dimanche 30 octobre 2011

Retour de WE à Carnon

Après une ballade en mer et une moule-frite avalée, il est temps de prendre congé de notre hôte et de rentrer sur Lyon. Merci pour l'accueil.
Ce sera Richard qui sera CDB durant ce vol et j'assurerai la radio. C'est un partage de tâches intéressant car chacun est acteur du vol.

La prévol effectuée, j'annonce notre départ sur la fréquence d'auto-information. Un avion est en tour de piste et procède à des passages basse hauteur et des touch and go.

Nous nous alignons derrière un de ses touch puis Richard met les gaz une fois la piste libérée.

La route choisie par Richard est une route touristique pour notre plus grand plaisir. Nous quittons Candillargues pour Aigues Mortes, magnifique citée médiévale d'où Saint-Louis était parti pour les VIIème et VIIIème croisades (1248 et 1270).

Citée médiévale d'Aigues-Mortes derrière les marais salins

C'est lors de cette dernière qu'il meurt à Tunis de dysenterie. Mais, c'est Charlemagne qui est à l'origine de la cité, où il avait fait construire la tour Matafère (791) pour la sûreté des pêcheurs et des ouvriers des salins. C'est aussi le point de report aéronautique AM. Nous avons donc mis le cap au Sud-Est.

Nous poursuivons notre vol par une verticale du Grau-du-Roi avant d'arriver sur le phare de l'Espiguette (ES). La vue est magnifique, nous sommes à 700ft. Nous terminons notre survol côtier jusqu'au Saintes-Maries-de-la-Mer (WA), haut lieu gitan.

Saintes-Maries-de-la-Mer

Nous mettons le cap au Nord pour reprendre notre route sur Lyon, tout en survolant les immenses marais de la région.


Nous arrivons ensuite sur Nîmes-Garons (LFTW):


Après avoir survolé l'aérodrome de Nîmes Courbessac (LFME), magnifique terrain où je m'étais rendu pour un "aérodej" de la boutique du pilote, nous passons non loin du Pont du Gard, toujours aussi majestueux.
Le Pont du Gard

Notre route de retour sera sensiblement la même que celle suivie à l'aller, après avoir rejoint Aubenas.

Il nous faudra toutefois revenir sur la vallée du Rhône et descendre du FL055 à 3500ft pour éviter la couverture nuageuse sur la région lyonnaise.

samedi 29 octobre 2011

Visite à Carnon

Il était prévu, avec quelques copains pilotes, un WE sur Carnon chez l'ami Gilles.

En ce samedi, la météo tente de nous clouer au sol. Il me faut attendre que l'épais brouillard sur Lyon ce samedi matin se dissipe. Quelques pilotes sont à côté de leurs machines en attendant le levée de cette purée de poix. Ça permet de faire connaissance avec des pilotes d'autres clubs.

Après de nombreuses minutes d'attente pour laisser au brouillard et à la brume le temps de se lever tranquillement (et ils l'ont pris le temps! :) ), départ à 11h30 (pour un départ initial à 9h00) depuis Lyon-Bron (LFLY) pour une sortie par SA puis une route par Vienne (LFHH) à 4500ft car le plafond est à environ 5200ft.

Toute la navigation se fera à cette altitude.

Route plus à l'ouest pour rejoindre la verticale d'Annonay en évitant la ZIT de St Alban, bien que je sois au-dessus de son plafond. Je commence à attaquer les reliefs et il n'y a aucune turbulence. C'est très cool comme vol.

Il est temps de quitter la charmante ICNA de Lyon qui me transfert sur le SIV de Clermont, un des plus important de France en terme de surface couverte.

Il est vrai que pour une navigation de ce type, le contact des SIV n'est pas du tout indispensable, mais pourquoi se priver d'un tel service, de qualité de surcroit. L'information trafic est toujours intéressante à recevoir et "la voix" est très souvent agréable. La critique de notre administration étant un sport national, et je reconnais ne pas me priver, mais je tenais à leur rendre hommage ici.

C'est donc avec Clermont info que je poursuis ma route. Peu de trafic à me signaler, nous converserons donc très peu.

Puis, fin du SIV de Clermont. Je pourrai passer avec Marseille info, mais vu le trafic, je me contente d'observer le paysage. J'arrive sur l’Ardèche, encore une magnifique région de notre belle France. Arrivée sur Aubenas (LFHO) puis Ruoms (LFHF) (bonjour Jean-Phi) qui nous amène sur les gorges de l’Ardèche. J'essaie de voir le Pont d'Arc, mais n'y arrive pas.

En arrivant sur Alès, je rentre en contact avec la CTA Rhône qui est en répondeur automatique. Une multitude d'informations est transmise par "la voix", concernant toutes les zones du secteur. Pas simple de les trouver sur la carte, surtout quand on seul pilote à bord. Personne pour m'aider à les repérer. Tant pis. Encore quelques petits nautiques et il faudra contacter Montpellier info qui m'amènera jusqu'à Montpellier Candillargues, ma destination.

Le terrain d'Alès (LFMS) est bien visible, sur son promontoire. Pas beaucoup d'activité dans le secteur non plus. Les pilotes doivent préparer le changement d'heure, ce n'est pas possible! Il fait super beau depuis Ruoms et personne en l'air.

Contact avec Montpellier pour pénétrer dans la classe D. Je commence à voir la mer, la grande bleue m'accueille de façon majestueuse. Sur ma gauche, l'aérodrome de Nîmes Garons (LFTW), ex-base aéronavale. Le terrain est facile à trouver. Montpellier m'ayant demandé de prendre congé en vue de Candillargues, je quitte donc le contrôleur pour passer sur la fréquence d'auto-information du terrain. Il est 13h00.

L'autochtone doit être en train de déjeuner, car il n'y a personne dans le circuit. J’intègre le circuit pour la piste 32. Il s'agit d'une piste en dur de 900x30m. Que du bonheur! La finale se fait sur l’Étang de l'Or dans lequel se trouve un nombre impressionnant de flamands roses. Pourvu qu'ils n'aient pas l'idée de décoller à mon arrivée. Normalement ce n'est pas possible, il n'ont pas de clairance de décollage! ;)

C'est magnifique, mais il faut me concentrer sur cette phase délicate de vol. J'en profiterai le demain où je serais en place droite.

Arrivé sur le parking, Gilles est là à m'attendre. Déchargement des bagages et mise en place des flammes, fermeture de l'avion et direction... le petit restaurant du terrain: La guinguette du pilote aussi appelé le looping et tenu par Yann.
C'est un petit restaurant sans prétention, mais l'accueil est chaleureux et la cuisine de qualité. Merci Yann.

Le WE commence réellement maintenant et sera occupé à des activités plus nautiques qu'aéronautiques...

mardi 18 octobre 2011

Survol de l'ile de La Réunion

En cette belle matinée de mardi, nous avions programmé un survol de l'île de La Réunion, grâce à Endrick, pilote local rencontré tout d'abord grâce à l'association Jeunes Ailes, puis de visu à son aéroclub. Mais ne pouvant assurer ce vol pour cause planning, c'est donc Jacques, le Président-Chef pilote qui nous fera les honneurs de cette magnifique ballade.

Nous arrivons sur le terrain de St Pierre-Pierrefonds (FMEP) à 6:45 pour préparer la machine.

St Pierre-Pierrefonds (FMEP)

Un magnifique WASSMER WA 41 de 1969, conservé magnifiquement par le Centre Réunionnais de Jeunesse Aéronautique. Jacques est déjà présent avec d'autres pilotes qui préparent également leurs machines pour le même vol que nous.

Le WASSMER WA41 - F-BPTK

Nous nous installons dans l'avion et Jacques me propose la place gauche, quel honneur! Je me mets donc aux commandes de notre monture, exécute les magnifiques check réalisées par Jacques pour les élèves, et débute le roulage pour le point d'arrêt DELTA. Jacques sera le "radio" pour ce vol car je n'ai pas les éléments pour préparer la nav, je ne connais pas les points de sortie du circuit et que sur le vol il y a pas mal de monde en auto-information.

Gaston & Jean-Fred en PAX

Nous voici alignés en milieu de piste 33, puissance, rotation, décollage. Il fait chaud et malgré les 180hp du moteur, le vario est faible: 300ft/min. Nous commençons à longer la côte tout en prenant de l'altitude, en passant au-dessus du lycée d'Endrick, nous faisons un petit battement d'aile au cas où ce brillant lycéen soit en train de regarder par le fenêtre, pour nous reporter verticale "la rivière des galets" à 4500ft, point d'entrée du cirque de Mafate. Le paysage est grandiose, majestueux. Jacques nous décrit chaque petit village, c'est un exceptionnel guide touristique.

Les cirques défilent...

Puis, toujours en montée nous arrivons sur le cirque de Salazie d'où nous distinguons très bien le piton des neiges qui culmine à 3070m. De magnifiques cascades découpent la végétation impressionnante. Puis c'est au tour du cirque de Cilaos où nous apercevons très distinctement l'église depuis laquelle nous avions débuté notre périple trois jours avant. La ville nous semble très imposante par rapport aux petits villages disséminés dans les différents cirques.

Cilaos, capitale des lentilles!

Les nuages commencent à arriver par le Nord, c'est leur heure! Il nous faut faire un 360 pour passer au dessus, et notre vario est toujours impressionnant : 200f t/min!

Petit village dans le cirque de Mafate.

Nous arrivons enfin à monter à 9500ft pour passer au-dessus du Piton de la Fournaise. Le spectacle est majestueux. Nous apercevons quelques fumerolles au fond du cratère, preuve que le volcan est encore en activité.

Le fond du cratère principal.

Retour sur la côte avec un vario négatif beaucoup plus vigoureux. Atterrissage après 1h10 de vol inoubliable. Merci Jacques pour toutes vos explications.


C'est maintenant à la deuxième partie de l'équipe de partir en vol. Tous ne sont pas rassurés, mais le vol se passe bien et ils reviennent tous enchantés de cette expérience.

Nath, Joce, Lolo et Wil

samedi 15 octobre 2011

Bienvenue "à la Réunionnaise"

Avant mon départ pour la Réunion, j'avais pris contact avec les "Jeunes Ailes" de l'île, histoire de rencontrer des pilotes de l'autre bout du monde, enfin, à près de 10 000km de la métropole.

Les trois JA, Endrick, Théo et Maxime, ont sympathiquement répondu à mon appel et nous avions pu converser via le web. Au cous de mon séjour, je ne pourrai en rencontrer probablement que deux, qui se trouvent dans le Sud de l'île où je vais résider. Il s'agit d'Endrick et de Maxime qui volent sur le même terrain Saint Pierre - Pierrefonds.

Lors de mon arrivée, j'ai eu la surprise de recevoir un SMS de bienvenue de la part d'Endrick. Quel accueil! Puis c'est au tour de Theo de me souhaiter la bienvenue.

Ayant prévu de faire un petit vol au-dessus de cette magnifique île, je me rends avec mes amis à l'aérodrome pour un premier repérage et voir s'il est possible de rencontrer mes deux nouvelles relations aéronautiques.

Nous tombons sur le President-Instructeur-Chef pilote du CRJA (Centre Réunionnais de Jeunesse Aéronautique), homme haut en couleur bien qu'il soit toujours de blanc vêtu! qui nous accueille très sympathiquement en nous présentant Son club, Son avion, Sa plateforme...

Nous arrivons quand même à parler de ses deux pilotes, dont Endrick pour lequel nous entendons le plus grand bien! Il me tarde de le rencontrer car ça doit être l'oiseau rare. Nous parlons également de notre vol local, histoire de voir un peu les modalités d'organisation.

Le soir même j'appelle Endrick pour que nous puissions caler un rendez-vous et nous voir de visu pour faire connaissance. Ce sera pour le lendemain sur le terrain, où il passera la journée.

Cette prise de contact fut très chaleureuse et très agréable. Nous avons discuté de notre passion commune, de nos terrains, de notre formation, de nos vols.... Enfin, de tout ce dont parlent les pilotes quand ils se rencontrent. Nous nous sommes quittés après plus de deux heures de discussion comme si nous nous connaissions depuis toujours. Malheureusement, comme il est encore au lycée, ce ne sera pas lui qui nous pilotera mardi pour le vol local. Vol dont je reparlerai sur ces lignes d'ici quelques jours.

En tous cas, merci à l'Association Jeunes Ailes de permettre ces rencontres à des milliers de kilomètres de chez soi.

J'ai bon espoir de rencontrer à nouveau Endrick car après son bac, il devrait venir en métropole pour continuer ses études. J'espère être à la hauteur de l'accueil qu'il m'a réservé chez lui, alors qu'il ne me connaissais pas. Dans tous le cas tu es attendu de pied ferme sur Lyon, l'ami!

mercredi 12 octobre 2011

Jumpseat sur B777-300ER d'Air France

Sur le premier vol entre Lyon (LFLL) et Paris Orly (LFPO) sur ATR 72 dans lequel l'équipage m'a accepté bien sympathiquement en poste, et d'où j'ai pu suivre l'arrivée à Paris, c'est ensuite sur un B777-300 où j'ai réussi à me faire inviter durant le vol en cockpit.

A chaque fois, les équipages ont été super sympa et très accueillants.

Je n'ai malheureusement pas pu faire l'atterrissage sur St Denis de La Reunion car il y avait dans l'avion un PNC qui faisait sont denier vol. J'ai toutefois été autorisé à suivre l'approche jusqu'à l'integration du circuit, ce qui est super sympa de leur part.

Merci à Air France qui montre une certaine solidarité entre pilotes, ce qui n'est pas toujours le cas sur les autres compagnies.

Avant mon départ, j'avais pris contact avec un JA (membre de l'association Jeunes Ailes) local, pour éventuellement faire un vol local au-dessus de l'ile. Quelle ne fut pas ma surprise d'avoir un SMS à la sortie de l'avion pour me souhaiter la bienvenue. Merci Endrick! Ça, c'est de l'accueil et ça fait vraiment plaisir ce genre de petites attentions.

Nous devons nous rencontrer pour faire connaissance et organiser ce vol. Suite au prochain épisode.

vendredi 7 octobre 2011

Rrrrrh Maudite météo!

Il y a 15 jours, c'était un vol sur Le Castellet que je devais annuler pour cause de météo.
Aujourd'hui j'annule un vol pour 2 jours à la Rochelle! Je suis maudit. Surtout qu'entre ces deux dates, on parlait d'été indien sur la France!

Déjà pendant ma formation, la météo me jouait des tours... en hiver. Mais là, ce n'est pas encore l'hiver!

lundi 26 septembre 2011

Vol pour mon père...

Aujourd'hui la météo est plus clémente qu'hier. Enfin, sur la région lyonnaise tout allait bien, mais c'était le grand Sud qui (pour une fois) était sous la pluie.

Comme la météo est super, je propose à mon père de faire ce vol que je lui promets depuis quelques temps et que nous avons à chaque fois dû abandonner pour cause de météo!

Mais aujourd'hui... aucune raison de se priver:
LFLY LYON-BRON
METAR: LFLY 261000Z VRB02KT CAVOK 22/13 Q1025 NOSIG=
TAF LONG: LFLY 260500Z 2606/2706 VRB02KT CAVOK TEMPO 2612/2624 36010KT PROB30 TEMPO 2702/2706 2000 MIFG=


Du coup, nous aurons un autre PAX sur le vol, car ma mère (qui a vaincu sa peur des petits avions qui vibrent tant!) veut absolument nous accompagner. Un vol en famille, où l'on peut partager sa passion. Quoi de mieux?


Nous allons donc à Bron récupérer notre monture du jour, le F-GVAD, un DR400-160 très agréable à piloter. Après la pré-vol réglementaire, chacun s'installe à bord et chausse son casque. Mon père, toujours très curieux de tout me pose plein de questions. Il faut quand même que je puisse converser avec le contrôle, sinon, nous ne partirons jamais.


Nous sommes autorisés à nous rendre au point A4, point d'arrêt de la piste 34. Après décollage, ce sera un virage à droite pour rejoindre le point MS, limitrophe entre les CTR de Bron et ST Exupéry. Nous rentrons en contact avec St Ex TWR pour être autorisé à croiser les axes de piste de cet aérodrome très chargé en semaine, surtout aux heures du hub Air France.

Puis route sur le point EA de sortie de CTR St EX pour prendre un cap nous conduisant sur l'AD de Morestel. Aujourd’hui, peu d'activité planeur sur le terrain. Parfait. Nous maintenons la route pour une verticale du lac d'Aiguebelette, point d'entrée de la CTR de Chambéry-Aix (LFLB) que nous laisserons sur notre gauche. Spectacle toujours aussi merveilleux à mes yeux avec ce lac majestueux qui part vers le Nord en longeant les montagnes, et cet aérodrome dont la piste semble être un plongeoir donnant sur le lac. (ça vous l'avez déjà lu, mais je ne m'en lasse pas).

Puis survol de Chambéry Challes les Eaux (LFLE) avant d'entrer dans le vallée de l'Isère qui va nous conduire sur notre halte: l'aérodrome d'Albertville où nous passons quelques temps pour nous rafraîchir. (il n'y a pas d'air conditionné dans cet avion!).

Je demande à mes PAX de me trouver la piste. Je leur donne quand même une précieuse indication qui va faciliter leurs recherches: elle se trouve juste à côté du péage de l'autoroute. Pas mal. Ils ont trouvé.

Il a fière allure dans un si bel écrin, non?

Albertville

Après une petite pause pour reposer la machine (et un peu le pilote), départ avec une route au Nord pour rejoindre par la vallée le Sud du Lac d'Annecy. Celui-ci se découvre petit à petit avant de nous offrir un spectacle magnifique. Nous le remontons en faisant attention de ne pas pénétrer la CTR d'Annecy.
Lac d’Annecy vu du Sud - Annecy au fond

Puis nous rejoignons le Rhône que nous allons suivre un temps pour rentrer sur Lyon-Bron. La route de retour est sensiblement la même qu'à l'aller.

Le val de Rhône

Mes PAX sont enchantés de ce vol qui s'est fait dans les meilleures conditions météo: mieux, ce n'est pas possible! Et voilà: deux heureux de plus, et une journée de bonheur encore gagnée.

dimanche 25 septembre 2011

Sacrée météo!

J'avais prévu aujourd'hui d'aller voir des amis en Provence, à Toulon. La météo semblait clémente cette semaine, mais tout a commencé à changer hier et il a fallu remettre ce vol vu ce qui était annoncé sur l'AD de Hyères:

METAR: LFTH 250500Z AUTO 01004KT 9999 NSC 17/14 Q1016

TAF LONG: LFTH 250500Z 2506/2606 VRB02KT 9999 SCT020 BKN040 TEMPO 2506/2513 7000 RA BKN015 OVC030 BECMG 2513/2515 16008KT 9999 SCT030 TEMPO 2515/2518 08006KT 8000 SHRA SCT025TCU BKN030 BECMG 2518/2520 36005KT

Les plafonds sont vraiment bas et passer la magnifique Sainte Victoire dans ces conditions est impossible.

Je suis vraiment déçu car j'allais découvrir un nouvel aérodrome LFMQ - Le Castellet et faire avec mes amis un vol en bord de mer. En plus, la navigation est intéressante à préparer car il y a beaucoup de zones dans le secteur.

Et puis, voilà bien longtemps que je n'ai pas fait de nav intéressante, toujours à cause de la météo.

Ce sera donc un petit vol sur Lapalisse (LFHX), histoire de se dégourdir les ailes. Petit vol car sans aucun vent, le vol dure 45 minutes. Rien d'extraordinaire, mais le survol du lac des sapins à Cublize et le passage du col des Sauvages au-dessus de Thizy est toujours agréable.

Il faut toutefois ouvrir l'oeil car une intense activité parachutisme a lieu sur le terrain de Roanne (LFLO), avec pas moins de deux avions largueurs!

Mais en me déroutant légèrement vers le Nord, je ne les gène pas.

J'en profite pour tester mon nouveau joujou: un IPAD avec AirNavPro et la carte IGN intégrée. C'est que du bonheur. Quelle qualité, vraiment. Il faut toutefois garder les yeux à l'extérieur du cockpit.

Il ne me reste plus qu'à trouver comment extraire le tracé GPS du vol. Une âme charitable va bien me donner la solution, non?

mercredi 7 septembre 2011

Des simulateurs de vol pour qualifier les pilotes à Saint-Exupéry

Source: Le Progrès de Lyon.
Aviation. Les deux premiers simulateurs d’Air Campus permettent de valider la formation au pilotage de l’Airbus A 320 et du Boeing 737. Le concept doit se développer:

Tout pilote de ligne, outre sa formation initiale, doit recevoir une qualification pour piloter un appareil spécifique. Une qualification délivrée après environ six semaines de formation sur un simulateur et nécessitant un renouvellement obligatoire tous les six mois qui demande sur deux jours quatre heures de stage et quatre autres d’examen.

Actuellement en France, seuls existent à Paris les simulateurs de la compagnie Air France et plus récemment d’un centre privé, ceux d’Airbus à Toulouse. La création sur la plate-forme de Saint-Exupéry du centre de simulateurs Air Campus constitue donc un véritable événement dans le monde aéronautique.

Le projet lancé dans le cadre plus large du programme Air Parc, nouveau centre d’affaires de l’aéroport, a vu le jour en l’espace de deux ans seulement. Porté par Laurent Japhet, pilote et instructeur lui-même et conduit par CFA Rhône-Alpes, maître d’ouvrage d’Air Parc, Air Campus compte trente-deux actionnaires et a reçu le soutien de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes et de la Caisse des Dépôts.

Inauguré officiellement hier, il dispose d’ores et déjà de deux simulateurs : l’un pour Airbus A 320 et l’autre pour Boeing 737, les deux avions les plus vendus au monde.

Ces simulateurs fabriqués par le constructeur hollandais ont un coût de l’ordre de 8 à 10 millions d’euros chacun suivant les options souhaitées par les clients. La qualification pour voler sur un appareil a un coût oscillant entre 27 000 et 33 000 euros payés par les compagnies ou les pilotes eux-mêmes. « Nos simulateurs permettent de délivrer le niveau D, le plus élevé », souligne Laurent Japhet qui confie que des contrats ont déjà été passés avec Lufthansa, XL Airways ainsi que des Philippins. « Nous avions prévu au départ quarante formations annuelles, nous en aurons le double. Nous pouvons satisfaire les demandes de la quasi-totalité des compagnies au monde. »

Pour Air Campus qui emploie directement une dizaine de personnes et une trentaine au total plus indirectement, cette première mise en service n’est qu’un début. Deux autres simulateurs peuvent prendre place dans le bâtiment construit. Une seconde aile devrait voir le jour pour accueillir quatre simulateurs supplémentaires. Le concept prévoit aussi d’assurer la formation des hôtesses et stewards, de se doter d’un hôtel-restaurant pour ses stagiaires mais aussi d’un centre médical où ils pourront aussi passer les visites périodiques.

François S.