontre mon instructeur pour signer mon dossier d'instruction afin de passer mon épreuve pratique.

A suivre...
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mercredi 28 juillet 2010

Le théorique est dans la poche!


Ca y'est. Le théorique PPL, c'est bon!

Va falloir passer aux choses sérieuses... l'épreuve pratique!

Mais avant, terminer les quelques modules de formation restant, trouver un FE (Flight Examiner).

A suivre..

dimanche 25 juillet 2010

Retour sur LYON

Nous repartons donc de CORLIER. Je suis fou de bonheur. Ces deux aérodromes m'ont comblé. Merci encore à Paul pour ces magnifiques vols. J'en ai plein la tête de ces magnifiques paysages, de ces approches "hors-norme". Oui, ça va, je sais, je devais aussi en avoir plein la boite de l'appareil photo!!! Ce n'est pas la peine de me le rappeler! M...de alors!
C'est bizarre, quand je tape cette dernière ligne sur le clavier, j'ai tendance à appuyer plus fort sur les touches!!!

Nous rentrons donc sur LYON, et là, Paul me demande de trouver le Musée Marius BERLIET, lui-même grande figure lyonnaise de construction de camions et autocars. Trouver le musée Berliet, rien que ça. Question idiote: "Ca ressemble à quoi un musée Berliet à 2 000 ft d'altitude?" Réponse: à rien de particulier! Il se trouve juste sur la commune de Montelier, représenté par un tout petit, mais vraiment tout petit point sur la carte. Ah!... Alors... on est là, il faut prendre ce cap, corriger la "légère" dérive donnée par un vent du 360 pour 25kt, c'est à dire plein travers, qui nous donne quand même une vitesse sol de 130 kt (au lieu de 100).

Bon, là j'ai le village juste en dessous... Paul m'indique donc les hangars du Musée. Mais aucune indication ne m'aurait permis de le trouver tout seul. Pas le temps de visiter. Le vent nous pousse fort et la TMA de LYON approche TRÈS TRÈS vite. Comme nous n'avons pas de clairance, un petit coup de manche pour augmenter le cap de 90° et éviter d'aller sur ST EXUPERY, parce que ça ne les fait pas rire...

Là, il faut prendre l'ATIS de BRON, pas tant pour connaitre la piste en service, vu le vent, aucun doute, mais pour savoir s'il est bien toujours dans l'axe sur le terrain.

Je contacte donc BRON, qui m'assigne le code transpondeur 1212. Il me rappelle quelques temps plus tard en me disant que je suis bien identifié radar, mais... qu'il y a un problème. Son ordinateur lui indique un Boeing 747 en provenance de Rome et à destination des États Unis. Ça va fort, les gars!!! Faut débrancher flight-simulator quand vous contrôlez à la tour!!! En plus, Paul lui annonce qu'un B747 à 130kt, c'est quand même très rare!!! Enfin, ce que j'en pense!!!

Il me demande donc de passer sur le code transpondeur des VFR. Nous arrivons sur BRON et là, pour bien terminer, Paul me demande un atterrissage court. Très drôle: il n'a pas trop de vent (!) et pour virer sec, ça va encore être rock-'n-roll. Et ben, allons-y. Pas mal finalement!

Nous nous posons, le contrôleur nous souhaite la bienvenue à... Chicago!!! Ah! C'est bizarre, en vérifiant la carte, ça ne ressemble pas à ça:

Allez, direction les soutes à essence pour faire les pleins. Et oui, moi je fais les pleins... Ce n'est pas le cas de tout le monde... Ca c'est juste pour la haine d'avoir perdu mes photos!

Après 67 litres de carburant consommé, 2h36 de vol, nous revoici sur un terrain... normal.

Merci encore, Paul, pour ce vol mémorable. Mais il va falloir y retourner... pour le plaisir (et pas que pour refaire des photos!!!).

Super vol de montagne... (2)

Après être repartis de St Jean en Royans, mon instructeur me propose d'aller me poser sur un aérodrome très particulier, celui de CORLIER (LFJD), situé juste à côté d'AMBERIEU, dans les montagnes.

Il faut donc trouver le cap à prendre, essayer de trouver des repères de radionavigation, des points caractéristiques... et y aller. En ben, on y va. Je prends quelques photos du village de Chabeuil pour mes amis Josette et Hugues, je me signale aux différents organismes de contrôle (Valence, Grenoble, Lyon...), éviter les deux centrales nucléaires et nous arrivons à la verticale du terrain d'AMBERIEU. Changement de cap, et là, mon instructeur me dit regarde devant et tu le trouveras...

Il n'y a que des montagnes, boisées, quelques champs, mais vraiment rien qui ressemble à un terrain. Je refais le point avec ma carte pour vérifier qu'il ne me mène pas en bateau (non, on est en avion!!!), je repère l'autoroute, les villages... Je regarde à droite, à gauche, normalement on est au bon endroit, et je ne vois pas de terrain. J'ose un "il est où???", réponse: droit devant! Ah!

Il est vrai que je vois "un truc" ressemblant à un champ, mais super en pente. AH!
Ce doit être là! Bon, ben on va aller voir ça.

Je rends les commendes à mon instructeur car sur la carte, le circuit de reconnaissance du terrain est un peu particulier, et l'aérologie très m...ique aujourd'hui.

Là aussi, j'avais fait des photos et même un film sur la finale et l'atterrissage... Rrrhhh Saleté de machine, tout est perdu!!!

Comme vous pouvez le voir sur la carte, la piste a une pente de 15,7% et fait 284 m de long. Particularité pour l'atterrissage, comme la piste est en pente, c'est quand on ne voit plus le seuil de piste parce que on est en dessous, qu'il faut arrondir pour se poser. Facile, quoi! et en plus avec un vent de travers gauche, histoire de faire simple... Pour finir, à l'autre extrémité de la piste, il y a le parking et... une bute, une bute ÉNORME. Bon, normalement, avec la montée, l'avion doit avoir suffisamment de pente pour freiner et arriver tout doux sur le parking... Normalement!...

Sauf que là, cette saleté de vent a décidé de nous pousser un peu les fesses, et nous avons finalement touché les roues en milieu de piste. Pour mémoire, quand on touche en milieu de piste, il y en a deux fois moins pour freiner... Et là, la bute, elle arrive quand même vite... très vite! Mais, tout c'est bien passé. Paul, mon instructeur maîtrise super.

RRrrhhh, je l'avais la vidéo de cet atterrissage!!!

Nous stationnons sur le parking et allons nous dégourdir les jambes. Au-dessus du terrain, super vue sur la plaine de l'Ain. Une table d'orientation nous indique les villes et villages qui nous font face, et nous arrivons à l'aéroclub. Très original, l'aéroclub. Il ne s'agit rien de moins que l'avant d'une Caravelle. C'est sûr, ce n'est pas ici qu'elle a atterri! Elle est effectivement venue par la route.
En plus des indications portées sur le fuselage, on la reconnait bien avec ses hublots légèrement triangulaires.

Il y a également sur le terrain un hangar flambant neuf, mais malheureusement personne pour nous accueillir. Nous décidons de repartir, mais là, pas question de refaire un atterrissage pour lequel je prendrai les commandes, il y a trop de vent. Ça me va bien comme ça! J'aime ça, mais quand même...

Super vol de montagne... (1)

Hier nous devions faire le vol sur GAP,vol présenté il y a quelques jours sur ce blog. Mais la météo en avait décidé autrement... une fois de plus.

Mon instructeur me propose donc un "déroutement" au pied levé. Bel exercice que je n'avais pas encore réalisé. Moi qui prépare tout à l'avance, tracé sur carte comme navigation, je me trouve un peu perturbé, mais il faut bien y aller. Alors nous partons, avec des estimations de cap, des points de repères à retrouver pour vérifier que nous sommes bien sur la bonne route, aucun tracé sur la carte, il y a donc intérêt à bien la garder dans le bons sens (merci Denis...).

Nous décidons donc de tenter notre chance directement sur l'aérodrome d'AUBENASSON (LFJF). Le TAF de Marseille donnait donnait de coups de vent pouvant aller jusqu'à 50kt à partir du 44°... quand-même!!!

Arrivés à Crest, au Sud de Valence nous commençons à rentrer dans la vallée, et là le lessivage commence. Nous nous faisons brasser assez fortement. Nous décidons donc d'annuler la destination et nous nous reportons sur ST JEAN EN ROYANS (LFKE). Là aussi, il faut trouver le terrain sans avoir préparé quoi que ce soit.

Nous arrivons sur un petit aérodrome coincé dans une vallée, avec une piste en herbe. C'est un magnifique écrin pour l'aviation. L'approche est assez sympa! Tout d'abord: viser sur le milieu de la montagne, la sortie du petit tunnel. Avant de toucher la montagne, virer en base (c'est mieux pour repartir du terrain), et se poser sur une belle piste qui fait quand même 867 m de long.


Il y a 26 aéronefs basés (avions et ULM), dont 3 à l'aéroclub. C'est pas mal pour un "petit terrain" comme ça.

Sur le bord du terrain, vous trouvez une petite vigie légèrement surélevée, un club-house, et plusieurs hangars à avions. Nous allons nous stationner et les membres de l'aéroclub commencent à venir nous saluer. Super sympa comme accueil.

Derrière nous, un JODEL D18 vient faire un touch-and-go, puis un PIPER PA CUB 19 viens se poser et se garer juste à côté de nous. C'est drôle, il est immatriculé F-BOMB. C'est ensuite le tour d'un PIPER J3 de venir atterrir sur le terrain.

Nous discutons avec les membres du club, leur demandons s'il est possible de boire un café: réponse: il n'y en a pas de fait, mais c'est sans problème, nous allons en faire tout de suite. Nous nous rendons donc dans le club-house. UN vrai club-house, convivial, chaleureux, dans lequel règne une vraie âme associative de copains. Nous y restons près d'une heure.

Nous décidons de repartir , et comme le vent n'est pas trop fort, mon instructeur me propose de faire un touch-and-go par moi-même. Bien-sûr que je veux bien essayer. Tu me diras bien "simplement" quand je dois virer en base, parce que la montagne, j'aimerai bien ne pas me la prendre!!! C'est parti. Atterrissage "un peu rock-n'-roll", mais c'était mon premier.

Dans tous les cas, merci aux personnes présentes pour leur accueil et la magie du paysage. Il est certain que nous nous pouvons rendre le même accueil sur notre gros terrain de LYON, avec tous nos barbelés!!! Amis pilotes, je vous conseille cette destination, vous n'en serez pas déçu.

PS: j'avais fait plein de photos, et au moment du transfert sur l'ordinateur, ça a tout planté. Je préfère contenir ma rage, mais je peux vous dire que ça bouillonne intérieurement!!! Tant pis, ou plutôt, atnt mieux: j'y retournerai!!!

jeudi 22 juillet 2010

Visite de la Tour de ST EXUPERY


Hier, j'ai eu la chance de visiter la tour de contrôle de l'aéroport de ST EXUPERY (LFLL).

Malgré une ambiance "un peu lourde" vu le contexte social du jour, j'ai quand même été reçu très bien par les contrôleurs. Je leur renouvelle mes remerciements ici.

Cette visite fût très intéressante. Nous avons commencé par le "pigeonnier" ou "vigie": c'est ce que l'on voit sur tous les aérodromes: la tour. Bourré d'équipements informatiques, la tour dispose de plusieurs postes de travail:
- le poste "sol": le contrôleur organise les mouvements des aéronefs au sol. Ce n'est pas simple, d'autant qu'en ce moment une partie des taxiways est hors-service et que les avions doivent remonter une des deux pistes pour aller décoller sur la seconde.
- le poste "contrôle": le contrôleur donne les clairances d'arrivée et de départ aux aéronefs une fois que ceux-ci lui aient été transmis soit par l'approche, soit par le sol. Il doit organiser les espacements pour éviter les collisions.

Il était difficile de se rendre compte réellement de l'activité vu la grève, mais je pense que ça doit être très prenant quand le hub est à sa pleine capacité de mouvement.

Nous sommes ensuite descendu au pied de la tour où se trouve le contrôle d'approche. Ici on gère les aéronefs:
- à leur arrivée une fois qu'ils ont été lâchés par le contrôle "en route" de MARSEILLE (s'ils arrivent du Sud) ou de PARIS (s'ils arrivent du Nord)
- à leur départ quand le contrôle de la tour les libèrent et avant de passer avec le contrôle " en route".

Dans cette partie, il y a aussi le SIV (Service d'Information en Vol) que j'utilise souvent lors de mes voyages. Ce service ne fait pas de "contrôle" à proprement parler, mais informe (comme son nom l'indique) de la présence d'aéronefs autour d'eux.

Donc visite très intéressante, avec beaucoup d'info à ingurgiter. Je n'ai malheureusement pas pu trop discuter avec les contrôleurs, ce que je regrette. Mais comme me l'expliquait mon guide, ceux-ci n'ont pas trop la culture VFR car ils en côtoient peu. Les seuls qu'ils gèrent sont ceux qui viennent traverser leurs pistes, soit en provenance de BRON en direction de l'Est, soit le contraire (ce que je vais faire samedi).

J'aurai probablement l'occasion de visiter prochainement la tour de BRON, qui par contre, gère beaucoup plus de VFR. Il sera donc possible de discuter avec les contrôleurs afin de savoir ce qui les gênent ou les exaspère provenant de pilotes "non-professionnels" comme nous. On peut toujours s'améliorer, non. Et autant être en bons termes avec ces gens, car ils sont dans la grande majorité, très sympas, et surtout, ils contribuent grandement à notre sécurité.

Merci à vous, Mesdames et Messieurs, et pardon pour mes bafouillages, ou mes messages parfois pas très "phraséologiques"...

lundi 19 juillet 2010

Ballade en montagne



Voici le parcours que nous allons faire samedi prochain, afin de finaliser les dernières étapes de ma formation.

Il s'agit d'un parcours avec atterrissages sur des aérodrome nécessitant une qualification montagne.

Je le fais donc avec un instructeur possédant cette qualification. J'espère qu'il saura me donner le goût de ce genre de vol, j'ai tellement hâte d'aller voir de haut ces si belles montagnes quand elles sont enneigées, l'hiver.

Pour l'instant vous voyez le tracé, samedi vous aurez le récit.

A suivre, donc...
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