dimanche 17 avril 2011

Café - croissants à Bourg-Ceyzériat

Pour fêter les 100 ans d'aviation sur le terrain de Bourg-Ceyzériat, l'association "Les Ailes du Revermont" ont organisé ce dimanche une opération café-croissants pour réunir sur le terrain 100 avions.


Initiative originale proposée par cette association de pilotes et constructeurs amateurs.

Notre voyage semblait bien compromis avec le visite des 1000h de notre DR400/160 et les autres avions du club étaient réservés. Ce n'est qu'hier que nous avons appris la disponibilité de notre monture et donc projeté ce voyage court mais intéressant.

Nous nous retrouvons donc cette fois avec Richard et Édouard à 7h00 au club. Nous sommes rejoints par Jean-Marc et Alexandre qui prendront l'avion d'un autre club, un Rallye immatriculé F-BXTE.
A l'arrivée sur le terrain, le soleil vient de se lever sur St Exupéry.


Notre départ se fait en auto information sur Bron, où la CTR n'est pas encore activée. C'est Richard qui est aux commandes et Édouard à la radio.


Nous survolons les Dombes, encore enveloppées dans leurs couettes de brume malgré le soleil levant. Le spectacle est magnifique et malheureusement les photos ne sont pas top, mais donnent quand même une bonne impression de ce que nous voyons.



Nous arrivons sur le terrain de Bourg (LFHS) les premiers.



L'arrivée parfaite de Richard:


L'organisation commence à se mettre en place, et quelle organisation! Nous sommes accueillis par des gilets jaunes qui nous guident jusqu'au point de stationnement. Et là, pas question de nous mettre n'importe comment, car avec le nombre d'avions attendus, il faut de la place pour tout le monde.

Nous nous parkons donc et sommes dirigés vers le buffet où on nous présente une "jeune" pilote de 72 ans, passionné, qui a fabriqué son propre avion... en 5 ans. Magnifique appareil. Chapeau-bas Monsieur pour ce travail de précision, de minutie et de passion.

Nous voyons arriver les avions les uns après les autres. Nous constatons jusqu'à 7 avions dans le tour de piste, mais nous ne pouvons certainement pas tous les voir à cause des arbres. Les atterrissages se font les uns après les autres, à une cadence incroyable. L'AFIS maitrise bien son affaire. La fréquence 123.45 est vite mise en service en fréquence sol pour permettre plus de fluidité sur la fréquence tour.





Nous allons faire le tour des avions déjà au parking. Il y a de tout: ULM, avions, pendulaires, ... Ils viennent de partout: de France bien-sûr mais aussi de Suisse et même de Belgique... Les avions se suivent les uns derrière les autres sur le taxiway. Les organisateurs maitrisent également leur affaire. Chacun sait ce qu'il doit faire. Les placeurs enchaines les parkings à un rythme effréné.

A 10h20, le 100ème aéronef est posé. Pari gagné... mais ça continue à arriver... Je suppose qu'à notre départ il y a près de 130 à 140 appareils qui se sont posés sur le terrain. Je tâcherai d'avoir le nombre exact car c'est impressionnant.

Notre retour en fait avec l'autre avion (TE) "en formation". Nous volons près l'un de l'autre, c'est sympa.





La météo étant parfaite aucun risque de se faire secouer et notre pilote maitrise. C'est Édouard qui est aux commandes et je suis à la radio.

Nous rentrons à midi au club où l'équipage suivant doit l'emmener vers d'autres aventures.

Dans tous les cas, merci Mesdames et Messieurs pour la qualité de l'accueil et pour l'organisation de ce bien bel évènement. Je pense que votre récompense a été le nombre de participants, mais je tenais à vous remercier également.

samedi 16 avril 2011

Viaduc de Millau

Nous avions prévu ce matin un vol sur le viaduc de Millau avec Jean-Yves.

(Photo JYL)

Au lever du jour, un ciel radieux s'offre à nous. Ça ne va être que du bonheur. Comme convenu avec Jean-Yves, je fais la branche aller et il sera CDB sur la branche retour. Afin que chacun puisse profiter du paysage, nous ferons un passage au dessus du viaduc à chaque branche. Les appareils photo vont crépiter...

En préparant ma nav, une question me turlupine! Les règles de l'air m'imposent une altitude mini de 1000ft (300m) AU-DESSUS d'une autoroute. Le viaduc supporte une autoroute, donc cette règle est applicable, voire même un peu plus haut à cause des piles du pont. Qu'en est-il pour passer EN-DESSOUS? Je n'ai trouvé aucune règle m'interdisant de passer en-dessous d'une autoroute! Le viaduc ne bénéficiant d'aucune zone interdite ou réglementée, peut-on passer dessous?

Allez, j'arrête de délirer. il n'est pas question de s'amuser à ces conneries!

C'est donc un départ très connu maintenant de Lyon-Bron, avec sortie SA puis direction ST Chamond. Contact avec Lyon Info pour monter au niveau de vol 65. Il faut mettre le turbo...!

Notre route: nous passons à la verticale du la d'Yssyngeaux, des terrains de Langogne et de Mende, puis une verticale de Millau avant de rejoindre la viaduc.


Ce trajet nous fais passer au-dessus de nombreux lacs installés dans les cratères de volcans, très significatifs car tout ronds.


Nous sommes un peu déçus de voir ce si fameux pont. Nous nous attendions à quelque chose de plus majestueux.


Nous arrivons à la verticale du terrain de Millau. Personne à la radio, tout à l'air calme. Nous allons pour voir nous intégrer tranquillement. La piste 32 est préférentielle: pas de problème les vent est plein travers. Je me permets un passage sur la R169, qui est le camp militaire du Larzac. En semaine, il s'y effectue des tirs de mortier, d'armes légères d'infanterie et même des vols de drones télécommandés. Mieux vaut ne pas s'en approcher, mais là, nous avions "quartier libre".

Je me reporte en vent arrière pour la 32 et pose comme un pétale de fleur. Le terrain est dégagé. Il y a un avion sous la tour et un hangar ouvert. Nous arrivons au parking pour refaire le plein avant de poser aussi notre avion sous la tour inoccupée.




Après le plein de l'avion, il s'agit de se restauré également. Nous nous rendons donc sur l'aire de service de l'autoroute mitoyenne, sur laquelle se trouve un hôtel, un restaurant et un snack self service.


Passer de l'aérodrome au restaurant... aucun problème: juste une petite porte installée dans le grillage de séparation à ouvrir, aucun code secret à faire, aucun barbelé... la voie est libre.

Après nous être restauré quelque peu, il s'agit de reprendre notre voyage car l'avion est attendu.

Notre retour se fait par la même route, au niveau 55 au début, mais avec le relief, nous étions légèrement brassés et Jean-Yves a décidé, après avoir consulté son copi, de monter au 75. Que du bonheur... pas la montée qui a duré un certain temps, mais la croisière. On aurait presque pensé que nous étions sous PA (Pilote Automatique). C'est aussi grâce à la très grande maîtrise de Jean-Yves.


Retour à Bron dans les temps pour rendre l'avion. Au final, une branche "aller" d'1h49 et "retour" d'1h42, des paysages magnifiques, des idées de prochaines navigations... et quand même des photos du vrai viaduc que nous avons bien trouvé autant à l'aller qu'au retour, contrairement à ce que certains pourraient croire en lisant le début de cet article!

Merci Jean-Yves pour ce vol et pour les photos. Au plaisir de repartir avec toi.

Le viaduc de Millau, le vrai, le seul!









vendredi 15 avril 2011

Petit vol local sur LFLU (Valence Chabeuil)

Le thème du vol de ce jour était d'aller à le rencontre d'un ami pilote d'ULM habitant à proximité de Valence-Chabeuil dans la Drôme. Donc, route au Sud. Cette navigation est relativement simple: il suffit de suivre le Rhône tout en évitant la centrale nucléaire de St-Alban, mais le paysage est toujours agréable. Et puis, en allant vers le Sud, on entend presque les cigales chanter dans le cockpit.

Survol des éoliennes au Sud de St-Rambert

Après presque 20 minutes d'attente en A4, point d'arrêt de la 34, à cause du trafic, j'ai pu décoller de Bron. J'arrive avec 53 minutes de plus à l'horamètre. Si on décompte les 20 minutes d'attente, le vol aurait été de 33 minutes. Il faut dire qu'avec 25kt de vent arrière, il faut presque sortir les aérofreins à l'arrivée. C'est quand même ballot de payer ces 20 minutes au sol!!!

Nous avions prévu de boire un coup avec l'ami Hugues, mais le bar sur le terrain est maintenant fermé. Il sert de grande salle à l'aéroclub local. Impossible donc de boire un coup, et en plus, ils sont en grande préparation de leur AG de ce soir. Hugues me propose d'aller de l'autre côté de la rue, où se trouve un restaurant. Fermé aussi. Impossible de restaurer le voyageur de passage. mais qu'est-ce que c'est que ce pays!

Nous finissons donc chez lui. J'en suis content car je vais pouvoir faire une bise à son épouse. Puis c'est le retour. Il ne faut pas tarder, vu le vent que je risque d'avoir de face cette fois-ci. Il me faut rentrer avant la nuit. Bon ça va, je suis large en temps.

Vienne

Le départ de Valence est beaucoup plus rapide qu'à Bron. Le seuil de piste 01 est juste à côté du parking. Essais moteurs, check-list départ, plein gaz et c'est parti. Point de sortie NW, montée à 3000ft et cap au Nord.

La raffinerie de Feyzin

Le retour sur Bron se fait par le point SA, juste à côté de la raffinerie. Paysage beaucoup moins agréable que ceux que je viens de survoler, mais il faut bien rentrer.

mardi 12 avril 2011

A380 contre CRJ700: A380 gagnant!

Hier soir, à 20h00 local sur l'aéroport JFK de New York, un A380 d'Air France en partance pour Paris, percute du bout de l'aile la dérive d'un CRJ-700 en provenance de Boston, et qui était au stationnement.

Heureusement aucun blessé à déplorer, juste quelques dégâts.



Le Bombardier fait un quart de tour spectaculaire, ce qui a dû occasionner une belle frayeur aux passagers.

"Veuillez rester assis et attachés jusqu'à l'arrêt complet de l'appareil!"

dimanche 10 avril 2011

Ces vols du samedi...

En ce samedi, j'avais programmé un vol sur Chambéry-Aix (LFLB), pour aller voir les montagnes, et surtout faire cette finale 36 que j'apprécie tant sur l'aérodrome savoyard.

Le programme a quelque peu été changé au dernier moment, et de façon pas très sympathique, pour cette étape-là.

La journée commence par un appel téléphonique de Richard, qui me propose d'aller prendre un café sur St-Rambert (LFLR) en début d'après-midi, avec le F-GRLA, le PA 28 du club. Excellente idée. Il passe donc par la maison - pour le briefing départ - puis direction l'aéroclub où nous récupérons Jean-Marc.

Le PA28.

Cet avion dispose d'une instrumentation très moderne:


J'ai pour l'instant très peu volé sur cet avion et je ne suis bien-sûr pas lâché dessus. ni Jean-Marc. Ce sera donc Richard notre CDB pour les deux branches. Quand à nous, les deux "sacs de sable" nous assurons la radio chacun sur une branche. Vive les vols en équipage!

Richard faisant sa pré-vol

Nous voici donc partis pour St-Rambert, sortie de Bron par SA, et nous décidons de faire une verticale du Mont Pilat (4700ft)... mais pour ça, il faut grimper, et il fait chaud!
Je demande donc le FL55, pour lequel nous ne sommes pas autorisé immédiatement... Initialement autorisés 4000 ft. Ça tombe bien, puisqu'il nous faut du temps!

Il va falloir ouvrir l'oeil, car il y a beaucoup de planeurs et de parapentistes dans la zone.

Arrivés sur St-Rambert, nous rejoignons le parking puis le petit bar qui se trouve en bordure de terrain. Il y a un rassemblement d'anciens de l'Aéronavale où il semble régner une bonne ambiance.

Nous allons ensuite faire un tour sur le terrain où se trouve un magnifique "zéro". Pour ceux qui connaissent la série "Les têtes brulées", avec Greg Papy Boyington, et bien c'était l'avion des Japonnais qui leur donnaient la chasse:


Mitsubishi A6M


Il y a même des inscriptions en Japonnais!

Puis nous rentrons sur Bron où doit m'attendre ma passagère, pour son premier vol avec le meilleur Commandant de Bord qui puisse être: son fils!

L'avions que je dois prendre arrive sur le tarmac avec à bord, l'ami Brian et Denis notre chef-pilote.
J'ai vu que ma réservation a été écourtée pour cause de potentiel de l'avion, et qu'il doit donc partir à l'atelier. J'avais donc décidé de ne faire qu'un tour de Lyon, eu lieu de faire ce vol sur Chambéry-Aix.

En discutant avec Denis, celui-ci me dit que ce serait dommage, vu le temps, de ne pas faire route à l'Est. Il arrive donc à me convaincre. Ma passagère est toute contente, car elle avait très envie de faire ce vol.

J'annonce donc mes intentions à la tour, avec un passage au dessus-de St-Exupéry (LFLL) pour montrer à ma passagère cet aérodrome qu'elle connait bien, mais sous un autre angle.

Bron nous demande de passer avec la tour de St-Ex et nous sommes autorisés à croiser les axes, au niveau des seuils de piste, derrière un départ en 36L. Alors que nous sommes à la verticale, la tour me contacte en m'informant que le club souhaite que je me déroute sur Villefranche-Tarare pour y déposer l'avion. Surprise!
La charmant contrôleuse, me précise même que je suis autorisé à un 180 pour re-croiser les axes immédiatement. Je m'exécute. Je lui demande toutefois de rester dans sa CTR pour une route vers le Nord, afin d'éviter de reprendre contact avec le contrôle de Bron. J'ai la clairance.

Nous arrivons donc sur Villefranche, un peu frustrés quand même, et je contacte le club par téléphone, où on me dit que l'on vient me chercher... Nous avons attendu 1h30 ! Sympa! Plantés sur la terrasse de Villefranche, à l'ombre. Ça a bien été apprécié, tant par moi que par ma passagère, qui ne s'attendait pas à passer son samedi après-midi à la terrasse d'un bistrot...

Donc le vol sera à renouveler et dans d'autres conditions, pour être plus apprécié!

dimanche 3 avril 2011

3ème étape du WE: un voyage à Nimes...

Après une soirée intense post-arrosage du PPL, il était prévu que je descende ce matin à Nîmes-Courbessac pour un nouvel aérodej. Mon compagnon de voyage était encore Jean-Christian.


C'est donc après une "petite" nuit (n'est-ce pas JC) que nous avions rendez-vous au club ce matin à 7h30. Après une préparation de l'avion qui nous a réservé quelques soucis, nous sommes partis les premiers de Lyon-Bron. A part les pompiers qui faisaient le contrôle des installations, pas âme qui vive sur le terrain. Mais notre prévol ayant duré un peu, nous avons quand même eu droit à la première info de la journée: "Alpha".

Un peu de vent sur la trajet. J'effectuais le vol aller. JC nous ramenant à la maison pour 13h. Et quand je dis "un peu de vent", nous avions quand même 20 kt de face.

Après une verticale de ST Rambert (LFLR), il fallait prendre une décision, car malgré notre 160cv, nous allions arriver plus pour l'apéro que pour le petit déjeuner.

Verticale ST Rambert

D'un commun accord, nous décidons de nous dérouter sur l'Ardêche pour éviter le vent de la vallée du Rhône.

La vallée du Rhône

Donc cap sur Aubenas (LFHO). Bonne initiative car nous gagnons 10kt de vitesse sol, ce qui commence à compter quand on vole en cocotte en papier!

Relais hertzien au-dessus de l'Ardêche

Après un survol du terrain de Ruoms, si cher à mon ami Jean-Phi, nous mettons cap au Sud pour rejoindre Nimes-Courbessac (LFME). Le SIV local a été parfait et nous sommes arrivés à la verticale terrain sans encombre.

Un fois lâché par le SIV, je contacte le terrain pour lui annoncer notre arrivée. Nous sommes informés d'un lâché de parachutistes à la verticale terrain. C'est une première pour moi: arriver sur un terrain où des para vont descendre sur mon avion... Pas question de faire une verticale avant intégration, et en plus ils nous est demandé d'intégrer directement en vent-arrière.

Je ne suis quand même pas à l'aise. Il y a bien des pilotes débutant, il doit donc bien y avoir des parachutistes débutants. Donc, si un d'eux ne maitrise pas bien sa voile, qui me dit qu'il arrivera bien verticale terrain??? Mon "copi" me rassure en me disant que "tout va bien se passer!" Il avait raison, le bougre!

Je fais mon intégration par une très longue vent arrière pour essayer d'avoir le maximum de visuel sur les hommes de l'air, et aussi pour me rassurer un peu, je pense. L'atterrissage se fait face au Sud, avec une finale un peu raide côté montagne.

Tout se passe bien. Je dégage la piste et commence le taxi. Grand moment de solitude... Il n'y a personne sur le terrain, en dehors des paras. Pas un avion de sorti. Alors-là, grande question: est-ce que l'on ne se serait pas trompé de jour? Était-ce annulé?

Nous et un avion posé juste dernière nous

Le terrain est immense: 2 pistes en herbe et une plateforme bordée d'une dizaine de hangars en direction de l'ouest. Je continue mon taxi, passe devant le club para, et voit, au loin, deux personnes en gilet jaune nous faire de signes. Ça doit être par là! Finalement, ils nous contactent sur la fréquence pour nous confirmer de venir à eux. Il y a déjà un avion au parking. Un avion. Il est 10h, le rendez-vous était à 9h30, et il n'y a qu'un avion! Ça va être sympa comme aérodej!!!

Le siège de l'aéroclub nous accueillant

Et bien en fait, nous avons ouvert la route aux autres avions. Je pense qu'ils devaient attendre que le nouveau cap'tain se pose afin qu'il ait les honneurs, pour enfin atterrirent derrière moi (là c'est peut-être un peu prétentieux, non?). Dans tous les cas, ça a été un défilé par la suite. 34 avions étaient prévus, et nous en avons vus une bonne vingtaine avant notre départ.

Nous nous parkons donc aux ordres des placeurs et rejoignons jus d'orange et croissants prévus en but ultime. Tout est installé dans des bâtiments un peu vieillots, mais une bonne ambiance règne. Le terrain a dû avoir une forte activité par le passé à voir le nombre de hangars. Et puis, il y a des courreurs qui font leur footing sur le terrain, c'est ouvert à tout le monde... le genre de chose que l'on n'est pas prêt de voir sur Lyon-Bron.

Nous y restons une petite heure, pas question de trop manger (question de masse et centrage de l'avion!) et c'est à nouveau le départ avec JC aux commandes pour le retour. Vu le vent annoncé, il se fera beaucoup plus rapidement qu'à l'aller. JC décide donc de faire un crochet par Les Saintes Maries de la mer. Excellente idée, l'ami! C'est donc en partant vers le Sud que nous faisons un travers Nîmes-Garons.

(LFTW)

Les Saintes Maries de la Mer

C'est un paysage magnifique que nous découvrons malgré les entrées maritimes, et c'est mon premier survol maritime. Nous passons au-dessus des ranch Camarguais, arrivons à apercevoir quelques flamants roses avant de reprendre une route au Nord. Là aussi, Montpellier contrôle nous donne toutes les infos trafic du coin, avec la forte activité qui continue sur Courbessac, ce n'est pas inutile.

Pont Saint Esprit

Centrale de Cruas Meysse au Nord de Montélimar

Et là, changement de programme par rapport à l'aller. Nous avons jusqu'à 45 kt de vent arrière et une vitesse sol peu commune.

Encore un beau voyage. Merci JC.

2ème moment de la journée: le pot du PPL

Après notre retour d'Albertville, j'avais invité quelques membres de l'aéroclub autour d'un pot pour fêter mon PPL.

En dehors du fait que j'ai trouvé ce moment très sympathique, mais c'est aux invités d'en juger, un certain nombre de "potes", dont un de mes instructeurs, m'avaient préparé une surprise. Et une surprise de taille...

Commençant à faire le service, pour montrer une fois pour toutes comment l'on fait!, les voici arrivés tous les quatre avec un paquet cadeau. Pourtant sur le NOTAM, il était bien indiqué que chacun ne devait venir qu'avec sa bonne humeur!

Le faux NOTAM

Pour le NOTAM, je reconnais ici avoir fait un faux en écriture. J'espère que l'administration ne m'en tiendra pas trop rigueur...

Revenons à la surprise. J'ouvre un paquet bleu, mou... et j'y trouve à l'intérieur une chemise blanche de pilote surmontée de magnifiques galons or avec boucle Nelson... Quatre galons! Ooh... surprise! C'est impressionnant! Avec mon passé, j'ai un grand respect des uniformes et de ceux qui les portent, et là, je ne pense vraiment pas mériter de porter cette magnifique tenue.

Prétextant tout et n'importe quoi pour ne pas l'enfiler, bien évidemment que chaque personne présente dans la salle est devenue de plus en plus pressante pour me voir l'arborer. Je me résigne donc vue l'insistance de mon public!

Pardon, mesdames et messieurs les "vrais" pilotes, pardon également à vous les "copi" qui n'en arborez que trois mais qui méritez tellement plus que moi de les porter... Pardon!

Et en plus, il y avait un photographe dans cette foule sur-excitée!. Et dans ce genre de choses, les photos arrivant toujours à ressortir un jour ou l'autre, autant en publier une tout de suite, une dont je suis fier, car entouré des deux personnes que j'ai le plus fait souffrir... Mes Instructeurs! Encore merci, Messieurs.


Navigation sur Albertville...

Donc, en ce samedi après-midi, j'avais envie d'aller voir les montagnes encore un peu enneigées. Mais n'ayant pas la qualification montagne, pas question de s'approcher de trop près.

J'avais donc préparé une navigation sur Albertville (LFKA), un terrain encaissé dans la vallée entre les montagnes, qui permet avec un temps dégagé et une route vers l'Est d'avoir pendant tout le vol un décors fabuleux. De plus, sur l'aéroport de Chambéry, il n'est pas simple d'y accéder en cette saison à cause des charters neige.

Nous voici donc partis avec Jean-Christian pour un vol de 45 minutes environ au milieu d'une carte postale.

Un peu de vent dans la vallée du Rhône nous pousse vers les ZIT des centrales nucléaires après avoir coupé les axes de piste de Lyon-St Exupéry (LFLL). Il s'agit donc de faire attention.


Terminaux 1 et 2 de Lyon St Exupery

Après une verticale de Morestel (LFHI) nous arrivons à la verticale du lac d'Aigubelette et le point d'entrée de la CTR de Chambéry.

Le bout du lac d'Aiguebelette.

Nous sommes autorisés à transiter au Sud de la CTR et devons rappeler au point de sortie qui se trouve juste à côté de l'aérodrome de Challes les Eaux (LFLE). Nous sommes à 5 500 ft par rapport au niveau de la mer, soit à peu près 4 500 ft du sol à la verticale du terrain.

Une partie de la chaîne des Alpes


Il y a beaucoup de parapentistes, de planeurs et d'ULM dans le secteur. Il y a intérêt à ouvrir l'œil pour ne pas en accrocher un. Le spectacle est magnifique. Nous commençons notre descente dans la vallée, avec à notre droite, les magnifiques montagnes encore "un peu" enneigées.

Arrivée sur Albertville par le Sud

L'aérodrome est relativement facile à trouver, à côté du péage autoroutier. Il y a peu de monde dans le circuit.

Verticale terrain Albertville

Je procède à une intégration standard et nous nous posons... quelques instants à la terrasse du café qui donne sur la piste. Alibi: il faisait chaud dans l'avion avec le soleil qui tapait sur la verrière. Enfin, pourquoi chercher un alibi???

Notre retour sur Lyon-Bron se fait en route directe en passant au-dessus des montagnes entourant Chambéry. Cet aérodrome a vraiment, pour moi, la plus belle approche quand on a la chance d'atterrir en piste 36, face au Nord: la ville à droite, la piste en face et le lac en bout de piste.

Chambéry: la piste et le lac

Quel WE...

Sur les trois topics suivant, vous trouverez le détail de trois évènements qui se sont déroulés ce WE. Le premier, il s'agissait d'un vol sur Albertville, près des montagnes, c'était magnifique.

Le second était le pot que j'ai organisé au club pour arroser mon PPL, hier soir. Quelle soirée et que de surprises, dont une de taille!

Enfin, un vol sur Nimes-Courbessac pour un aéordej. Vol très sympa, avec pas mal de vent...